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MessagePosté: 26 Avr 2024, 09:39 
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Ancienne joueuse de tennis, Tashi est marié à Art, l'un des meilleurs joueurs du monde dont elle est également le coach. Le voyant en perte de vitesse, elle l'inscrit à un tournoi moindre pour qu'il se refasse mais lorsqu'ils croisent la route de Patrick, ancien ami et amant, leur passé et leur présent s’entrechoquent et des tensions refont surface.

Holy shit I didn't think Luca had it in him.

Sans avoir grand chose à lui reprocher, je n'avais pas été convaincu par Call Me By Your Name et de Suspiria je ne retiens que l'épatante scène de body horror montée en parallèle avec une chorégraphie de ballet. Mais on peut sans doute tracer un trait directement de cette séquence, pour tout ce qu'elle comporte du rapport entre une activité physique et l'agressivité et le sens caché qu'elle peut renfermer, jusqu'à ce Challengers, bien qu'il s'inscrive dans un genre radicalement différent.

Au vu de la bande-annonce superbement rythmée par la mutine chanson "S&M" de Rihanna (et des retours excellents de la presse), j'étais excité par ce qui s'apparentait à un Sex Crimes sans les crimes, à savoir une sorte de thriller ludique et moite sur les manipulations sentimentales au sein d'un trio de personnages. Si c'est une manière toujours adéquate de décrire le film, j'ai été surpris de constater que ce qui commence comme un triangle amoureux trashy assumé mais surtout amusant (les dialogues et les situations de la première heure sont vraiment au poil) tourne au vrai character study triple. Et le scénario habile est doublement pimpée par la mise en scène ainsi qu'une BO proprement É-LEC-TRI-SANTE qui confèrent au film une énergie agressive ad hoc.

Comme les meilleurs films de sport, Challengers n'est pas un film de sport. C'est un film qui se sert du sport comme métaphore d'une vérité humaine. "Le tennis est une relation" nous dit-on tôt dans le film et ce précepte informe ses parti-pris narratifs et esthétiques.
Dans un premier temps, la structure non-chronologique paraît un poil laborieuse mais très vite le récit exploite ces allers-retours temporels pour mieux raconter la façon dont la rancune hante et guide les personnages, passé et présent se renvoyant la balle afin de mieux boucler la boucle.
Le match final n'est finalement qu'un remake ou l'aboutissement - le climax, dans son sens narratif et sexuel - de ce plan à trois régi par Tashi dans la chambre d'hôtel 13 ans avant.

En un sens, et pas juste parce qu'un même face-à-face sert de point d'ancrage auquel on revient sans cesse, le match ne s'arrête jamais. Il continue dans les rapports humains. Il y a une scène qui commence par des préliminaires où l'on se chauffe en parlant de l'attitude sur le court et qui vire à la dispute et c'est alors que ça devient réellement excitant (oui c'est mon kink), Guadagnino filmant tout en un plan-séquence "invisible", panotant rapidement entre les interlocuteurs comme si l'on tournait la tête d'un côté du filet puis de l'autre et alors qu'il s'agit généralement du genre de moments où la musique s'abstient parce qu'elle serait superflue, pour laisser les dialogues prendre le devant de la scène, la partition techno de Trent Reznor & Atticus Ross, leur meilleure depuis The Social Network sans doute, DÉBOULE sans prévenir, presque trop forte, intrusive, comme si elle ne pouvait s'en empêcher, comme les personnages ne peuvent se retenir d'exploser.

C'est vraiment un personnage à part entière, cette musique. On dirait que le Doof Warrior de Mad Max Fury Road est toujours là à lurker, prêt à démarrer au quart de tour pour accompagner LA BAGARRE.

Challengers sent le stupre mais c'est un film où le sexe semble être utilisé pour tout sauf le sexe (cf. l'utilisation que Patrick fait de Tinder). C'est dans les matches que réside réellement la manifestation du désir, traduit par la physicalité de ce sport où l'on crie à chaque coup droit ou revers, ce sport où, pour Tashi, le personnage féminin, il ne suffit pas de gagner, il faut que le désir de gagner soit palpable. Il faut que le désir ne se tarisse jamais.

