Forum de FilmDeCulte

moi cette scène m'a de nouveau exaspéré, elle démontre encore une fois à quel point Haggis a peur de montrer des personnages tranchés, aux contours bien dessinés. il a dû se dire à propos du black voleur de voitures qu'il avait trop montré ses défauts, son racisme, sa paranoïa, alors il a voulu contrebalancer ça par la scène du lâcher d'asiatiques...
Il a eu tellement peur de tomber dans le manichéisme qu'il est tombé dans l'excès inverse. Et il a fait ça pour tous ses personnages !

Ce n'est pas réaliste dans le sens où si, dans la vie, la plupart des gens qui agissent mal le font par peur, à cause de leur préjugé, de leur éducation, que sais-je encore, il y a aussi de vrais salauds, de vrais cons qui sont racistes, violents, brutaux, et sont fiers de l'être. Mais ça, on ne le voit pas dans le film. Tout le monde a des excuses pour son comportement, c'est limite de l'angélisme. C'est la faute de tout le monde donc c'est la faute de personne. Ben non...

un exemple volontairement caricatural : si mon voisin bat ses enfants, est-ce que le fait qu'il ait été battu pendant son enfance est une excuse, lui donne des circonstances atténuantes ? pour Haggis la réponse est oui... c'est pas de sa faute, il n'y est pour rien, il est le produit de son éducation, il ne connait que ce comportement, il n'y est pour rien quoi. Ben merde, ce genre de discours m'horripile, me donne envie de distribuer des baffes tellement c'est con.

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« Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » (Kenneth E. Boulding)

Moi je pensais à un trip onirique *ah il existe vraiment le manteau* avant de voir que non *ah bah c'est moins poétique*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Et effectivement les exemples caricaturaux ne servent à rien. On ne dit nulle part que untel ou untel "n'y est pour rien" avec une médaille à la fin *finalement on t'aime bien*, on donne des indices, on ne peint pas une situation d'une seule couleur, vue d'un seul point de vue. On a l'impression que si c'est pas tranché à mort, c'est pisse froid et bien pensant. Bah ton voisin a beau tabasser ses gamins, le fait qu'il ait été battu avant (mein gott où je m'engage) c'est pas quelque chose qui excuse mais qui nuance des situations qui ne sont pas forcément aussi simples que chez Julien Courbet. Là tu fais dire au film ce que tu veux, on ne dit pas du personnage de Matt Dillon qu'il "n'y est pour rien", on ne l'excuse pas, d'ailleurs la nana black finit par le jeter comme une merde malgré son histoire.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bon, le film m'a un peu saoûlé tellement c'est pétri de bons sentiments. Mais comme j'aime bien les "films à destins qui s'entrecroisent"™ ça va... Disons que le film ne mérite pas qu'on le descende en flammes, parce qu'il y a de vrais beaux personnages (les iraniens, le serrurier), le plaisir de revoir un peu Sandra Bullock aussi (que je trouve à chaque fois un peu meilleure qu'avant), des scènes sympathiques (ah quel beau clin d'oeil à Aliens!).
Mais voilà, parfois non c'est risible (cf. la scène de la petite fille au manteau magique) et ça casse un peu l'entreprise. Et le ton moralisateur est parfois légèrement prétentieux, ça agace.
Si ça pouvait faire réfléchir les texans qui votent Bush c'est déjà bien !

Atroce long métrage : symbolisme lourdingue, trop écrit, filmé avec les pieds (merci pour ces grands moments de ralenti).

Haggis n'est pas un bon et, sans la classe de Clint, le bébé qui vaut des millions serait tout aussi médiocre.

Les américains ont leur Lelouch...

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"Mort au comic relief"

Merciiiiiii bon j'ai pas été aussi sévère à l'époque mais c'est très loin d'etre le chef d'oeuvre dont tout le monde parle

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Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette

tout est d'ailleurs dans l'affiche larmoyante présentée en tête de topic...

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J'adore ce genre d'affirmations avec un éclair derrière le point final.

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'ai découvert ce film hier soir, et ça m'a beaucoup ému. Surtout la musique en fait, et son utilisation. Ca fait bizarre de voir tous ces visages connus, parfois un peu trop (Tony Danza), mais les acteurs, Sandra Bullock (la scène où elle prend sa femme de ménage dans les bras) et Matt Dillon (le sauvetage), sont tous très bons.

Après, on peut trouver ça gnian gnian, mais je sais pas, il émerge un calme assez beau de tout ce bordel.

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I'm alive
I'm dead
I'm the stranger
Killing an arab

C'est pas pour relancer le débat mais...
Voici le genre de film que je n'aime pas du tout. Tous mes arguments ont été cités dans les 10 précédentes pages : scènes de lenteurs interminables avec regard dans le vide pour émouvoir le spectateur, thème du racisme sans morale à la fin, stéréotypes qui fusent de tous les côtés, musique trop lourde. Un film qui voulait porter un message et qui n'apporte finalement rien du tout.
Je ne détaillerai pas plus car ça a déjà été fait dans les pages précédentes.
1/6

Heyyy, je me souvenais d'un film mauvais. Là ça repasse à la télé et ya pas de doute : c'est vraiment de la grosse merde !