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MessagePosté: 09 Mai 2012, 12:46 
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Successful superfucker
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Film Freak a écrit:


Ouais c'est franchement pas terrible, au mieux ça donne envie de revoir La mort vous va si bien de Zemeckis.


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MessagePosté: 09 Mai 2012, 12:48 
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Oberkampf Führer
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Inscription: 04 Juil 2005, 14:38
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DPSR a écrit:
Ouais c'est franchement pas terrible, au mieux ça donne envie de revoir La mort vous va si bien de Zemeckis.


Ben putain si c'est ça le mieux, je passe.


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MessagePosté: 09 Mai 2012, 14:54 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Y a tellement rien au ciné cette semaine que je vais peut-être y aller.

Y a "Saya Zamurai" qui vaut le coup.


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MessagePosté: 09 Mai 2012, 16:22 
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*** J'AI TESTÉ POUR VOUS ***

D'emblée : pour tous ceux qui espèrent trouver dans ce film l'ombre d'un signe d'un possible regain d'inspiration chez Burton, passez votre chemin.


Une fois cela digéré...
C'est pas absolument honteux comme l'était Alice. Si les cinq premières minutes puent la purée numérique désincarnée, la suite reste à peu près digne. Je craignais la venue de Delbonnel, mais force est de constater que c'est finalement lui qui ramène Burton a une plastique plus fine, un peu moins dégueulante et indigeste, malgré les tons discos (l'explosion rose...). Y a au moins du boulot, quoi. Les SFX se tiennent globalement à carreau et effectivement, vers la fin (3 minutes hein, pas plus), l'ensemble prend une certaine ampleur en jouant sur l'imagerie de la maison hantée.

Pour le reste, le premier défaut est que c'est quand même incroyablement chiant. Le scénario est inepte et vide, le rythme amorphe, l'histoire absolument inintéressante.

Pour vous donner une idée : dans l'une des premières scènes, quand la bonne d'enfants s'entraîne à se présenter à sa future famille d'accueil alors qu'elle est chemin, elle dit dans le vide "Bonjour, je suis Véronica Ma...", hésite ; puis, voyant une affiche locale pour les sports d'hiver, réfléchit et dit "Bonjour, je suis Véronica Winters". Voilà, ça fait une scène. Et la plupart sont aussi palpitantes que ça.

C'est peu de dire que Burton n'a absolument rien à foutre de ce qu'il filme, et pourtant tant par l'intro que par ce qui suit, on se dit qu'il pourrait être le mieux placer pour peindre l'Amérique primitive, comme son pendant libéral seventies. Mais non, le film est désinvesti de bout en bout, et Burton laisse passer une à une les pépites potentielles de son univers - à commencer par le gamin, qui aurait pu donner des choses superbes, et qui ne fait ici que vaguement réveiller la dernière séquence, par l'un des seuls vrais jolis plans (la vision fugitive sur le seuil de la porte).

Parfois, on croit soudain Burton capable de capter quelque chose, comme lorsque les images des années 70, curieusement pâles et mélancoliques, viennent croiser la première fois sa caméra (la sobre venue en train, et le visage délavé de la nouvelle venue). Mais ça se renoie rapidement dans le désintérêt ambiant, et on finit par en conclure que ce genre de flashs n'est que l'effet du hasard.


Mais au final, le plus frappant, c'est surtout de voir à quel point l'humour, cet humour franc et généreux qui faisait sa patte, s'est transformé en cache-misère (et pas du cache-misère de haut niveau, hein : on est vraiment chez Les visiteurs). Dès qu'une scène laisse entrevoir le moindre potentiel, vite, on fait une blague. La blague devient la sortie de secours de tout investissement possible dans le film, de tout point de vue, de toute poésie.

Alors évidemment, à ce rythme, ça ne peut pas pisser bien loin.


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MessagePosté: 09 Mai 2012, 16:30 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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OK, refroidissement de TIÈDE à FROID.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 09 Mai 2012, 16:32 
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De manière générale, prenez la bande-annonce, imaginez là en moins drôle (les gags fusent pas, juste quelques répliques par scène - c'est pas vraiment une comédie à proprement parler), et vous aurez une idée assez correcte du film.


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MessagePosté: 09 Mai 2012, 16:33 
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Sweet Home
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Tom a écrit:
De manière générale, prenez la bande-annonce, imaginez là en moins drôle (les gags fusent pas, juste quelques répliques par scène - c'est pas vraiment une comédie à proprement parler), et vous aurez une idée assez correcte du film.




Pourtant j'ai vu la bande annonce hier soir avant Hunger Games et ça refroidissait déjà pas mal !!!


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MessagePosté: 09 Mai 2012, 16:34 
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Ah mais oui, la BA refroidit, le film refroidit, Burton est refroidi, enterrons-le.


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MessagePosté: 09 Mai 2012, 16:43 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Tom a écrit:
*** J'AI TESTÉ POUR VOUS ***

D'emblée : pour tous ceux qui espèrent trouver dans ce film l'ombre d'un signe d'un possible regain d'inspiration chez Burton, passez votre chemin.


