Forum de FilmDeCulte

LOL

Mais quel culot pour le cassage de burne quand même, si moi c'est pathologique toi je sais pas à quel stade tu es...

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J'encule Rivette en 4K.

Si faire son Karloff, c'est défendre des grands films et de grands réalisateurs contre les conneries auto-suggérées, je veux bien que mon pseudo serve à quelque chose...

Non c'est surtout coller une image à quelqu'un sans aucune preuve.

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Non, des preuves il peut toujours en trouver, mais c'est surtout un moyen de contourner le problème.

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N'écoutez pas Film Freak

J'étais bien sceptique en y allant, pas du tout convaincu par Miami Vice et cette caméra qui se regarde filmer, film de chef op un peu.
Là je me suis dis que Mann était un cinéaste de l'instant, des ralentis très réussis, un peu flottants, des fumigènes très beaux, des regards amusés de Depp, le type trainé en voiture au début, un visage éclairé par un éclair de mitrailleuse, le traveling sur l'œil de Depp à la fin, Depp qui se ballade chez les flics, qui sort de la voiture quand Cotillard se fait embarquer... Public Ennemies est blindé de moments très forts, des instants avec une énergie étonnante, parfois émouvants, c'est une vitalité qui faisait défaut pour moi depuis The Insider. Et puis c'est aussi la première fois que je suis vraiment convaincu par son image numérique. Ce rendu assez cru pour filmer les années 30 ça marche très fort, ça amplifie la reconstitution, ça appuie les regards, avec des sautes dans les couleurs et la lumière souvent saisissantes. Alors c'est sûr ça manque de corps et les personnages restent en surface. Quand la meuf lui dit "je vous connais pas" il répond "j'aime le base ball, le cinéma, les sapes, les voitures et le whisky, qu'est que vous avez besoin de savoir de plus ?". Au moins c'est clair, on est dans un film d'ambiance et de fulgurances (à ce titre, toutes les scènes de dialogue entre la meuf et le mec sont nulles et chiantes, on ferait très bien sans).

Je suis pas forcément fan des films qui misent sur l'esthétique et la pose mais je dois avouer que là ça m'a cueilli, et puis y'a des moments qui font bien vibrer, dans lesquels les personnages ont plus de présence quand même que dans Miami Vice.

Une belle surprise pour moi. 4.5-5/6

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Pré Carré

RHAH j'en peux plus! Vendredi. Potter attendra.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

T'inquiète, il est pas pressé.

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N'écoutez pas Film Freak

Blague de l'année, j'approuve, je tamponne.

alors là, c'est assez inédit pour moi... je crois que des choses m'ont plues, mais je ne saurais dire quoi. D'habitude je sais quand même un peu parler de ce que j'ai vu, mais là j'ai vu à la rigueur des plans, de la technique, une vaste démonstration (toutes les séquences nocturnes sont plastiquement épatantes), j'ai vu que Marion Cotillard pouvait être juste et ceci je l'ignorais, mais à part ça, je ne sais pas bien ce que j'ai vu...

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je suis d'accord avec toi, jiko, globalement, et en même temps je reste sur ma faim en matière de mise en scène, bizarrement, tous les plans disons "bizarres" me séduisent énormément, mais finalement je toruv eça beaucoup moins fort que Miami Vice, je trouve le film notamment monté n'importe comment, la fusillade dans les bois est un vrai paradoxe : les plans sont géniaux (j'adore le retour de la couleur dans une gerbe de sang, c'est du pollock presque), mais le montage est complètement illisible, aucune spatialité, quand on repense à la fusillade de Heat, merde, ça avait une autre gueule, non? Et ensuite, les persos de Miami Vice étaient creux mais étaient emplis par la mise en scène, parce que monolithiques, là je ne sais pas, globalement je m'en fous, la romance est nulle, je ne ressens rien pour eux, ce sont des enveloppes complètement vides, je ne suis jamais avec eux. Bizarrement, le seul qui m'intéressait vaguement, c'était baby face nelson...

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Ah moi Miami Vice je suis resté dehors tout le long, pas du tout impressionné par la mise en scène, mais je le reverrai.
Depp fait passer beaucoup de chose de son personnage tout de même, moi j'ai accroché au personnage plusieurs fois, mais en pointillé.
Pour moi c'est encore ce truc d'un film qui marche par moments, un plan ou un bout de scène fabuleux dans un film effectivement bizarre et assez froid (ou chiant) dans l'ensemble. La fusillade c'est vrai que c'est le bordel (faut oublier Heat, ces films là sont derrière lui je pense, ça l'intéresse plus de faire un truc solide et carré comme à l'époque), c'est "vaporeux", et en même temps y'a certains plans, des ralenti très doux, qui sont assez beaux. Et quand je fais le compte ces moments sont plus forts et assez nombreux pour me laisser un bon souvenir du film, pour être plus forts que les moments faibles. Au bout du compte il m'a plu.

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Pré Carré

Ouais pareil, il fait son effet sur la durée. Vais revoir Miami Vice samedi sur grand écran (en numérique à la Cinémathèque ?) pour statufier de manière relative. Et d'accord aussi sur Depp, qui a une présence impressionnante (je suis fan de l'affiche du film).

Pas le temps de développer... Mais j'ai bien bien bien bien aimé. Avant ytout subjugué par l'image.. J'avais PEUR et puis NON, ça tue. La mise en scène de Mann déchire, il y a quelques moments simplement fabuleux.
Les 20 premières minutes DECHIRENT, les 45 dernières aussi, entre les deux j'ai un peu déconnecté, mais bon, j'ai vraiment adoré. Depp est grand, Bale s'en sort, Cotillard émeut à la fin, bravo. Baby Face Nelson est parfaitement casté.
La BO est toute toute bonne aussi.

J'ai pris mon pied.

Gros 5/6

Plus de détails plus tard.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Vu hier. J'ai adoré. Mise en scène, acteur, image, musique, tout. La grande classe. Je ne trouve pas qu'il manque quelque chose, j'ai vécu le film de bout en bout.

5/6