Forum de FilmDeCulte

C'est vrai que niveau âge il est plus en phase mais niveau jeu je suis moins sûr...

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CroqAnimement votre

Dingue en effet de se dire que Jackman a quasi le bon âge, mais Ferrari faisait tellement plus vieux. Une autre version du syndrome Buzzfeed "Why did young people look so old back in the day?"

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Moi je l'adore et je pense qu'il peut toujours surprendre mais, je vais pas mentir, après avoir vu le film, je le vois pas forcément dans ce rôle (surtout avec accent italien). Mais j'aurais justement été curieux de le voir se frotter à ce genre de perf.

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Alors qu'en vrai il fallait juste prendre David Dastmalchian.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Blague à part, fallait prendre Russell Crowe.

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Attention spoil sur le film

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CroqAnimement votre

Et sinon j'apprends que le scénariste du film, Troy-Kennedy Martin, est ...mort depuis 2009 .

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CroqAnimement votre

je n'aime pas les biopics, je ne m'intéresse ni de près de le loin aux voitures (j'ai même pas mon permis), et le dernier film que j'ai vraiment aimé de michael mann c'était il y a 20 ans.
j'avais fini par céder et aller voir ford vs ferrari, qui m'avait été détestable, toute cette masculinité, ces grosses voitures qui vont vite et qui font du bruit et qui ont tué beaucoup beaucoup de gens mais ça flatte l'égo et la virilité de messieurs ayant un truc à regler avec la toute puissance de leur pénis, vraiment pas mon délire.
on ajoute à ça le flop monstrueux du film et la sortie directe sur amazon la plateforme poubelle de l'audiovisuel mondial, et autant dire que les feux étaient au rouge vif.

puis pendant le film je me suis fait un parallèle, que je trouvais intéressant, entre l'industrie du tabac et l'industrie automobile, ces 2 monstres qui ont fait rêvé les enfants boomers parce que c'était hyper cool avant de les massacrer en masse une fois arrivés aux trente glorieuses.

mais point de révélations sur une autre industrie ici, juste l'attendue exploration des failles intimes de l'homme derrière la grande aventure entrepreneuriale de malboro. (pas mon délire).

ce qui m'a plus surpris, c'était la manque d'ampleur de la chose. pendant mes explorations des bd franco-begles, je me suis retrouvé à lire un michel vaillant, et c'était concrètement la même histoire : la préparation d'une grande course finale qui va déterminer à elle seule l'avenir de l'écurie qui se retrouvera sinon en bien mauvaise posture. alors pourquoi pas, les michel vaillant étaient évidemment la traduction en bd de ces aventures automobiles qui faisaient rêver les petits garçons de l'époque, dont michael faisait naturellement parti. mais du coup, cette adaptation de michel vaillant en version froncage de sourcil et regard perdus vers l'horizon, je ne l'avais pas vraiment vue venir.

manque d'ampleur de la mise en scène, aussi. lui qui a été si flamboyant par le passé, ou qui a experimenté avec plus ou moins de bonheur des formes visuelles, c'est tout de même très sage. beau, élégant, mais sage. est ce que c'était la condition pour sortir de sa movie jail ? est-ce qu'il vieillit juste ? je ne sais pas, mais là encore que ce film dont il rêve depuis des années finisse avec une forme aussi classique, sans angle particulierement fort ni scénaristique ni formel m'a surpris.

rien de tout cela n'étant activement désagréable (même si vraiment la vie familiale sentimentale et sexuelle de cet individu je n'en ai strictement rien à battre), penelope cruz était formidable et qu'elle n'ait pas eu de nomination montre bien le nawak selon que les films ont la côte ou pas, il faut vraiment plisser les yeux et se concentrer fort mais on peut bel et bien trouver les thèmes évoqués par ff, ça m'a permis de trouver des nouveaux arguments pour dire que l'industrie automobile c'est le mal, la course finale était assez super.



mais enfin, ça me semble fort probable que ce soit son dernier film et si c'est assez propre pour finir sur une course pas déshonorable, ça se traine et va si peu loin que ça confirme qu'il y a un moment qu'il n'a plus d'essence.

Ca a pourtant duré pendant longtemps (jusque dans les années 80 je crois) avec des course genre le Rally groupe B ; par endroit, les bords de route étaient noirs de monde alors que les voitures passaient à 200 km/h. Il n'était apparemment pas rare de trouver du sang voire des doigts (le grand jeu étant de toucher la voiture à son passage) sur le capot des voitures à l'arrivée.
Tant de suicidaires...

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Heat 2 sur les starting-blocks + le remake de Veteran annoncé.

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je ne retrouve plus le tweet qui disait que à part nolan plus grand monde ne peut plus "just speak a movie into existence", et certainement plus michael mann qui a 81 ans vient de se payer son deuxième accident industriel de suite. mais on verra !

Never understimate le pouvoir du brand name recognition.

Un Heat 2 avec Adam Driver et Austin Butler, ça part.

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Période qui vient de faire l'objet d'un film italien avec Daniel Bruhl et Esther Garrel sorti en même temps que le Mann : Race for Glory.

Sinon les voitures de rallye actuelles font quand-même 400 chevaux, et il y a encore souvent des accidents, surtout dans les épreuves locales. La discipline était encore populaire, mais est plutôt en perte de vitesse pour des raisons économiques.
La course de côte (super dangereuse pour les pilotes, et par ailleurs assez féminisée) est aussi en milieu ouvert.
La spécifité des Mille Miglia était que l'on ne s'arrêtait pas pendant 1600 km sur des routes (une spéciale de rallye fait rarement plus de 20km) et que les voitures étaient en fait des prototype de circuit comparables à ceux du Mans (souvent sans toit et sans arceau à l'époque, sans ceibture non plus) -où il y a d'ailleurs eu les.mêmes années un accident ayant provoqué près de 100 morts. La moyenne record des 1000 miglia établie à l'époque est folle encore de nos jours : pratiquement 160 km/h. Une épreuve équivalente s'est maintenue en Sicile jusque dans les années 70 : la Targa Florio

J'ai trouvé cela étronesque et n'ai pas tenu 15 minutes, pendant lesquelles j'avais néanmoins ingéré 1500 clichés sur les Italiens en tant que province européenne exotique vue d'un vieillard ricain en tour opérateur, avec sa perche à selfie : une lumière permanente de pub de pâtes Barilla des années 1980, les coiffeurs qui ricanent en commentant le foot de 3ème division, pendant que les patrons locaux en font l'affaire du siècle, la meuf d'emblée hystérique avec son flingue qui se frite avec la bonne pour les faveurs du patriarche, l'arrivée en train des pilotes qui ressemble à un séminaire de la mafia, l'ingénieur qui lâche son coeur et parle aux fantômes de toute la famille au cimetière, en reniflant. J'ai préféré arrêter les frais avant qu'un personnage ne file une beigne à la cuisinière car la ricotta avait trop de noix et manquait de pesto.
Le summum de la connerie : soit Mann avait confiance en son histoire et laissait ses personnages parler anglais, soit il recourait carrément à l'italien. Mais ici ils parlent anglais avec un ridicule accent italien complètement fake en permanence, alors qu'ils sont chez eux : les mecs répètent 10 fois au téléphone Giant Bayra hisse intou touwneux sur le mode Eagle has landed (dramaturgie d'une subtilité pachydermique).
Pitié. À côté Tout l'or du Monde de Ridley Scott c'est Paisa

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There is no such thing in life as normal