Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 13 Nov 2024, 07:31

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 162 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5 ... 11  Suivante
Auteur Message
MessagePosté: 09 Mai 2012, 12:46 
Hors ligne
Successful superfucker
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
Messages: 8711
Film Freak a écrit:


Ouais c'est franchement pas terrible, au mieux ça donne envie de revoir La mort vous va si bien de Zemeckis.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Mai 2012, 12:48 
Hors ligne
Oberkampf Führer
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 14:38
Messages: 15542
DPSR a écrit:
Ouais c'est franchement pas terrible, au mieux ça donne envie de revoir La mort vous va si bien de Zemeckis.


Ben putain si c'est ça le mieux, je passe.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Mai 2012, 14:54 
Hors ligne
Expert

Inscription: 04 Juin 2010, 12:55
Messages: 4352
Qui-Gon Jinn a écrit:
Y a tellement rien au ciné cette semaine que je vais peut-être y aller.

Y a "Saya Zamurai" qui vaut le coup.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Mai 2012, 16:22 
Hors ligne
Teacher

Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
Messages: 11667
*** J'AI TESTÉ POUR VOUS ***

D'emblée : pour tous ceux qui espèrent trouver dans ce film l'ombre d'un signe d'un possible regain d'inspiration chez Burton, passez votre chemin.


Une fois cela digéré...
C'est pas absolument honteux comme l'était Alice. Si les cinq premières minutes puent la purée numérique désincarnée, la suite reste à peu près digne. Je craignais la venue de Delbonnel, mais force est de constater que c'est finalement lui qui ramène Burton a une plastique plus fine, un peu moins dégueulante et indigeste, malgré les tons discos (l'explosion rose...). Y a au moins du boulot, quoi. Les SFX se tiennent globalement à carreau et effectivement, vers la fin (3 minutes hein, pas plus), l'ensemble prend une certaine ampleur en jouant sur l'imagerie de la maison hantée.

Pour le reste, le premier défaut est que c'est quand même incroyablement chiant. Le scénario est inepte et vide, le rythme amorphe, l'histoire absolument inintéressante.

Pour vous donner une idée : dans l'une des premières scènes, quand la bonne d'enfants s'entraîne à se présenter à sa future famille d'accueil alors qu'elle est chemin, elle dit dans le vide "Bonjour, je suis Véronica Ma...", hésite ; puis, voyant une affiche locale pour les sports d'hiver, réfléchit et dit "Bonjour, je suis Véronica Winters". Voilà, ça fait une scène. Et la plupart sont aussi palpitantes que ça.

C'est peu de dire que Burton n'a absolument rien à foutre de ce qu'il filme, et pourtant tant par l'intro que par ce qui suit, on se dit qu'il pourrait être le mieux placer pour peindre l'Amérique primitive, comme son pendant libéral seventies. Mais non, le film est désinvesti de bout en bout, et Burton laisse passer une à une les pépites potentielles de son univers - à commencer par le gamin, qui aurait pu donner des choses superbes, et qui ne fait ici que vaguement réveiller la dernière séquence, par l'un des seuls vrais jolis plans (la vision fugitive sur le seuil de la porte).

Parfois, on croit soudain Burton capable de capter quelque chose, comme lorsque les images des années 70, curieusement pâles et mélancoliques, viennent croiser la première fois sa caméra (la sobre venue en train, et le visage délavé de la nouvelle venue). Mais ça se renoie rapidement dans le désintérêt ambiant, et on finit par en conclure que ce genre de flashs n'est que l'effet du hasard.


Mais au final, le plus frappant, c'est surtout de voir à quel point l'humour, cet humour franc et généreux qui faisait sa patte, s'est transformé en cache-misère (et pas du cache-misère de haut niveau, hein : on est vraiment chez Les visiteurs). Dès qu'une scène laisse entrevoir le moindre potentiel, vite, on fait une blague. La blague devient la sortie de secours de tout investissement possible dans le film, de tout point de vue, de toute poésie.

