Forum de FilmDeCulte

Hmmm..... Je vois ce que tu veux dire mais le rôle dramaturgique de le musique dans ces deux films est quand même fort différent. Dans Amadeus la musique de Mozart était directement liée au personnage, et l'on ne parle que de ça (la musique) dans le film... Dans Io Sono l'Amore, la musique d'Adams n'est qu'un élément parmi les autres de la mise en scène baroque, qui exacerbe par tous les moyens la tempête intérieure de Tilda...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oh mais regardez-le l'autre depuis qu'il va voir des Jeanne La Brune en projo presse il se croit au masque et la plume... Hey va prendre ton Tranxène Jean Douchet!

Le débat selon DPSR.

Moi qui me réjouissais de parler du film...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Mais y a pas de débat!

C'est du cinoche de minettes et puis c'est tout.

Et t'as qu'à aller te faire un thé, Jabba.

Désormais, je n'aurai qu'un objectif : me faire un ennemi par jour sur ce forum.

Et puis boire du thé.

N'importe quoi... mais pas DU TOUT quoi... Ou alors précise ce que t'entends par cinoche de minettes... (moi j'entends ça je pense à Twilight ou Valentine's Day)

Ou alors tu retombes dans tes travers de provoc à deux balles pour faire comprendre que t'as plus envie de parler du film.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Mmmh, justement je me resservirai bien un travers de provoc.

Caramélisé avec du gingembre!

lol t'es con!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le "Hey va prendre ton Tranxène Jean Douchet!" était pas mal quand même. Je la ressortirai.

J'ignore qui est Jean Douchet.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bon appétit !

Vu que Nicolas Bouchaud monte les critiques de Daney au Rond Point, préparez-vous bientôt au biopic avec Jean-Claude Dreyfus.

Ca fait un bail que j'avais pas vu un film aussi jeune ! Plein de vie et de confiance en soi, tentant tout et son contraire (du gavage d'idées dans tous les sens, des plans alertes qui bougent tout le temps, qui cherchent, qui furètent, qui se baignent dans les jeux de lumière les plus énormes, qui accumulent les travellings atterrissant nulle part, ou qui s'arrêtent en chemin pour soudain observer autre chose...). Et il faut qu'elle soit solide, la fascination de base (réelle, évidente) pour l'univers flamboyant d'étoffes et de grands escaliers, parce que le film la maltraite dans tous les sens. Le montage fougueux, impatient, extrêmement vivant, semble tout détruire sur son passage, et s'il y a bien une incarnation formelle de la passion qui travaille l'héroïne, c'est bien ce montage de dingue qui dévore le film de bout en bout.

J'admire le film pour ça donc, espèce de cascade sensorielle qui n'a peur de rien, qui fonce tête baissée et droit devant. On est vraiment pas dans le cliché du film froid qui se complait dans l'imagerie sur-usée d'une bourgeoisie pourrie, façon copieur appliqué. Après, sans être un instant frigide, le film est fait d'une telle façon qu'on a, je trouve, un peu de mal à s'investir totalement. Impression d'un spectacle virtuose, explosion son et lumière non stop qui te repose exténué sur le bas côté en fin de séance, mais qui au final n'a rien raconté de follement original. Il est pas question d'attaquer sur le sujet (à quelques détails près, on nage en plein soap), mais disons qu'à force d'être pressé, de passer d'une scène à l'autre comme on jongle, sans jamais s'arrêter un instant, il naît une petite sensation de survol, un truc qui fait que malgré l'immense plaisir pris à la vision, ça ne marque pas plus que ça.

C'est à voir, en tout cas, hésitez-pas, et le réal est à suivre de super près.

4.5-5/6