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MessagePosté: 11 Juin 2017, 09:11 
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Sir Flashball
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Rétrospective Peter Weir pas dans l'ordre, film 3.

Dead Poets Society en VO.

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Film Freak a Contact, moi j'ai ce film-ci. C'est le Weir que j'aime le moins, je le trouve mal branlé, lourd dans ses intentions, peu subtil dans sa résolution, et finalement raté dans les grandes lignes.

Mais pour le coup, après une enième tentative, je commence à mieux le cerner, et je dirais que malgré tout, la première heure est parfaite, parmi ce que Weir a réalisé de plus beau. En effet, là où son cinéma se révèle, là où il excelle, c'est dans la captation des rituels, dans la description minutieuse de l'écologie d'un lieu, de ses rouages (c'est ce qui fait la grandeur de tous ses films, en fait). La somptueuse séquence d'ouverture est à cette aune (mais il y en a plein d'autres).

Malheureusement, passé cet arc descriptif, qui raconte le quotidien et le cheminement de gamins franchement attachants, la seconde partie bascule dans le mélodrame et le pathos tout en maintenant certains arcs narratifs franchement pénibles (Kyle Overstreet et sa copine, filmés comme dans un soap). Et ça ne marche pas, parce que les intentions sont éléphantesques, le twist final est over the top (même si j'aime le mysticisme de la scène, qui rappelle Pique-nique à Hanging Rock), et la toute dernière scène est un grand moment de gênance (merci Maurice Jarre).

3,5-4/6

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Dernière édition par Castorp le 28 Avr 2020, 13:46, édité 1 fois.

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MessagePosté: 11 Juin 2017, 13:40 
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Robot in Disguise
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Un de ces films que j'ai vus trop tard après la hype pour vraiment l'apprécier, et y a trop longtemps pour vraiment m'en souvenir.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 11 Juin 2017, 15:07 
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Pas revu depuis le cinéma, le film et l'écho qu'il avait eu autour de moi m'avaient passablement agacés.

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MessagePosté: 27 Avr 2020, 13:22 
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moi je dis juste que l'avocat il est d'accord avec le cyborg sans cœur

Vu plein de fois gamin et ado, j'avais un peu l'appréhension de le revoir.

L'intro contient les éléments typiques de Weir: le rituel de ce qui constitue une société se met en place (le tableau des anciens, la photo des enfants, les consignes données, et le titre qui apparait sur le plan sur la bougie, bougie qui symbolise "the light of knowedge" comme le dira le doyen ensuite), c'est fin, c'est précis, et Weir a une vrai capacité à te plonger dans un monde, avec ses règles et son environnement propre. Il y a ensuite la formation du cercle, de la society du titre, institution secrète à l'intérieure de institution de l'école pour se libérer du cadre de cette dernière. Voilà, le besoin de créer un groupe, mais un groupe qui libère et non pas un groupe qui contraint, on est vraiment en plein dans le sujet.

Les élèves sont tous hyper attachants, j'aime l'énergie qui se dégage de cette bande d'ados, et bien qu'archétypaux et remplissant tous une fonction, je trouve que Weir arrive donner du corps à tout ça. Par exemple, lors de la première soirée du Cercle, le fait que, après les traditionnelles histoires d'horreur au coin du feu, le premier à oser se lancer pour réciter un poème soit Charlie Dalton, le rebelle que l'on croyait plus attiré par la transgression que par la poésie, et qu'il le fasse avec son texte écrit derrière une affiche de pin-up, je trouve ça, sous des abords triviaux, assez fin, j'aime que le personnage soit dans cette dualité poète / graveleux, et que le film ose ça.

Ensuite ça pédale un peu plus dans la semoule, et je trouve cette fin toujours aussi brutale, presque incompréhensible, trop noire pour rien. Je ne sais pas s'il y a une explication à chercher dans l'histoire de Weir ou dans sa relation avec les studios, mais je trouve que le film sombre alors trop dans son premier degré et nuit à son propos. Reste la scène finale, qui emporte tout, Weir étant quand même un sacré metteur en scène (bon j'imagine que c'est quitte ou double).
4-5/6

PS pour Castorp: c'est Knox Overstreet, pas Kyle, espèce de faux.