Zendaya est encore une fois parfaite dans ce rôle de femme qui choisit d'être un trophée pour mieux manipuler ses "petits blancs", un Josh O'Connor tout en big dick energy entre charme juvénile et pure magnétisme sexuel et un Mike Faist à la fois sournois et vulnérable dont l'alchimie tant complice qu'homoérotique, savamment cernée par les détails et inserts de Guadagnino, est communicative, nourrissant une tension à couper au couteau.

Une intensité cultivée par la caméra, jusque dans ses outrances (le ralenti constant des dernières minutes) et ses gimmicks les plus débiles en apparence (vue subjective de la balle de tennis) qui donnent une vraie force, étourdissante.

Challengers transpire (littéralement) la luxure et la frustration, la rage rentrée et l'ardeur exultée. C'est à la fois juste et exacerbé. Et drôle.
Un des tout meilleurs films que j'ai vu cette année.


PS : et je ne cesse d'être fasciné par le fait que c'est écrit par Justin Kurtizkes qui n'est autre que le mari de Celine Song, l'autrice-réalisatrice de Past Lives, drame simili-autobiographique dans lequel l'héroïne renoue avec son amour de jeunesse et où son mec essaie de pas être insecure.
Alors qu'ici, la meuf recroise son amour de jeunesse et son mec est insecure de ouuuuf.
Apparemment, en interview, ils élude complètement les similitudes. *emoji sourire sueur*

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MessagePosté: 26 Avr 2024, 10:20 
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J'ai vu l'affiche, je me disais que ça faisait vulgos. J'ai vu le nom du real, me suis dit que c'était quitte ou double. J'ai vu le thème du tennis, ça m'a intrigué. J'ai vu la BA, j'ai été séduit. J'ai vu les bonnes critiques, je me suis dit j'y vais. Je vois la critique de Freak, je sais pas si je dois être rassuré ou non :D
Réponse en fin d'aprem.


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MessagePosté: 26 Avr 2024, 10:26 
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T'as qu'à attendre Critikat, salope.

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MessagePosté: 26 Avr 2024, 11:12 
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J' étais intrigué puis intéressé. Puis j'ai lu que c'était étonnement soft malgré le sujet.


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MessagePosté: 26 Avr 2024, 11:14 
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Film Freak a écrit:
T'as qu'à attendre Critikat, salope.


Ils vont détester j'en suis sûr.

Je suis la bonne synthèse entre ouverture et intransigeance 8)


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MessagePosté: 26 Avr 2024, 11:24 
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Mr Degryse a écrit:
J' étais intrigué puis intéressé. Puis j'ai lu que c'était étonnement soft malgré le sujet.

Soft en sexe graphique, hard en rapports sentimentaux.

+ Zendaya en string et le cul de Josh O'Connor #parité
(+ des bites random dans une scène de douche)

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MessagePosté: 26 Avr 2024, 11:52 
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Film qui ne me hypait pas du tout jusqu'aux bons retours des derniers jours..

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MessagePosté: 26 Avr 2024, 12:39 
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Un peu pareil.

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MessagePosté: 26 Avr 2024, 16:28 
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Film aux dynamiques scénaristiques et sensuelles ludiques. Tout le projet est de semer le trouble chez le spectateur: qui est le pigeon de qui? Zendaya met en concurrence ces deux mâles en les électrisant par son charisme et sa plastique, mais se satisfait aussi de les voir s'embrasser
et se réconcilier
, elle les prend en charge à tour de rôle donc a une position de surplomb à moins que ce soit l'inverse ("je m'occupe de vous deux petits blancs", beau résumé de la dynamique ethnico-sociale à l'oeuvre).

