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MessagePosté: 11 Fév 2011, 14:49 
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Ozymandias a écrit:
Film Freak a écrit:
IBA specified ingredients

* 5 cl Vodka
* 2 cl Coffee liqueur
* 3 cl fresh cream

Preparation : Pour coffee liqueur and vodka into an Old Fashioned glass filled with ice. Float fresh cream on top and stir slowly.


Tu me soules quand tu fais ton encyclopédie ! Je sais que c'est de la crème ! Et c'est trop lourd. Alors lait.

Je ne corrigeais pas, je donnais juste la recette. Calme ta joie.

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MessagePosté: 11 Fév 2011, 14:56 
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Oberkampf Führer
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Film Freak a écrit:
Je ne corrigeais pas, je donnais juste la recette. Calme ta joie.


Recette que je connais. Calme ton wikipedia.


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MessagePosté: 11 Fév 2011, 15:06 
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Arnotte a écrit:
On voit le Dude galérer à clouer une espèce de bûche au sol, avec quinze mille clous.. Puis il met la chaise en oblique, entre la bûche et la poignée de porte (pour se protéger des cambrioleurs). Mais l'instant d'après, la porte s'ouvre (et la chaise tombe par terre). Ce truc passe quasi inaperçu mais la première fois j'ai presque vomi de rire.

Pour qu'on comprenne bien, le Dude semble avoir oublié, ou est trop con/défoncé pour se rappeler que sa porte d'entrée se tire vers l'extérieur au lieu de se pousser vers l'intérieur, ce qui est peu commun, et pourrait faire référence à ce plan de Double Indemnity :

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann


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MessagePosté: 11 Fév 2011, 21:01 
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Schtroumpf sodomite
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Film Freak a écrit:
Bon sinon, personne pour me suivre sur ça :
Citation:
Comme je l'ai évoqué dans mes avis sur les deux précédents films, je commence à trouver finalement un peu répétitif le cinéma des frangins, les intrigues de faux malfrats improvisés à la petite semaine, l'humour des dialogues composés d'expressions locales et/ou d'accents, la mécanique volontairement simplette de leurs récits, de leur mise en scène, etc.
Peut-être est-ce moi qui n'accroche pas assez à leur univers mais je sais pas, je parlais plus tôt de la difficulté à distinguer chez eux films mineurs et films plus ambitieux, et je ne peux m'empêcher de penser que c'est lié quand je réalise que j'ai tendance, à force, à trouver leurs films un peu inconséquents au final.
A part Barton Fink, qui reste sans doute celui que j'ai le moins apprécié en tant que spectateur, d'un point de vue "plaisir direct" durant la séance, mais qui développe des thèmes importants et intéressants et s'impose justement par cette difficulté d'accès, je peine à trouver leurs oeuvres vraiment marquantes. Ca fait son taf de comédie et ça va pas beaucoup plus loin pour moi.


Tetsuo?


Oui, je suis assez d'accord. Disons que dans leurs films il y a quelque chose d'à la fois virtuose et anecdotique (ce qui doit être un peu lié d'ailleurs). Moi, c'est le côté mécanique bien huilée qui a commencé à me souler, l'application d'un savoir faire qui s'est beaucoup rôdé avec le temps (c'est pour ça que je trouve qu'il y a quand même un peu de fraicheur dans leurs premiers films). Mais très honnêtement, au-delà de l'aspect formel très maitrisé (et la maitrise, au bout d'un moment, ça emmerde), ils n'ont pas grand-chose à dire.

Concernant le film, j'avais adoré quand je l'ai découvert au cinéma (hurlage de rire durant la scène où John Goodman _quand même un acteur exceptionnel_ défonce la Ferrari). Je serais assez curieux de le revoir aujourd'hui.

