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 Sujet du message: Ferrari (Michael Mann, 2023)
MessagePosté: 24 Jan 2024, 15:06 
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Au cours de l'été 1957, Enzo Ferrari, ancien pilote automobile, est en crise. La faillite guette l'entreprise que lui et sa femme, Laura, ont créée à partir de rien dix ans plus tôt. Leur mariage tumultueux doit faire face au deuil d'un fils et à la reconnaissance d'un autre. Pour tenter d'assurer leur survie, il jette les dés sur une course - 1 000 miles à travers l'Italie, l'emblématique Mille Miglia.

Ce genre de biopics, surtout lorsqu'il s'agit d'arlésiennes comme c'est le cas ici, passent généralement les premières années de leur existence, à savoir quand ils n'existent pas encore mais sont en développement, à s'intituler "Untitled Ferrari Movie" et sont si aisément réduits au simple nom de la personnalité dont on raconte l'histoire qu'au moment de donner un titre définitif au film, le choix de la simplicité est fait comme s'il s'agissait d'une évidence. Lincoln. Oppenheimer. Ferrari. Une facilité qui peut dénoter lorsqu'il s'agit de récits qui n'aspirent pas à l'exhaustivité mais se focalisent sur une période spécifique de la vie de ces individus.
Cependant, dans le cas présent, l'appellation s'impose comme autrement plus pertinente car si l'action se limite à une très courte période en 1957, l'oeuvre parvient à raconter non seulement l'homme mais également le couple ainsi que la compagnie, toutes portant le nom de Ferrari, par le seul prisme d'un événement qui les noue et dénoue tous. Un nom qui sera même la clé de la résolution - ou refus de - du film.

Peut-être est-ce justement parce qu'il a commencé à développer le projet durant les années 90 que Ferrari marque un retour de Mann au type de film avec lesquels il a atteint ses sommets il y a plus de 20 ans, un character study loin de l'épure parfois (délibérément?) désincarnées de ses "essais" numériques. À l'esthétique sans fard de ses trois derniers opus, appropriée pour évoquer un monde déshumanisé mais avec une image vidéo tout de même déroutante par moments, Mann substitue une magnifique photographie en clair obscur signée Erik Messerschmidt (Mank, The Killer) qui renvoie autant à Gordon Willis qu'aux tableaux du Caravage ou de Rembrandt. Cette approche ancre le récit dans une ambiance mortifère ad hoc étant donné que le spectre de la mort plane sur tout le film, qu'il s'agisse du deuil porté par le couple Ferrari pour leur fils récemment décédé ou du danger encouru par les pilotes de course dès lors qu'ils montent dans ces infernaux engins de métal. Si les scènes de courses sont lumineuses et énergiques, elles sont mises en scène moins comme des séquences de sport galvanisantes que pour ce qu'elles sont, une course contre la montre mais potentiellement vers la mort.
Très élégante scène des lettres écrites "au cas où" avant chaque course.

Il y a une superbe scène dans une église où tout, du sermon improbable du prêtre à l'attitude des ouailles, illustre sans équivoque comme, dans cette petite ville de Modena, les voitures et la course sont une religion. Et l’œuvre de Ferrari est comparé à celle du charpentier martyr.

À l'instar d'un First Man, le film n'élude pas le fait que l'obsession de l'exploit va de pair avec le risque de périr. Mann compose un film traversé par cette ambivalence, à commencer par la manière dont il dépeint son protagoniste, typique de l'auteur, le meilleur de sa profession, incroyable multitasker et micromanager (avec ses employés, avec les journalistes mais aussi avec sa femme cocue blessée qui se trouve être son associée à part égale, campée par une Penelope Cruz épatante de rage rentrée), résistant dans son désir d'indépendance et sa passion face aux compromis du capitalisme, mais obligé d'ériger un mur autour de toute émotion afin de pouvoir mener à bien son ouvrage. Cela vaut autant pour les femmes de sa vie, délaissées et contraintes à le partager, que pour ses coureurs, remplaçables et interchangeables, surtout en cas d'accident. Il est intransigeant et impitoyable. Mais peut-on aussi aisément se couper de tout ressenti? Peut-on aussi simplement remplacer un chauffeur par un autre, une femme par une autre, un fils par un autre?

