Forum de FilmDeCulte

Huhuhu.


Served.

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j'attendais patiemment que ça arrive sur canal, puis j'ai lu ça :



j'ai grommelé et je suis allé choper les dernières séances au mk2 parnasse, et ce n'est pas faire injure à la salle 4 du mk2 parnasse que de dire que ce n'est pas exactement le dolby de new-york, mais enfin techniquement c'est une "salle".

j’ai adoré aussi.

j’ai adoré cette histoire amoureuse qui rencontre le film sportif. j’ai adoré que le match, et que chaque match, ait un contenu émotionnel, où le sport encapsule et solde l’état des personnes et des relations. et ce n’est pas juste pour la revanche contre la vie, où l’aboutissement des rêves ou que sais-je, que ce soit une histoire d’amour, un triangle amoureux, une compétition amicales et plus, sur toutes ces années. j’ai adoré que ça passe de jeunes sportifs – on connait - aux fins de carrière – hyper intéressant. le tennis est tellement bien choisi pour ça, ce sport de duels où les jeunes rencontrent les vieux, ou les gens se croisent et recroisent pendant des années, ces duels qui peuvent être vénères, les pénalités pour toutes les incivilités qui forcent chacun à ressentir plein de choses sans en faire part, vraiment sport idéal pour l’histoire.

sport idéal aussi à cause de sa sociologie. je l’avais un peu identifié comme ça, le public dans la salle et le film me l’ont confirmé : c’est vraiment un film iconique de la gen z occidentale, avec cette ouverture sexuelle même si au final ça retombe dans les cases, avec la fille sexuelle puissante même si au final elle retombe dans les cases, avec ces deux mecs qui n’ont pas des physiques de robots mais qui ont le pur charme des white boys (je me l’étais formulé comme ça et littéralement 5 scènes plus tard zendaya parle de « my white boys » j’ai souri), et la fille metisse qui représente l’idéal de la génération incarnée par une idole de cette génération, la gestion de la nudité qui ne cède pas aux injonctions débiles du moment (c’est-à-dire : pas, ou en cgi) mais qui répond de manière intelligente à l’esprit de l’époque (pas d’exploitation unilatérale) je pense vraiment que c’est et ce sera un film culte de la jeunesse de ce milieu là de cette génération-là, et le tennis était parfait pour cette sociologie.

sinon le reste vous avez tout dit, c’est riche créatif intelligent plein de trucs géniaux dans le scénario les cadres la musique les acteurs pas un immense film mais vraiment le tout meilleur de ce que ça pouvait être et le tout haut du panier de l’industrie us du moment.

si je ne le dis pas là, je ne le dirai jamais : smash.

Clin d'oeil de moi à toi dans ma critique.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Vous ne m'avez pas déçu.

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