Forum de FilmDeCulte

EZACTEMENT.

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Netflix les gars, Netflix.

Moi c'est précisément ce qui me gêne. Même quand c'est bon, ça pèse pas lourd. C'est habilement fichu, comme tu dis (mais raté des fois aussi style O Brother ou The Barber), mais ça m'apparaît un peu inconséquent en fin de compte.
Du coup, je crois que je préfère leurs "tentatives plus ambitieuses, amphigouriques". Parce que leur cinéma est souvent dans la distance donc je ne m'y attache pas et ça sonne souvent creux. Par conséquent, il y a des films que j'avais aimé sur le coup et que j'ai com-plète-ment oublié (True Grit par exemple).


Fargo, ça raconte quelque chose, là où Miller's Crossing et The Big Lebowski (qui restent parmi ceux que je préfère) pas vraiment.
Avec Barton Fink, No Country for Old Men, A Serious Man et Inside Llewyn Davis (qui a bizarrement bien vieilli), c'est le plus "profond", celui où il y a un peu de substance quoi (même si je trouve Barton Fink et A Serious Man relou et moins réussis que certains de leurs films moins ambitieux).

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Ouais mais en l'occurrence, je parlais pas d'amphigourique dans le cas des frères Coen (qui ne sont pas David Lean) car c'est un cinéma toujours pris dans une ironie qui tend plus ou moins vers le mesquin. J'adore en principe tout ce qui est satire et ironie mais je trouve qu'ils versent un peu trop dans l'"hénaurme" et le mécanique. J'avais bien aimé Intolérable Cruauté car même si ça pesait peu, ils y avaient trouvé un bon équilibre mais je l'ai vu il y a plus de cinq ans maintenant.
Je reconnais leur talent mais je note aussi que leurs films ne suscitent même pas ici une franche, franche unanimité ou enthousiasme par rapport à la réputation dont ils jouissent et on est nombreux à être gêné par cette ironie un peu facile.
Je dois avouer par la même occasion que leur "grand retour en forme", No Country For Old Men, m'avait laissé de marbre et que j'avais trouvé ça très très étriqué.

Agréablement surpris par le film, bien éloigné de ce que vend sa bande-annonce, à savoir une comédie typiquement coenienne, avec de l'ironie, de la moquerie, du second degré, de la parodie, etc. C'est quelque chose qui m'a toujours gêné chez eux et que j'avais peur de retrouver ici.
Je m'attendais notamment à voi des pastiches lourds du cinéma des années 50 et j'ai été heureux de plutôt trouver des pastiches en forme d'hommage rigoureux.
J'ai lu sur SensCritique un avis qui résume parfaitement pourquoi j'ai apprécié ce film, et pas Burn After Reading :



Justement, toutes les scènes de reconstitution de western ou de comédie musicale n'aspirent pas au ridicule. Celle avec Channing Tatum, fabuleux, n'aurait pas dépareillé dans une comédie musicale de l'âge d'or. Des marins dansent et chantent, donc c'est kitsch, ça fait sourire, mais comme fait sourire un film comme "On the town". Il n'y a pas de décalage. C'est rare un premier degré pareil aujourd'hui.

Les scènes hors tournage sont plus typiques de leur cinéma, même j'y ai vu moins de satire qu'habituellement. C'est lorsqu'ils versent là-dedans, avec les personnages ratés de Scarlett Johansson (très mauvaise, comme d'habitude) ou Tilda Swinton que le film tourne en rond et n'amuse plus.

Bref, totalement inconséquent mais je pourrais le revoir avec plaisir.

Boh...?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Elle plombe tous les films où elle apparaît. Aucune légèreté ou subtilité dans son jeu, c'est un mammouth.

Tu retires tout de suite ce que tu viens de dire sur Scarlett.
Pas aimé dans Match Point? Lost in Translation? Ghost world? Vicky Cristina Barcelona? Don Jon? Under The skin? Le Dahlia noir?