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MessagePosté: 11 Fév 2011, 21:18 
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Y a-t-il films plus différents que Raising Arizona et The Barber ? Miller's Crossing et O'Brother ? The Big Lebowski et No Country ? Les Coen sont chaque fois à 100% avec leurs personnages, à 100% dans leur histoire, à 100% pour le plaisir de leur spectateur, et se permettent pourtant un ton singulier, un humour loin d'être mainstream, et une mise en scène protéiforme, chaque fois adaptée, toujours irréprochable, souvent inventive. Que l'on accroche pas à 100% en tant que spectateur, pas de souci... d'autant que chaque film est bien différent des autres. Mais faut pas pousser sur certaines critiques. Ils n'en sont pas encore à la caricature et peuvent surprendre chaque fois, ils n'usent pas non plus de recettes magiques. Ils ont probablement l'une des plus belles filmographies contemporaines... Pour ce qui est des termes "virtuose", "savoir faire", "maîtrise", j'en ai un peu marre de les voir utilisés de façon péjorative, comme on le fait habituellement pour Spielberg, Scorsese, Nolan, Gray et quelques autres, trop brillants, trop "surdoués" (comme si le talent, lorsqu'il est ostensible, rendrait subitement la chose condamnable). Quant au "ils n'ont pas grand-chose à dire", je ne saisis pas bien... Que devraient-ils avoir à dire ? Pour le moins, ils communiquent avec le grand nombre sans niveler par le bas, et transmettent la notion de plaisir. Le plaisir de faire du cinéma, le plaisir d'être spectateur... c'est déjà pas mal.

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MessagePosté: 11 Fév 2011, 21:50 
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Z a écrit:
Mais faut pas pousser sur certaines critiques. Ils n'en sont pas encore à la caricature et peuvent surprendre chaque fois, ils n'usent pas non plus de recettes magiques.

Caricature, non. Répétition, oui.
Si y avait pas No Country et A Serious Man, ça sentirait un peu l'épuisement...
Je reconnais qu'ils renouvellent leur forme, mais comme je disais plus haut, les histoires de criminels ratés traité avec le petit décalage là, ça commence à bien faire.

Citation:
Quant au "ils n'ont pas grand-chose à dire", je ne saisis pas bien... Que devraient-ils avoir à dire ?

Bah y a pas beaucoup de fond quand même dans leur cinéma je trouve...j'ai pas encore tout revu là mais si t'enlèves Barton Fink, c'est pas très profond je trouve thématiquement.

Citation:
Pour le moins, ils communiquent avec le grand nombre sans niveler par le bas, et transmettent la notion de plaisir. Le plaisir de faire du cinéma, le plaisir d'être spectateur... c'est déjà pas mal.

Oui. C'est pas à un fan de Michael Bay que tu vas apprendre ça. Mais cette absence de fond, cette absence d'émotion, c'est ce qui me bloque. Pour moi, c'est aussi ce qui fait un grand cinéaste.

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MessagePosté: 11 Fév 2011, 22:40 
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Film Freak a écrit:
Caricature, non. Répétition, oui.


Yeah, well, you know, that's just, like, your opinion, man.

Citation:
Bah y a pas beaucoup de fond quand même dans leur cinéma je trouve...j'ai pas encore tout revu là mais si t'enlèves Barton Fink, c'est pas très profond je trouve thématiquement.


Ce sont des spécialistes du polar baroque ou de la comédie loufoque, donc bon... Tu trouveras des gens pour trouver que Bay tourne en rond, que Burton tourne en rond, que Allen tourne en rond etc, que ce soit justifié ou non. Les Coen font ce qu'ils savent bien faire, et j'ai hâte de les voir attaquer d'autres genres encore, après le western.

Citation:
Mais cette absence de fond, cette absence d'émotion, c'est ce qui me bloque. Pour moi, c'est aussi ce qui fait un grand cinéaste.


Ok, je vois. C'est différent pour chacun, cela dit.