Alors évidemment, à ce rythme, ça ne peut pas pisser bien loin.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Mai 2012, 16:30 
Hors ligne
tape dans ses mains sur La Compagnie créole
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22721
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
OK, refroidissement de TIÈDE à FROID.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Mai 2012, 16:32 
Hors ligne
Teacher

Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
Messages: 11667
De manière générale, prenez la bande-annonce, imaginez là en moins drôle (les gags fusent pas, juste quelques répliques par scène - c'est pas vraiment une comédie à proprement parler), et vous aurez une idée assez correcte du film.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Mai 2012, 16:33 
Hors ligne
Sweet Home
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:46
Messages: 7491
Localisation: Au soleil !
Tom a écrit:
De manière générale, prenez la bande-annonce, imaginez là en moins drôle (les gags fusent pas, juste quelques répliques par scène - c'est pas vraiment une comédie à proprement parler), et vous aurez une idée assez correcte du film.




Pourtant j'ai vu la bande annonce hier soir avant Hunger Games et ça refroidissait déjà pas mal !!!


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Mai 2012, 16:34 
Hors ligne
Teacher

Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
Messages: 11667
Ah mais oui, la BA refroidit, le film refroidit, Burton est refroidi, enterrons-le.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Mai 2012, 16:43 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23980
Tom a écrit:
*** J'AI TESTÉ POUR VOUS ***

D'emblée : pour tous ceux qui espèrent trouver dans ce film l'ombre d'un signe d'un possible regain d'inspiration chez Burton, passez votre chemin.


Une fois cela digéré...
C'est pas absolument honteux comme l'était Alice. Si les cinq premières minutes puent la purée numérique désincarnée, la suite reste à peu près digne. Je craignais la venue de Delbonnel, mais force est de constater que c'est finalement lui qui ramène Burton a une plastique plus fine, un peu moins dégueulante et indigeste, malgré les tons discos (l'explosion rose...). Y a au moins du boulot, quoi. Les SFX se tiennent globalement à carreau et effectivement, vers la fin (3 minutes hein, pas plus), l'ensemble prend une certaine ampleur en jouant sur l'imagerie de la maison hantée.

Pour le reste, le premier défaut est que c'est quand même incroyablement chiant. Le scénario est inepte et vide, le rythme amorphe, l'histoire absolument inintéressante.

Pour vous donner une idée : dans l'une des premières scènes, quand la bonne d'enfants s'entraîne à se présenter à sa future famille d'accueil alors qu'elle est chemin, elle dit dans le vide "Bonjour, je suis Véronica Ma...", hésite ; puis, voyant une affiche locale pour les sports d'hiver, réfléchit et dit "Bonjour, je suis Véronica Winters". Voilà, ça fait une scène. Et la plupart sont aussi palpitantes que ça.

C'est peu de dire que Burton n'a absolument rien à foutre de ce qu'il filme, et pourtant tant par l'intro que par ce qui suit, on se dit qu'il pourrait être le mieux placer pour peindre l'Amérique primitive, comme son pendant libéral seventies. Mais non, le film est désinvesti de bout en bout, et Burton laisse passer une à une les pépites potentielles de son univers - à commencer par le gamin, qui aurait pu donner des choses superbes, et qui ne fait ici que vaguement réveiller la dernière séquence, par l'un des seuls vrais jolis plans (la vision fugitive sur le seuil de la porte).

Parfois, on croit soudain Burton capable de capter quelque chose, comme lorsque les images des années 70, curieusement pâles et mélancoliques, viennent croiser la première fois sa caméra (la sobre venue en train, et le visage délavé de la nouvelle venue). Mais ça se renoie rapidement dans le désintérêt ambiant, et on finit par en conclure que ce genre de flashs n'est que l'effet du hasard.


Mais au final, le plus frappant, c'est surtout de voir à quel point l'humour, cet humour franc et généreux qui faisait sa patte, s'est transformé en cache-misère (et pas du cache-misère de haut niveau, hein : on est vraiment chez Les visiteurs). Dès qu'une scène laisse entrevoir le moindre potentiel, vite, on fait une blague. La blague devient la sortie de secours de tout investissement possible dans le film, de tout point de vue, de toute poésie.