Sur le papier et même dans la bande-annonce, je n'étais pas convaincu par Adam Driver, 20 ans trop jeune, mais je n'ai rapidement plus vu qu'Enzo Ferrari, l'accent tant craint aidant à se projeter et la taille de l'acteur assurant à elle seule une partie de ce qui rendait celui que tous appellent Commendatore aussi imposant. Et non moins faillible.

On est loin de l'hagiographie et c'est, à bien des égards, l'anti-Ford v. Ferrari, subvertissant les attentes communément associées à cette typologie de récits avec fracas.
Tout est soigneusement posé dans le scénario pour que tu crois à une histoire d'underdog qui va gagner la course et damn, vlà le twist.
D'ailleurs, c'est la plus belle entorse au point de vue qu'opère le film lorsqu'on sort de celui de la famille Ferrari pour en suivre une autre, anodine, anonyme, mais finalement si semblable, filmée avec la même douceur que les rares scènes d'Enzo en paix domestique, pour montrer les conséquences du jusqu'au-boutisme du compétiteur.

Et l'audace du film est de ne pas tout conclure avec un joli ruban et une leçon apprise. Comme le dit le personnage à un moment, "Rien n'est résolu". Le mec va pas changer de vision. Comme Vincent Hanna, all he is is what he's going after. Mais de l'ombre à la lumière, un souhait est écouté, une main est tendue, un pas est fait vers le futur plutôt que de rester hanté par les fantômes du passé. Et un nom sera donné.

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MessagePosté: 24 Jan 2024, 22:34 
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C'est joli, bien entendu bien filmé ( plus cet aspect numérique degueux), bien joué mais n'étant ni fan de voiture et n'ayant rien à foutre des coucheries et vie sentimental de Ferrari, je me suis fait un peu chier. Ali m'a passionné et je l'ai revu plusieurs fois. Cela ne sera pas le cas pour celui la. Je dois aimer plus la boxe et j'y trouvais un interet historique plus intéressant. La malgré de jolies scènes, y a pas grands choses de passionnants pour moi. Pas convaincu par la Bo à part les parties chantées.
Les effets numériques et rendus des accidents sont assez dégueulasses. Le plan du corps totalement fake notamment. Assez dingue dans ce genre de film.
Je ne suis pas le bon public je pense.

Vu Maestro la veille et beaucoup plus touché par le couplé Bernstein.


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MessagePosté: 25 Jan 2024, 04:39 
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Merci pour le partage. Étant un passionné de voitures sportives et des boites automatiques, Ferrari reste une référence en matière de prestige et de puissance sur la route et sur la piste. Je trouve le scénario intéressant.


Dernière édition par Mathys324 le 31 Jan 2024, 09:32, édité 1 fois.

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MessagePosté: 25 Jan 2024, 08:05 
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Ce film "sort" le 8 mars en France, en exclusivité sur Amazon Prime, je n'ai trouvé aucune annonce de projection en salles même à Paris (à part les mois précédents dans quelques festivals), alors sans surprise il est vu autrement...

C'est un assez beau film, mais c'est pas le grand retour de Michael Mann, peut-être parce que malgré la maestria il ne porte pas un tragique ou de grandes scènes longues maniéristes comme la majorité de ses précédents.

En effet, je ne doute pas que la scène de l'accident final soit accurate dans sa monstratrion des événements, étant donnée la maniaquerie de Mann pour la reconstitution vraisemblable, mais il y a un aspect CGI en toc qui la désamorce, autant dans le trajet de la voiture que dans les plans qui suivent
.


Dernière édition par Cyniquotron le 29 Jan 2024, 12:26, édité 2 fois.

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MessagePosté: 25 Jan 2024, 09:37 
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MessagePosté: 25 Jan 2024, 09:45 
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Spoilez pas laaaaaa


Aucun spoiler. Y a plein d'accidents dans le film. Et c'est un événement historique. C'est connu même des non amateurs de courses auto comme moi. C'est un peu comme si tu disais que dire que le titanic coule était un spoiler.