Ce qui compte pour moi, c'est leur talent d'écriture, de direction d'acteurs et de mise en scène. A partir de là ils peuvent s'atteler aux sujets qu'ils veulent, légers ou pas, émotionnels ou non. Je n'ai plus 20 ans, je recherche moins à être aspiré par un film qu'à ressentir la puissance d'un découpage, même sur quelques séquences uniquement (tant que l'ensemble est bon). Je ne suis plus en quête de cinéastes préférés, mais d'excellents films, peu importe où je les trouve. Dans leur filmo il y a un peu de tout, c'est là-dessus que je réagissais, et y a franchement de quoi piocher dedans...

Et puis j'aime cette liberté singulière qui leur est offerte, et je ne désespère pas de reprendre mon pied devant les prochains films comme ça m'est arrivé devant les séquences muettes de No Country dernièrement.

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MessagePosté: 11 Fév 2011, 22:49 
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Z a écrit:
Film Freak a écrit:
Caricature, non. Répétition, oui.


Yeah, well, you know, that's just, like, your opinion, man.

Et vice versa.

Citation:
Ce sont des spécialistes du polar baroque ou de la comédie loufoque, donc bon... Tu trouveras des gens pour trouver que Bay tourne en rond, que Burton tourne en rond, que Allen tourne en rond etc, que ce soit justifié ou non.

Bay fait de l'action, c'est pas pareil, et de toute façon, je le range pas parmi les grands non plus...
De toute façon, tu réponds un peu à côté là, je reproche plus tant la répétition que l'absence de fond.

Citation:
Les Coen font ce qu'ils savent bien faire, et j'ai hâte de les voir attaquer d'autres genres encore, après le western.

Ils ont évoqué un film d'horreur, concrétisant une envie que j'avais eu après avoir vu No Country.

Citation:
Ce qui compte pour moi, c'est leur talent d'écriture, de direction d'acteurs et de mise en scène. A partir de là ils peuvent s'atteler aux sujets qu'ils veulent, légers ou pas, émotionnels ou non. Je n'ai plus 20 ans, je recherche moins à être aspiré par un film qu'à ressentir la puissance d'un découpage, même sur quelques séquences uniquement (tant que l'ensemble est bon). Je ne suis plus en quête de cinéastes préférés, mais d'excellents films, peu importe où je les trouve. Dans leur filmo il y a un peu de tout, c'est là-dessus que je réagissais, et y a franchement de quoi piocher dedans...

Ah c'est sûr. Y a un talent indéniable et si je perce un jour, je leur volerai des idées, c'est garanti...mais c'est pour là que ça s'arrête pour moi la "simple" puissance d'un découpage...j'ai besoin que ça provoque autre chose en moi...la technique de JFK ou de Any Given Sunday est impressionnante mais il s'en dégage autre chose qui me reste après...qui me marque.
Si un film des Coen me fait rire ou me tend, ça ne dure que le temps de la séance et j'ai jamais envie de les revoir en fait.

Citation:
Et puis j'aime cette liberté singulière qui leur est offerte, et je ne désespère pas de reprendre mon pied devant les prochains films comme ça m'est arrivé devant les séquences muettes de No Country dernièrement.

Voilà, c'est ce que je retiens de mieux en fait...l'un des rares trucs chez eux qui m'a marqué (putain de séquences casse-couilles avec Tommy Lee Jonezzzzzz).
Y a du POIDS. Ca reste en tête une fois les lumières rallumées.

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MessagePosté: 11 Fév 2011, 23:02 
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Film Freak a écrit:
De toute façon, tu réponds un peu à côté là, je reproche plus tant la répétition que l'absence de fond.