Une fois cela digéré...
C'est pas absolument honteux comme l'était Alice. Si les cinq premières minutes puent la purée numérique désincarnée, la suite reste à peu près digne. Je craignais la venue de Delbonnel, mais force est de constater que c'est finalement lui qui ramène Burton a une plastique plus fine, un peu moins dégueulante et indigeste, malgré les tons discos (l'explosion rose...). Y a au moins du boulot, quoi. Les SFX se tiennent globalement à carreau et effectivement, vers la fin (3 minutes hein, pas plus), l'ensemble prend une certaine ampleur en jouant sur l'imagerie de la maison hantée.

Pour le reste, le premier défaut est que c'est quand même incroyablement chiant. Le scénario est inepte et vide, le rythme amorphe, l'histoire absolument inintéressante.

Pour vous donner une idée : dans l'une des premières scènes, quand la bonne d'enfants s'entraîne à se présenter à sa future famille d'accueil alors qu'elle est chemin, elle dit dans le vide "Bonjour, je suis Véronica Ma...", hésite ; puis, voyant une affiche locale pour les sports d'hiver, réfléchit et dit "Bonjour, je suis Véronica Winters". Voilà, ça fait une scène. Et la plupart sont aussi palpitantes que ça.

C'est peu de dire que Burton n'a absolument rien à foutre de ce qu'il filme, et pourtant tant par l'intro que par ce qui suit, on se dit qu'il pourrait être le mieux placer pour peindre l'Amérique primitive, comme son pendant libéral seventies. Mais non, le film est désinvesti de bout en bout, et Burton laisse passer une à une les pépites potentielles de son univers - à commencer par le gamin, qui aurait pu donner des choses superbes, et qui ne fait ici que vaguement réveiller la dernière séquence, par l'un des seuls vrais jolis plans (la vision fugitive sur le seuil de la porte).

Parfois, on croit soudain Burton capable de capter quelque chose, comme lorsque les images des années 70, curieusement pâles et mélancoliques, viennent croiser la première fois sa caméra (la sobre venue en train, et le visage délavé de la nouvelle venue). Mais ça se renoie rapidement dans le désintérêt ambiant, et on finit par en conclure que ce genre de flashs n'est que l'effet du hasard.


Mais au final, le plus frappant, c'est surtout de voir à quel point l'humour, cet humour franc et généreux qui faisait sa patte, s'est transformé en cache-misère (et pas du cache-misère de haut niveau, hein : on est vraiment chez Les visiteurs). Dès qu'une scène laisse entrevoir le moindre potentiel, vite, on fait une blague. La blague devient la sortie de secours de tout investissement possible dans le film, de tout point de vue, de toute poésie.

Alors évidemment, à ce rythme, ça ne peut pas pisser bien loin.



oui, y a un peu de ça. La fin est vraiment bien, enfin il y a quelque chose je trouve. Le reste, j'avoue que j'ai déjà tout oublié.


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MessagePosté: 09 Mai 2012, 17:03 
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Garçon-veau
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Tom a écrit:
pour tous ceux qui espèrent trouver dans ce film l'ombre d'un signe d'un possible regain d'inspiration chez Burton, passez votre chemin.

Ah non mais tous ceux qui ont vu la bande-annonce, normalement, avaient déjà compris hein.

_________________
Netflix les gars, Netflix.


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MessagePosté: 09 Mai 2012, 17:04 
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C'est comme jouer au loto, tu veux être là le jour où le miracle arrive.
Je risque cependant de commencer à me lasser après la 30ème daube...


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MessagePosté: 09 Mai 2012, 17:06 
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Garçon-veau
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Inscription: 08 Juil 2005, 15:48
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Localisation: FrontierLand
Ya quand même des trucs perdus d'avance.

Jouer au loto c'est bien beau, mais là en voyant la b.a. c'est comme si on te disait "t'as déjà 5 mauvais numéros mec".

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Netflix les gars, Netflix.


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MessagePosté: 09 Mai 2012, 17:07 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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ce n'est pas non plus si nul. J'ai l'impression que sous prétexte que c'est Tim Burton, on trouve ça nul désormais. Il y a quand même un univers, un ton, une originalité


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MessagePosté: 09 Mai 2012, 17:12 
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L'impertinent pertinent
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Inscription: 14 Juil 2005, 01:55
Messages: 11421
Localisation: Previously on Premiere
Karloff a écrit:
ce n'est pas non plus si nul. J'ai l'impression que sous prétexte que c'est Tim Burton, on trouve ça nul désormais. Il y a quand même un univers, un ton, une originalité


Ce qui est curieux avec Burton, c'est que chez un auteur, le film-somme arrive assez tard.
Lui tout était déjà dans Edward.

_________________
I think we're gonna need a helmet.


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MessagePosté: 09 Mai 2012, 17:20 
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Meilleur Foruméen
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86845
Localisation: Fortress of Précarité
Karloff a écrit:
ce n'est pas non plus si nul. J'ai l'impression que sous prétexte que c'est Tim Burton, on trouve ça nul désormais.

Faut arrêter de relancer cette rengaine à chaque Burton comme si c'était un martyr...

_________________
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