Ouhla, pas d'accord! Je la trouve franchement excellente et irréprochable dans Lost in Translation, Vicky & Match Point, Under the Skin, sans oublier Her...!
(Bon, je n'ai pas vu Avengers, Lucy et autre popcorneries...)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je trouve qu'elle fut intéressante mais qu'effectivement depuis son passage dans les grosses productions, elle est bien moins douée. Je l'aime bien dans L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, lost in translation, ghost world, la jeune fille à la ferme, match point.

Par contre, je la trouve très mauvaise mais bonne ( bien moulée dans son costume) dans les Marvel. Elle a un quasi non jeu dans Under the skin mais comme elle est à poil cela passe. elle me gâche we bought a zoo, etc.

Je suis stupéfait par la cote dont il jouit, je l'avais trouvé moyen à l'époque et le revoir quelques années plus tard ne m'a pas fait changer d'avis.

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There is no such thing in life as normal

J'avais adoré à l'époque. La revoyure récente a fait diminuer mon enthousiasme. Cela reste un bon film. Surtout grâce aux acteurs.

Comme trop souvent chez les Coen, je le trouve affreusement inégal, fonctionnant surtout par scènes, par blocs.

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CroqAnimement votre

C'est clairement mal fichu.

L'écriture est plutôt décousue, agençant assez mal ses différentes trames, abandonnant certains personnages trop longtemps, ne liant pas de manière suffisamment satisfaisantes les différents personnages à l'intrigue principale de Mannix et le kidnapping a quelque chose de décevant dans son traitement (enquête, résolution).

De même, les scènes s'étirent souvent de manière inutile, comme une production Apatow. De la même manière qu'Apatow laisse durer les scènes par amour pour l'improvisation de ses comédiens en roue libre, les Coen rendent hommage in extenso aux différents genres, ce qui donne lieu à de longs numéros qu'il n'est absolument pas nécessaire de montrer dans leur intégralité (les séquences avec Scarlett Johansson et Channing Tatum) et à des digressions longuettes (Laurence Laurentz et Hobie Doyle).

Et pourtant, le film m'est sympathique.

Déjà, parce que lesdites séquences débordent de charme (voir Tatum danser me file toujours le sourire aux lèvres #mancrush) et d'humour (toute la discussion digne d'une blague avec le rabbin, le prêtre, le pasteur et le patriarche est géniale) mais aussi parce que ces scènes informent le parcours christique du protagoniste campé par Josh Brolin, manager du studio, soumis à la tentation, qui prend tous les péchés sur lui parce qu'il croit, en dépit des acteurs de merde, en dépit des ragots, en dépit du capitalisme et du système, en cette vérité "écrite non pas avec des mots mais avec de la lumière" qu'est le cinéma.

Si la réflexion politique paraît quelque peu superficielle en fin de compte, le propos sur le 7e art comme religion est sincère et parlant.

En tout cas, moi ça m'a parlé.

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Je n'ai pas vraiment saisi l'intérêt du film, mais j'étais fatigué et j'ai dormi durant le loooonnnnng numéro de danse de Tatum. La musique est trop forte et trop envahissante pendant le film mais je lui reproche surtout son humour lourdingue et son absence de trame narrative.
Le chien qui s'appelle "Engels", la valise remplie d'argent qui tombe à l'eau, Clooney qui coince son épée partout ou qui oublie le dernier mot de sa critique, le rôle de Tilda Swinton tout ça est facile et/ou visible à des kilomètres. J'étais un peu peiné.
Les reconstitutions de films d'époque sont quand même assez parodiques, malgré l'hommage sincère qui est rendu au cinéma; ça ne ressemble à rien de ce qui fut produit à l'époque
L'affiche est mensongère, Jonah Hill apparaît peut-être une minute de plus que dans la bande-annonce. Scarlett Johansson est en effet très mauvaise.

1/6

mais comme me l'a dit un ami hier "tu n'as pas aimé? ça veut dire que c'est bien. On ira le voir."

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."