J'ai aimé le respect du thème du tennis qui n'est pas un sport comme les autres car il permet une confrontation de styles et d'individualités très particulière, l'effort pour le mettre en scène de manière atypique comme cette caméra subjective ou cette vue embarquée sur la balle. Après 5ème set et Borg/McEnroe, c'est plutôt cool de voir ce sport revenir en grâce et Challengers est peut-être le meilleur des trois.

Néanmoins toute la limite du film, c'est cette esthétique qui a besoin de la musique tapageuse (et réussie, admettons) pour intensifier l'action. Guadagnino avait aussi beaucoup besoin de la musique dans Call me by your name mais il me semble que là on atteint un point de rupture où ça a un côté vulgaire, qui aplanit toute émotion et toute nuance et guide très ostensiblement le spectateur vers le "mood" de la scène.

La fin
me paraît aussi trop forcée, déjà au niveau de la gestuelle, le mec qui saute par dessus le filet pour enserrer son pote c'est un peu ridicule, mais en plus, j'ai eu du mal à croire à ce happy end, les deux qui se réconcilient et Zendaya qui en est heureuse, je vois l'idée mais à l'écran c'est trop brutal, surtout après la scène cruelle du sauna où le blond est vraiment horrible avec son ancien pote.


J'ai bien aimé Josh O'Connor et Zendaya (même si je pense qu'elle aura du mal à tourner dans des films plus fins psychologiquement), en revanche pas fan de Mike Faist, assez falot.


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MessagePosté: 26 Avr 2024, 18:51 
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Film Freak a écrit:
Zendaya est encore une fois parfaite dans ce rôle de femme qui choisit d'être un trophée

Uh-oh


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MessagePosté: 26 Avr 2024, 21:38 
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MessagePosté: 03 Mai 2024, 11:14 
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Le film a réussi quelque chose d'assez rare au cinéma, c'est me faire ressentir ce petit frisson de l'amour naissant, d'une passion qui grandit pour une figure déifiée et absolument irresistible. Quand Mike Faist réponds à Zendaya qui lui demande s'il est amoureux d'elle "who wouldn't be ?", c'est exactement ce que je pense. Pendant quelques minutes j'ai eu ce sentiment purement adolescent d'être transi face à la plus jolie fille de l'école qui est très littéralement irrésistible. J'ai adoré ça. Et Zendaya qui n'avait jamais été une actrice que j'appréciais particulièrement m'a totalement séduit ici dans un rôle de femme forte qui cache une fêlure profonde et une vraie fragilité. Puis j'aime beaucoup tout simplement l'idée narrative (peut-être pas nouvelle) d'un film qui se déroule intégralement durant un match de tennis et dont les flash-backs vont peu à peu venir colorer et nuancer les dynamiques entre les joueurs (et la spectatrice). C'est très malin même si parfois limite confus dans l'entremêlement des époques.

Ce qui est jouissif c'est à quel point le film assume ce qu'il est totalement et ne cherche pas à être autre chose. Oui le tennis sera une "relation", une métaphore sexuelle et bien on y va à fond sans se poser de questions (le plan de la banane fallait oser). Oui on a une musique complétement démente un peu péchue et bien on va la mettre absolument partout, surtout quand on s'y attend le moins. Oui on va tenter des trucs de mise en scène totalement nawak (le pov de la balle) mais on s'éclate. Et le résultat donne un film sans cesse jouissif, hyper rythmé, pop sans être tape à l'oeil avec des personnages vraiment réussis et chacun touchant dans sa propre problématique. D'une certaine manière ça m'a fait penser même si les films n'ont rien à voir à Poor Things de Lanthimos avec ces réalisateurs qui n'ont pas peur du mauvais goût, qui n'ont pas à se justifier sur leurs errances stylistiques et qui y vont à fond sans se retenir. Et c'est une attitude qui me plaît bien.

En plus pour un fan de tennis comme moi c'était du pain béni. Et cette fin absolument génial, ce
threesome qui se termine dans un orgasme final explosif (j'adore le fait qu'on ne finit pas le match et qu'il n'y a pas de vainqueur).
Non vraiment, c'est ultra sexy (alors qu'il n'y a aucune scène de sexe ou nudité), c'est cruel, c'est romantique, c'est sans cesse excitant. Une vraie réussite.