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MessagePosté: 25 Jan 2024, 10:26 
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Non. On compare pas le sort du Titanic avec ce qui se passe dans Ferrari.

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MessagePosté: 25 Jan 2024, 11:30 
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Mr Degryse a écrit:
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Spoilez pas laaaaaa


Aucun spoiler. Y a plein d'accidents dans le film. Et c'est un événement historique. C'est connu même des non amateurs de courses auto comme moi. C'est un peu comme si tu disais que dire que le titanic coule était un spoiler.


Moi j'y connais absolument rien, à Ferrari.

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MessagePosté: 25 Jan 2024, 11:44 
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Mr Degryse a écrit:
Citation:
Spoilez pas laaaaaa


Aucun spoiler. Y a plein d'accidents dans le film. Et c'est un événement historique. C'est connu même des non amateurs de courses auto comme moi. C'est un peu comme si tu disais que dire que le titanic coule était un spoiler.


FF est tellement soucieux de ne pas spoiler qu'il n'a pas dit si le film était bien ou pas.


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MessagePosté: 25 Jan 2024, 11:46 
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Un peu méfiant de la manière dont le pitch rajoute un enjeu sur des évènements certes tristes, mais peu dramatiques (la mort de de Portago, la mort de son fils Dino). A l'époque les accidents mortels (y compris pour le public) étaient courants et celui des 1000 Miglia n'était ni le plus grave, ni le dernier. Par contre le Vatican s'était prononcé à la suite des évènements dont parle le film contre la course auto à cause de ce qui était perçu comme un gâchi totalement gratuit de vie humaine (ce qui est plutôt un bon argument), ce qui devait porter en Italie, et représentait d'ailleurs un risque politique pour l'Eglise).

La firme ne me semble pas à avoir été au bord de la faillite en 1957, même si elle était en transition et a entamé peu après dans la production de vraies voitures de séries (elle était en fait en expansion et a réussi à attirer du capital).
Elle avait déjà des gros clients (notamment, de façon inattendue vu l'austérite de ses films, Roberto Rossellini qui a demandé des carrosseries totalement extravagantes, proches de la Batmobile, pour habiller les modèles qu'il a acheté) et exportait aux USA. C'était déjà un mythe au sens de Roland Barthes.
Par contre elle avait bénéficié l'année d'avant d'une forme de faillite du département de course de Lancia, après laquelle elle avait récupéré des modèles techniquement plus avancés que les siens , qu'elle n'avait qu'à fiabiliser.

Elle n'a pas été "créée à partir de rien", Ferrari avait dirigé avec succès la compétition d'Alfa Roméo dans les années 30 (un vrai sujet aurait été plutôt de retracer son parcours pendant le pic de la période faciste et la guerre, mal connu), et après-guerre, il existait tout un écosystème de carrossiers et de constructeurs semi-indusriels dans les régions de Turin, Bologne, Modène, Milan dans lequel il s'intégrait...et les ingénieurs (très talentueux voire visionnaires comme Dante Giacosa, Vittorio Jano) d'un grand groupe comme FIAT étaient aussi actifs dans ce réseau.
Le constructeur le plus emblématique de cette époque, aujourd'hui oublié, est plutôt Cisitalia, qui a d'ailleurs contribué à blanchir Ferdinand Porsche, quand-même bien compromis comme haut-foctionnaire nazi pendant la guerre.

Par ailleurs le père Ferrari n'était pas réputé comme étant particulièrement chaleureux et prolixe sur sa vie privée et l'existence du film doit le faire se tourner dans sa tombe à la vitesse d'une vilbrequin de V12.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


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MessagePosté: 25 Jan 2024, 14:06 
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bmntmp a écrit:
Mr Degryse a écrit:
Citation:
Spoilez pas laaaaaa


Aucun spoiler. Y a plein d'accidents dans le film. Et c'est un événement historique. C'est connu même des non amateurs de courses auto comme moi. C'est un peu comme si tu disais que dire que le titanic coule était un spoiler.


