Forum de FilmDeCulte

Après Bridesmaids et The Heat et avant son Ghostbusteuses, Paul Feig continue d'oeuvrer dans sa niche de prédilection, la comédie (de genre) rated R ayant des protagonistes féminins. Plus encore que les précédents, Spy s'apparente à une revendication féministe et à ce titre, non seulement le film est plus drôle que le faiblard The Heat mais cette fois-ci, le terrain de jeux choisi est exploité de façon beaucoup plus pertinente.

En effet, le milieu de l'espionnage est propice à une remise en question des rôles réservés aux femmes dans le genre mais plus généralement dans la société, surtout quand elles ont le physique de Melissa McCarthy. D'ailleurs, il est plutôt rafraîchissant de la voir dans un autre registre que celui de "la grosse vulgaire", dans un premier temps en tout cas.

Mais McCarthy se fait régulièrement voler la vedette par Jason Statham, enfin de retour dans un rôle comique, au milieu de guests assez réjouissantes comme Rose Byrne et Peter Serafinowicz.

Dans une année marquée du sceau du film d'espionnage (fun), Spy est inférieur à Kingsman mais a le mérite d'avoir un vrai propos derrière les gags abusés.

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Par quel miracle ce film a-t-il gardé son titre original en France ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ils ont pas su comment le rendre encore plus générique et auto-explicatif.

Cela dit, oui, vu le pitch, ça aurait aisément pu s'appeler ESPIONNE MALGRÉ ELLE.

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3 / 6
J'ai adoré la facette sarcastique-autodérision du perso de McCarthy (obésité). Les dialogues fonctionnent bien face à des interlocuteurs condescendants (Rose Byrne et la cheffe de service à la CIA). Cet angle comique est rafraîchissant. J'espère que d'autres scénaristes vont taper dans ce filon.
Tout le reste va de banal à naze. L'espion italien, les scènes d'action, les contre-emplois plaisants sur le papier mais peu concluants

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