Bah je peux difficilement te convaincre, ou te prouver quoi que ce soit, parce que c'est hyper subjectif comme critique. D'autant que je ne suis pas leur plus grand fan. L'absence de fond... je sais pas. Je trouve ça un peu injuste comme critique. Après avoir fait joujou comme des gosses, ils y viendront bien un jour, non ? On a longtemps fait ce reproche à Spielberg par exemple, et on s'est moqué quand il a essayé, on a même pensé qu'il le faisait en se forçant, pour décoller son étiquette. Le fond chez Burton est un peu similaire : c'est obscure et personnel. Enfoui, en miroir déformant. Les Coen ne ruminent pas leur enfance eux, mais leur pays, les gens simples, la réussite, le bonheur, le crime... Ils s'intéressent tout de même beaucoup à leur société, mais avec cynisme. Y a rien de politique, rien de philosophique, mais il ne me semble pas que leurs obsessions soient volées à d'autres. Les récurrences de leur cinoche ne te passionnent peut-être pas, c'est tout. Mais c'est pas moins personnel que les Kevin Smith ou les Judd Apatow. Moins égocentrique, mais pas moins personnel.

Citation:
la technique de JFK ou de Any Given Sunday est impressionnante mais il s'en dégage autre chose qui me reste après...qui me marque.
Si un film des Coen me fait rire ou me tend, ça ne dure que le temps de la séance et j'ai jamais envie de les revoir en fait.


Fargo et No Country parviennent pour moi à se glisser dans ce petit sanctuaire, bien qu'ils soient loin de Stone ou Mann. Mais bon, pareil pour Tarantino par exemple. Faut accepter que ces mecs n'aient pas les mêmes ambitions, voilà tout, non ?

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MessagePosté: 11 Fév 2011, 23:24 
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Z a écrit:
Film Freak a écrit:
De toute façon, tu réponds un peu à côté là, je reproche plus tant la répétition que l'absence de fond.


Bah je peux difficilement te convaincre, ou te prouver quoi que ce soit, parce que c'est hyper subjectif comme critique.

Mmmm c'est plutôt objectif, non?

Citation:
D'autant que je ne suis pas leur plus grand fan. L'absence de fond... je sais pas. Je trouve ça un peu injuste comme critique. Après avoir fait joujou comme des gosses, ils y viendront bien un jour, non ?

15 films déjà là quand même...

Citation:
On a longtemps fait ce reproche à Spielberg par exemple, et on s'est moqué quand il a essayé, on a même pensé qu'il le faisait en se forçant, pour décoller son étiquette.

Quand je parle de fond, je parle pas de fond genre "parlons de choses sérieuses", pour moi y a du fond dans E.T.

Citation:
Les Coen ne ruminent pas leur enfance eux

Jusqu'à A serious Man.

Citation:
mais leur pays, les gens simples, la réussite, le bonheur, le crime... Ils s'intéressent tout de même beaucoup à leur société, mais avec cynisme. Y a rien de politique, rien de philosophique, mais il ne me semble pas que leurs obsessions soient volées à d'autres.

Non, c'est sûr mais je trouve ça assez limité en fait...j'ai l'impression qu'ils n'ont QUE ce sujet en fait (excepté dans Barton Fink donc).
A côté, si on réutilise l'exemple de Spielberg, on a un mec avec près d'une dizaine de thèmes récurrents...et même s'ils reviennent, c'est avec un point de vue différent.
Disons que le "propos" sur la société, les gens simples, le crime, la réussite d'un film comme Raising Arizona et celui d'un film comme Fargo est le même...la forme change, le (peu de) fond ne bénéficie pas d'un traitement très différent.

Citation:
Les récurrences de leur cinoche ne te passionnent peut-être pas, c'est tout.

Sans doute.

Citation:
Mais c'est pas moins personnel que les Kevin Smith ou les Judd Apatow. Moins égocentrique, mais pas moins personnel.

Je dis pas le contraire...d'ailleurs c'est marrant comme ceux qui semblent être leurs plus personnels sont aussi les moins facile d'accès (Fink, Serious).

Citation:
Fargo et No Country parviennent pour moi à se glisser dans ce petit sanctuaire, bien qu'ils soient loin de Stone ou Mann. Mais bon, pareil pour Tarantino par exemple. Faut accepter que ces mecs n'aient pas les mêmes ambitions, voilà tout, non ?

C'est pas faux pour Tarantino, tiens...c'est sans doute aussi pourquoi je ne mets qu'un seul 6/6 dans sa filmo...après, son style me parle davantage.
J'accepte qu'ils n'aient pas les mêmes ambitions mais du coup leur cinéma m'intéresse moins.

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MessagePosté: 11 Fév 2011, 23:36 
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Film Freak a écrit:
Quand je parle de fond, je parle pas de fond genre "parlons de choses sérieuses", pour moi y a du fond dans E.T.


Je suis d'accord avec toi, pour autant peu de spectateurs y voyaient autre chose qu'un spectacle pour enfants. Donc même si objectivement c'est là, faut avoir la volonté d'aller le chercher. Faut avoir cette envie de transformer le réalisateur en auteur, faut espérer que les cinéastes parlent d'eux dans leur film. Peut-être aussi que les Coen n'ont pas trop de problèmes à régler avec leur vie, leur enfance, leur avenir, et qu'ils se contentent d'explorer les films qu'ils aiment. Comme des sales gosses. Il n'y a pas d'aspect cathartique dans leur cinéma (sauf Barton Fink, et peut-être A Serious Man, pas encore vu). C'est peut-être ce qui manque pour adhérer. D'ailleurs ils ne s'apitoient jamais, n'usent que de cynisme et d'humour noir pour faire rire, ne se prennent jamais très au sérieux. Comme tu dis, ça manque de gravitas, il y a beaucoup de distance, mais ça ne me dérange pas. Au contraire, ça change, et ça les rend un peu plus à part.

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MessagePosté: 11 Fév 2011, 23:38 
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Sans doute mais voilà, oui, tu mets le doigt dessus, cette distance qu'ils ont sur leurs personnages, c'est aussi le truc qui moi me tient à distance.

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Film Freak a écrit:
Sans doute mais voilà, oui, tu mets le doigt dessus, cette distance qu'ils ont sur leurs personnages, c'est aussi le truc qui moi me tient à distance.


C'est clair que d'un point de vue empathie du spectateur, ils ne font aucun effort, en tous cas jamais l'effort de le draguer. C'est ce qui, bien souvent il faut l'avouer, est merdé dans les 3/4 des films, cette imposition de l'identification du personnage. Eux ils prennent ce risque, et ça les rend distants. Sans toutefois se croire au-dessus de leurs personnages, qu'ils aiment beaucoup. Mais du coup leurs personnages, leur destin accrochent moins qu'ailleurs. Reste à admirer la plastique, l'humour et tout l'emballage, qui peut agacer, lasser (comme l'expliquait Tetsuo) ou même laisser hermétique. Mais je sais qu'à chaque fois que je me suis impliqué plus que de raison dans un de leurs films (étude de la mise en scène dans Raising, étude des thématiques de The Barber et lien avec L'Etranger de Camus, étude de la mécanique d'écriture de Fargo, de la mise en scène muette de No Country...), c'est parce que je l'ai voulu. Ils ne sont pas venus me chercher. Cela dit, si on aime, et qu'on plonge, y a plein de choses assez passionnantes à décortiquer (surtout dans le "savoir faire", le storytelling, le découpage). Moi ça m'emporte.

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MessagePosté: 11 Fév 2011, 23:59 
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sponge a écrit:
D'ailleurs il y a quelques mois en regardant la parodie X (avec le sosie de Xcapist qui fait Jesus)


:shock:

Décidément, il est partout!


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MessagePosté: 12 Fév 2011, 00:16 
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Z a écrit:
Cela dit, si on aime, et qu'on plonge, y a plein de choses assez passionnantes à décortiquer (surtout dans le "savoir faire", le storytelling, le découpage). Moi ça m'emporte.


Mais j'ai du mal à comprendre ce qui peut t'emporter dans le storytelling et le découpage, s'il n'y a rien derrière, si ça ne dit rien ?

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