FF est tellement soucieux de ne pas spoiler qu'il n'a pas dit si le film était bien ou pas.

C'est pas mon rôle.

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MessagePosté: 25 Jan 2024, 14:07 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Un peu méfiant de la manière dont le pitch rajoute un enjeu sur des évènements certes tristes, mais peu dramatiques (la mort de de Portago, la mort de son fils Dino). A l'époque les accidents mortels (y compris pour le public) étaient courants et celui des 1000 Miglia n'était ni le plus grave, ni le dernier. Par contre le Vatican s'était prononcé à la suite des évènements dont parle le film contre la course auto à cause de ce qui était perçu comme un gâchi totalement gratuit de vie humaine (ce qui est plutôt un bon argument), ce qui devait porter en Italie, et représentait d'ailleurs un risque politique pour l'Eglise).

La firme ne me semble pas à avoir été au bord de la faillite en 1957, même si elle était en transition et a entamé peu après dans la production de vraies voitures de séries (elle était en fait en expansion et a réussi à attirer du capital).
Elle avait déjà des gros clients (notamment, de façon inattendue vu l'austérite de ses films, Roberto Rossellini qui a demandé des carrosseries totalement extravagantes, proches de la Batmobile, pour habiller les modèles qu'il a acheté) et exportait aux USA. C'était déjà un mythe au sens de Roland Barthes.
Par contre elle avait bénéficié l'année d'avant d'une forme de faillite du département de course de Lancia, après laquelle elle avait récupéré des modèles techniquement plus avancés que les siens , qu'elle n'avait qu'à fiabiliser.

Elle n'a pas été "créée à partir de rien", Ferrari avait dirigé avec succès la compétition d'Alfa Roméo dans les années 30 (un vrai sujet aurait été plutôt de retracer son parcours pendant le pic de la période faciste et la guerre, mal connu), et après-guerre, il existait tout un écosystème de carrossiers et de constructeurs semi-indusriels dans les régions de Turin, Bologne, Modène, Milan dans lequel il s'intégrait...et les ingénieurs (très talentueux voire visionnaires comme Dante Giacosa, Vittorio Jano) d'un grand groupe comme FIAT étaient aussi actifs dans ce réseau.
Le constructeur le plus emblématique de cette époque, aujourd'hui oublié, est plutôt Cisitalia, qui a d'ailleurs contribué à blanchir Ferdinand Porsche, quand-même bien compromis comme haut-foctionnaire nazi pendant la guerre.

Par ailleurs le père Ferrari n'était pas réputé comme étant particulièrement chaleureux et prolixe sur sa vie privée et l'existence du film doit le faire se tourner dans sa tombe à la vitesse d'une vilbrequin de V12.

"On a regardé Ferrari avec un nerd malaisant de F1."

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MessagePosté: 25 Jan 2024, 22:28 
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Robot in Disguise
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Super critique de Film Freak qui encapsule toute la richesse de ce film, sans conteste le meilleur Mann depuis une paille.

Esthétiquement c'est superbe, loin de ces saloperies numériques de jadis, élégant et classe avec parfois le bon petit gros plan Mann courte focale. Les courses sont bien et quasiment pas parasitées par du fond vert voyant, sauf lors des accidents numérique, dommage ça.

Driver et Cruz sont épatants, plein de beaux jeux sur les silences que Mann fait durer, et le reste du cast est plein de texture.

J'ai également pensé à FIRST MAN pour cette atmosphère à la fois driven et mortifère.

Après je suis pas à donf non plus, c'est pas non plus passionnant comme film, ça ne se donne pas facilement donc on en sort pas forcément satisfait. Mais c'est riche et tout ce que dit Freak sur l'interchangeabilité des êtres est parfait. Un bon film.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 27 Jan 2024, 22:54 
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Je me demande si ce n’est pas le Mann que j’aime le moins.

Immonde accident final. Je ne sais même pas comment on peut valider ça.

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MessagePosté: 28 Jan 2024, 09:40 
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Pas vu Hacker mais en comparaison avec les autres de sa filmo, oui sans aucun doute pour moi.


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