Forum de FilmDeCulte

Un couple élégant et sophistiqué passe des vacances romantiques dans une villa sur l'île de Pantelleria en Italie. Mais la visite impromptue d’un vieil ami accompagné de sa séduisante jeune fille va venir semer le trouble.

Ceux qui tenaient Amore pour un des sommets récents du cinéma italien vont tomber de haut dans ce remake de vacances non pas du film hommage de David Hockney mais de La piscine, avec Tilda Swinton en rockstar aphone à la Ziggy Stardust dans un rôle aussi embarrassant que celui de Sean Penn dans This must be the place. Quatuor mélangiste où un couple en pleine idylle (Schoonaerts/Swinton) vient se faire chahuter par l'ancien manager excentrique et jaloux (Ralph Fiennes, mégalo déchaîné et exhibitionniste, qui en fait des caisses mais semble être le seul à y croire) accompagné de sa fille en chaleur (Dakota Johnson), A bigger splash n'irradie pas de l'érotisme espéré, restant dans les clous d'une sorte de vacuité vacancière dont le climax émotionnel se fait attendre pour ensuite ne guère convaincre, avec en toile de fond une allusion expédiée aux migrants de Lampedusa.
2/6

Ben merde alors... (Ceci dit le scénar ne m'avait pas convaincu )

Je risque donc de tomber de haut car Io Sono l'Amore je l'aime d'amour, ça oui..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'aime bien Sorrentino malgré ses défauts qui sautent au visage, mais c'est sacrément péteux le cinéma italien actuel.
Entre lui, Io Sono L'Amore, Garrone. Le mec qui a fait la Solitude des Nombres Premiers et qui a fait un film récemment avec l'horrible Adam Driver. Etc.

J'avais beaucoup aimé La Solitude des nombres premiers, mais en effet Hungry Hearts est une merde. Je ne comprends pas ce qui est arrivé à Costanzo.

Ce n'est pas du tout mon cas, mais là, le casting me faisait envie, c'est con.

La critique du SCREEN est super tiède aussi... A bigger PLOUF...

(film qui s'est vendu ultra cher en plus..)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pareil, après, il y a déjà ce côté tape-à-l’œil, malaise bourgeois dans La Solitude des nombres premiers. Son film encore précédent, sur des séminaristes, ne m'a jamais fait envie.


Sans vouloir faire à tout prix du mauvais esprit, c'est un grand mystère qu'on puisse considérer ce film comme un chef d’œuvre. On y trouve le même mauvais goût que chez Sorrentino.

Le prochain Guadagnino sera un remake de Suspiria avec ces 4 mêmes acteurs.

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Mostra 2015 - Remake assez inutile de La Piscine avec un gros miscast en la personne de Tilda Swinton, grande actrice mais pas du tout sex-symbol. La réalisation est hyper tape à l'oeil, le discours sur les migrants embarrassants... Reste le décorum, sublime...

Pas vu La Piscine mais la bande-annonce à l'époque m'intriguait et si ce n'était pas suffisant pour tenter il y a presque 10 ans, mon amour pour Challengers m'a poussé à le rattraper et c'est intéressant parce qu'on dirait un peu le même film en pas bien.

Et c'est à peu près tout ce que le film a d'intéressant.

Encore une fois, il est question de désir, d'ex-amants, de célébrités, de fougue nourrissant le travail, mais tout est aussi peu cuit que le simili-propos sur l'opposition entre ces riches dans leur villa et les migrants de Lampedusa toujours à la bordure du récit. On ne saisit pas vraiment ce que le film veut nous en dire, trop attardé sur son rectangle sexuel qui bande mou.

Il y a une certaine énergie au début qui m'a séduit, résumant parfois la caractérisation à des aperçus très brefs, essentiels, ce qui rend d'autant plus étonnant que le film passe ensuite le plus clair de son temps à répéter son exposition. Il faut plus d'une heure pour qu'il se "passe quelque chose", le film confondant slow burn et stagnation, et quand arrive le dernier acte, je ne crois en RIEN de ce qui se passe.

Je retiens Ralph Fiennes excellent en cabot à contre-emploi.

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