Alors évidemment, à ce rythme, ça ne peut pas pisser bien loin.



oui, y a un peu de ça. La fin est vraiment bien, enfin il y a quelque chose je trouve. Le reste, j'avoue que j'ai déjà tout oublié.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Mai 2012, 17:03 
Hors ligne
Garçon-veau
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 08 Juil 2005, 15:48
Messages: 21351
Localisation: FrontierLand
Tom a écrit:
pour tous ceux qui espèrent trouver dans ce film l'ombre d'un signe d'un possible regain d'inspiration chez Burton, passez votre chemin.

Ah non mais tous ceux qui ont vu la bande-annonce, normalement, avaient déjà compris hein.

_________________
Netflix les gars, Netflix.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Mai 2012, 17:04 
Hors ligne
Teacher

Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
Messages: 11667
C'est comme jouer au loto, tu veux être là le jour où le miracle arrive.
Je risque cependant de commencer à me lasser après la 30ème daube...


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Mai 2012, 17:06 
Hors ligne
Garçon-veau
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 08 Juil 2005, 15:48
Messages: 21351
Localisation: FrontierLand
Ya quand même des trucs perdus d'avance.

Jouer au loto c'est bien beau, mais là en voyant la b.a. c'est comme si on te disait "t'as déjà 5 mauvais numéros mec".

_________________
Netflix les gars, Netflix.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Mai 2012, 17:07 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23980
ce n'est pas non plus si nul. J'ai l'impression que sous prétexte que c'est Tim Burton, on trouve ça nul désormais. Il y a quand même un univers, un ton, une originalité


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Mai 2012, 17:12 
Hors ligne
L'impertinent pertinent
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Juil 2005, 01:55
Messages: 11418
Localisation: Previously on Premiere
Karloff a écrit:
ce n'est pas non plus si nul. J'ai l'impression que sous prétexte que c'est Tim Burton, on trouve ça nul désormais. Il y a quand même un univers, un ton, une originalité


Ce qui est curieux avec Burton, c'est que chez un auteur, le film-somme arrive assez tard.
Lui tout était déjà dans Edward.

_________________
I think we're gonna need a helmet.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Mai 2012, 17:20 
Hors ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86808
Localisation: Fortress of Précarité
Karloff a écrit:
ce n'est pas non plus si nul. J'ai l'impression que sous prétexte que c'est Tim Burton, on trouve ça nul désormais.

Faut arrêter de relancer cette rengaine à chaque Burton comme si c'était un martyr...

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 162 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5 ... 11  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Frankenweenie (Tim Burton, 2012)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3, 4 ]

Karloff

47

5831

08 Nov 2012, 21:38

romain Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Zero Dark Thirty (Kathryn Bigelow, 2012)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 9, 10, 11 ]

Karloff

159

13023

11 Aoû 2013, 19:59

Mr Chow Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 56, 57, 58 ]

Film Freak

857

63790

17 Jan 2021, 21:32

Le Cow-boy Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Les Noces funèbres de Tim Burton (Tim Burton - 2005)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 5, 6, 7 ]

Mufti

92

10473

13 Déc 2006, 19:27

gould Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Age of Shadows (Kim Jee-woon, 2016)

Film Freak

2

227

20 Oct 2023, 10:34

Mr Degryse Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Wrestling with Shadows (Paul Jay - 1998)

jaimebonlesflutes

2

1226

25 Juil 2008, 09:11

jaimebonlesflutes Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Sherlock Holmes 2 : A game of shadows (Guy Ritchie - 2011)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

karateced

40

5409

06 Fév 2012, 11:45

boultan Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. What We Do in the Shadows (Taika Waititi & Jemaine Clement, 2014)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Film Freak

35

4271

01 Nov 2015, 10:06

Prout Man Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Big Eyes (Tim Burton - 2014)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

DPSR

20

3843

23 Juil 2021, 22:31

Qui-Gon Jinn Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Big Fish (Tim Burton, 2003)

Baptiste

6

3036

27 Jan 2009, 20:34

juLILO Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Google [Bot], Majestic-12 [Bot] et 1 invité


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web