4.5-5/6

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MessagePosté: 04 Mai 2024, 10:00 
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Guadagnino affute son style clinquant au profit du solide script de Kuritzkes. Savamment construit en multiples flashbacks, Challengers explore les rapports de force et de pouvoir au sein d’un étonnant ménage à trois. Un triangle amoureux parfaitement équilatéral, où les trois pôles ne savent plus où donner de la balle à force d’être tiraillés entre désir et séduction, amour et amitié, raison et sentiments, manipulation et frustration. Quoi de mieux que le milieu du tennis, sport mental qui sexualise les corps, pour sublimer ce duel (à trois) psychologique qui se joue entre trois corps luisants de sueur et pétris de désir, cet instinct qui surgit n’importe quand, à l’instar de cette musique (la techno géniale de Trent Reznor et Atticus Ross, en grande forme) qui semble souligner les battements de cœur qui palpitent.
Guadagnino s’en est donné à cœur joie et n’y va pas avec le dos de la cuillère, mais c’est tellement en adéquation avec le sujet que le spectacle se fait souvent jubilatoire.
C’est parfois quitte ou double avec Guadagnino mais là il a vraiment réussi son smash et nous offre un super moment de cinéma, où générosité de la forme épouse la richesse du fond.

Spoilers:

- Pas étonnant qu’à la fin de match (qu’on ne verra pas: le désir frustré est également celui du spectateur, j’avoue avoir râlé de cette fin abrupte) la caméra parte dans tous les sens, ne sachant plus quel point de vue adopter, perdant la boule et suivant la balle, au bord de l’orgasme.
- Pas anodin non plus le fait que l’arbitre du match soit une personne noire et - visiblement - non binaire..
- le set-up/pay-off du « service normal » de Patrick, est l’un de meilleurs plus vus depuis longtemps. J’ai ri de plaisir.

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MessagePosté: 04 Mai 2024, 12:39 
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J'avais renoncé au Guadagne, mais je crois que je vais devoir y aller.

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MessagePosté: 07 Mai 2024, 08:28 
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Je me méfiais évidemment après les louanges de FF ; et si la bande-annonce m’avait passablement rebuté, voir que c’était réalisé par Guadiagno, pour lequel je n’ai aucune espèce d’intérêt, m’a un peu mieux fait comprendre le projet. Et previsiblement aussi, plutôt que le sexe torride promis par la bande-annonce, on a une imagerie, et un imaginaire, surinvesti par les stimulus homoérotiques où Zendaya fait un peu office d’arbre qui cache la forêt comme dans cette scène qui incarne le film du baiser masculin (qui suit une conversation sur l’initiation à la branlette - le côté debilo-camp assumé du film est too much parfois, cela explique le désintérêt plus que menaçant). On a les éléments d’un mélo sirkien, style Written on the Wind, ou soap opera, situé, comme de coutume chez Guadigno, chez les nantis, mais sans aucune charge émotionnelle, et qui se voudrait hypersexualisé comme chez Sirk mais s’avère étrangement devitalisé, à l’image de ces baisers karwaiens filmés dans des ralentis qui se veulent capiteux. Le machiavélisme dont font parfois preuve certains personnages est du même tonneau : le film est suffisamment intéressant en théorie pour qu’on s’interroge : n’est-ce pas cela qui le rend en partie juste ? Sa dialectique concon passion/pragmatisme, ses enjeux presque inexistants, disent-ils une faculté du nanti, du joueur de tennis de surcroît, qui par excellence est le cosmopolite sillonnant la planète d’un terrain à l’autre sans autre attache que celui des sponsors omniprésents et d’un décorum franchement ridicule (toujours été rebuté par le côté bourge du tennis perso), un peu benêt, sujet aux fêlures mais pas trop, et vivant sa vie en somnambule un peu hébété.


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