Forum de FilmDeCulte

Rassure-moi, tu skipperas Jack, hein?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

No soucy.

Voici ce que je compte(re)voir :

Dementia 13 *
La Vallée du bonheur
Les Gens de la pluie *
Le Parrain 1, 2, 3 *
Conversation secrète
Coup de cœur
Rusty James *
Cotton Club *
Jardins de pierre
Tetro

* : ceux que j'ai en DVD (sauf pour Cotton club, il s'agit d'un Divx).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Pour ma part, je "skip" tout ce qui vient après Le Parrain 3 (sauf Tetro que j'ai pas vu).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

J'ai pas skippé Burn After Reading.

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Faut se les tapper quand même, dans ses premiers y'a pas mal de films un peu chiants je trouve, surtout les enchaîner ça doit être un peu indigeste je pense.

La cadence sera certainement moins élevée que celle de FF, donc ça ira.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Zzzzzzzzzz...

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N'écoutez pas Film Freak

La vieille excuse que tu nous ressortiras encore dans 20 ans.

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N'écoutez pas Film Freak

Ha bah forcément, vu qu'ils nous pondent 500 films par an de l'autre coté de l'Atlantique !

(dites je ne dois quand même pas préciser que c'était une blague à l'encontre de Freak, non?)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Non et non.

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Si on parle de rétro genre "tout tout voir", la rétro Hitchcock devrait être du niveau "supplice de Saw" donc je te comprends.
Mais pour Welles, ça devrait quand même se faire sans trop s'endormir (j'en ai pas vu la moitié, personnellement)

Certains films de Welles sont bien plus "soporifiques" que n'importe quel Hitchcock. La seule différence si on veut se faire une rétro, c'est qu'il y en a un qui a fait 12 films et l'autre plus de 50...

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N'écoutez pas Film Freak

Le cinéma américain contemporain, tu le maitrises mieux que personne maintenant. C'est bon là, it's time to move on.

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N'écoutez pas Film Freak

Jamais vu un film des frères Coen malgré qu'ils semblent être une référence du cinéma actuel.
Bref, dimanche soir, France 2 diffusait "No country for old men" : c'était l'occasion; la critique était excellente même si je n'ai pas pour habitude de m'y fier. J'ai dû quand même me pousser pour aller sur France 2 ; l'histoire ne me tentait pas des masses et le début Javier Bardem (que j'ai connu beaucoup plus marrant) étranglant le flic ne m'a pas franchement enthousiasmé. C'est pas trop le genre de scène que je recherche en ce moment.
Je me suis accrochée au canapé, histoire de pas filer à l'anglaise, et j'ai tenu bon.
Ca fait longtemps qu'un acteur ne m'avait pas flanqué une telle pétoche. Dans ce film, Javier Bardem offre un superbe condensé de Dracula, Jack l'Eventreur, Freddy et j'en passe . Il est proprement effrayant avec son regard complètement vide et sa logique à faire frémir. Le dialogue qu'il mène avec le patron de la station-service fait froid dans le dos. Ce qui me dérangeait dans tout ça, c'était sa coupe de cheveux totalement ringarde qui aurait dû me faire plier de rire mais même ça, ça finissait par me donner les chocottes et aussi sa manière très personnelle d'ouvrir les portes.
En face, Josh Brolin, en cow-boy pas très catholique malgré tout, ex-combattant du Vietnam et donc teigneux de par le fait; pas vraiment impressionné par le zombie de service à qui il tient tête et on se prend à espérer :il va bien finir par avoir sa peau !
Ca doit pas exister une telle fin dans le monde des Coen et, effectivement, ça n'existe pas : le zombie s'en sort, même un banal accident de voiture (ce qu'on appelle le grain de sable) n'aura pas raison de lui; il s'en sort donc après avoir flingué tout le monde, surtout n'oublier personne, hein !
Sauf notre Tommy Lee Jones à nous, toujours aussi buriné, toujours aussi désabusé et sarcastique, illustrant à lui tout seul le titre du film que, pour ma part, je traduirais ainsi : Pas de place pour les vieux !!

Bon, j'ai pas fait de cauchemars depuis, tout va bien

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk