Forum de FilmDeCulte

Si ouais, je vois ce que tu veux dire. C'est pas faux. Je pense que ça tient principalement à leur humour, et plus généralement cette approche assez désinvolte en apparence de leur(s) sujet(s). C'est aussi pour ça, je pense, que No Country sort un peu du lot.


Ouaip.

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Bof, ni plus ni moins que Burton, Gilliam... Spielberg... Eastwood... tu prends n'importe qui avec un univers ou une patte reconnaissable... Apatow, Allen... Bay... Je crois au contraire que pour aimer passionnément les Coen, faut aimer passionnément leurs références, ou du moins la réussite de leur digestion. Ce qui m'étonne au fond, c'est leur reconnaissance aux Oscars. (Bon, en fait je me l'explique, puisque c'est avec Fargo qu'ils ont déboulé, avec la caution "fait divers"... et depuis il y sont restés).



C'est aussi sûrement une question d'âge. Je les kiffe bien plus à 30 qu'à 20 ou 25 ans.

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I think we're gonna need a helmet.

Spielberg, Eastwood, Bay, Apatow et Burton c'est beaucoup moins marqué comme univers tout de même. Leurs univers me paraissent plus universels.
Je suis plus d'accord pour Allen et surtout Gilliam (avec qui j'ai du mal aussi, tiens)

Ces exemples n'étaient pas là pour la spécificité de leur univers, mais pour répondre au fait que l'"on trouve autant d'amateurs et détracteurs de leur cinéma parmi les "vrais cinéphiles" que parmi ceux qui ne s'intéressent pas plus que ça au cinéma".



Je veux dire : au-delà de la tonalité, de l'univers ou des thématiques récurrentes d'un cinéaste, les cinéphiles sont assez systématiquement pour ou contre, si l'on exclut les mastodontes Kubrick-Welles-Coppola etc.

Maintenant, j'ai toujours reconnu par exemple que je n'étais pas fana des Burton-Gilliam-Jeunet-Jackson-Del Toro, et des univers merveilleux ou déconnectés de la réalité, avec du grand angle ou des mouvements d'appareils amples, très dessin-animé, comme aussi les Coen dans Raising Arizona. Y a des tas d'exemples. Je sais que je suis assez hermétique à ce style de filmage et ces thèmes... pourtant je reconnais que la plupart de leurs films sont bien faits et méritent d'être défendus, et de temps en temps, je parviens à filer un 6/6. Mais un 6/6 qui me parait en paille si je le compare à d'autres 6/6 comme Taxi Driver ou Heat. J'aime en parler, mais je n'aime pas les voir. Il y a comme une certaine objectivité à en dire du bien, et une subjectivité évidente à les subir pendant que je les regarde. Mais plus je vieillis, et plus ces films font leur chemin jusqu'à moi, et j'accepte de mieux en mieux les univers fantaisistes.

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I think we're gonna need a helmet.

Je rejoins ceux qui ne pigent pas vraiment le culte. Je trouve ça drôle (quoique beaucoup moins à la seconde vision), mais tellement décousu... J'admire surtout le personnage principal ainsi que sa bande de branleurs, mais l'intrigue me semble sans intérêt, avec un gros passage à vide en son milieu.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Oui c'est clairement mon film préféré. Et pas pour l'aspect "drogue-alcool-ado", j'ai du le voir avant ma première cuite c'est dire.
J'adore tout dans ce film. C'est drôle, c'est non-sense, c'est je m'en foutiste, c'est maîtrisé à la virgule près, plusieurs visions sont nécessaires pour vraiment tout saisir. D'ailleurs il y a quelques mois en regardant la parodie X (avec le sosie de Xcapist qui fait Jesus), on se rend vraiment compte que tout le film est bourré de sous-entendus sexuels, c'est assez incroyable, le porno se contente de rajouter 2-3 phrases et ça part en cul "naturellement".
Et la BO est incroyable oui.

Et depuis que j'ai goûté le Russe Blanc c'est devenu ma boisson préférée.

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La première fois, même si j'ai parfois ri, je me suis surtout ennuyé.

La seconde, ben pareil en fait ...

J'aime beaucoup certains gags, nettement moins d'autres - les cendres, avec le gamin et la voiture, au mieux sans intérêt à mes yeux.

L'hommage à des films comme Le Grand Sommeil ou plus généralement aux romans de Chandler me semble évidente.

Sinon, pour en revenir à No Country, je ne trouve pas qu'il se démarque tant cela des autres opus des frères Coen, il y a la coupe ridicule de Bardem, le personnage, notamment l'accent, de Harrelson ...

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There is no such thing in life as normal

Ah faut que je goûte ça. C'est vodka / liqueur de café / crème liquide, c'est ça ? C'est pas un peu écoeurant ?

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Que lire cet hiver ?
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Ah j'adore !

Ok, j'ai prévu de me défoncer à la vodka ce soir, ça tombe bien

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Rassure-moi, tu l'as bien découvert en VO hein.............?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Complètement d'accord. Le personnage de Jones fait écho à celui de McDormand dans Fargo, les dialogues sont tous drôles dans le confort du siège de cinéma / horriblement glaçants si l'on se retrouvait en face des persos. Il y a le même humour du détournement et de la déconstruction des clichés du genre, avec la reprise des mécanismes qui offre autant de suspense que de possibilités de rire nerveusement, et la profusion de détails drôles/flippants : le lizeret sous la porte qui disparaît, le transpondeur qui fait bip-bip, les mises à mort, le premier étrangement long et douloureux avec les traces de gomme sur le parquet, le chien qui se prend une balle après la course-poursuite etc, etc, etc.

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I think we're gonna need a helmet.

Oui voilà, mais c'est tout...tu ne ris pas de la coupe de Bardem passé la première apparition et Harrelson très secondaire et sort quelques phrases de sous son chapeau de cow-boy comme M. Emmet Walsh dans Blood Simple ou Sam Elliott dans The Big Lebowski mais on est quand même loin de la gaudriole de Raising Arizona et même Fargo est traversé de beaucoup plus d'humour...McDormand dans Fargo est à des kilomètres du personnage équivalent (Tommy Lee Jones) dans No Country, pareil pour William H. Macy et Josh Brolin...

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On voit le Dude galérer à clouer une espèce de bûche au sol, avec quinze mille clous.. Puis il met la chaise en oblique, entre la bûche et la poignée de porte (pour se protéger des cambrioleurs). Mais l'instant d'après, la porte s'ouvre (et la chaise tombe par terre). Ce truc passe quasi inaperçu mais la première fois j'ai presque vomi de rire.

Et oui, Turturro est juste mythique...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est excellent (et pourtant j'aime pas le café)...mon cocktail de prédilection avec le Long Island.

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