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MessagePosté: 27 Avr 2020, 19:55 
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Sir Flashball
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Jerónimo a écrit:
L'intro contient les éléments typiques de Weir: le rituel de ce qui constitue une société se met en place (le tableau des anciens, la photo des enfants, les consignes données, et le titre qui apparait sur le plan sur la bougie, bougie qui symbolise "the light of knowedge" comme le dira le doyen ensuite), c'est fin, c'est précis, et Weir a une vrai capacité à te plonger dans un monde, avec ses règles et son environnement propre. Il y a ensuite la formation du cercle, de la society du titre, institution secrète à l'intérieure de institution de l'école pour se libérer du cadre de cette dernière. Voilà, le besoin de créer un groupe, mais un groupe qui libère et non pas un groupe qui contraint, on est vraiment en plein dans le sujet.

Les élèves sont tous hyper attachants, j'aime l'énergie qui se dégage de cette bande d'ados, et bien qu'archétypaux et remplissant tous une fonction, je trouve que Weir arrive donner du corps à tout ça. Par exemple, lors de la première soirée du Cercle, le fait que, après les traditionnelles histoires d'horreur au coin du feu, le premier à oser se lancer pour réciter un poème soit Charlie Dalton, le rebelle que l'on croyait plus attiré par la transgression que par la poésie, et qu'il le fasse avec son texte écrit derrière une affiche de pin-up, je trouve ça, sous des abords triviaux, assez fin, j'aime que le personnage soit dans cette dualité poète / graveleux, et que le film ose ça.


C'est bien dit, et finalement, après cette première heure vraiment parfaite, l'échec du film, c'est qu'il a besoin de construire un drame finalement très artificiel pour continuer à dérouler son propos. Et c'est extrêmement dommage, parce que si Weir avait persisté dans cette atmosphère de découverte juvénile au milieu de la rigidité des rituels, sans pathos et sans désir de péripéties à la Witness, le résultat aurait pu être très grand.
D'ailleurs, de manière générale, je trouve toujours que Weir a du mal à introduire les derniers arcs de ses films, parce qu'il y a toujours une cassure très brutale qui se fait entre les univers ouatés qu'il décrit et la brutalité de la péripétie. Dans The Truman Show, la réponse est un voyage, et c'est une réponse thématique très satisfaisante, donc ça marche du tonnerre. Dans Witness ou dans Le Cercle, c'est la violence, et je trouve que ça fonctionne beaucoup moins bien.

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MessagePosté: 27 Avr 2020, 22:02 
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Il est vrai que ses fins de films sont assez sombres et violentes, puis petit petit il y introduit une touche d'espoir, Mosquito Coast ou DPS par exemple, avant de trouver la sérénité dans ses suivants. Je trouve la progression très intéressante.


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MessagePosté: 28 Avr 2020, 08:51 
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Le Saturday Night Live avait fait une parodie de la scène d’adieu du professeur, seul souvenir plaisant lié à ce film lourd et nunuche, le pire pour moi de Peter Weir.






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MessagePosté: 28 Avr 2020, 09:14 
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elmergantry a écrit:
Le Saturday Night Live avait fait une parodie de la scène d’adieu du professeur, seul souvenir plaisant lié à ce film lourd et nunuche, le pire pour moi de Peter Weir.


Espèce de cynique.
J'entends que la deuxième partie puisse être lourdingue, mais la première, c'est un modèle d'installation. Accroche-toi parce que j'ai Castorp de mon côté, et il est pas du genre à lâcher le morceau.


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MessagePosté: 28 Avr 2020, 13:07 
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Jerónimo a écrit:
Par exemple, lors de la première soirée du Cercle, le fait que, après les traditionnelles histoires d'horreur au coin du feu, le premier à oser se lancer pour réciter un poème soit Charlie Dalton, le rebelle que l'on croyait plus attiré par la transgression que par la poésie, et qu'il le fasse avec son texte écrit derrière une affiche de pin-up, je trouve ça, sous des abords triviaux, assez fin, j'aime que le personnage soit dans cette dualité poète / graveleux, et que le film ose ça.

"Graveleux"? Il y a bien la photo de la pin-up, mais au fond, Knox est un romantique, il poursuit la même fille du début à la fin.

Jerónimo a écrit:
Il y a ensuite la formation du cercle, de la society du titre, institution secrète à l'intérieure de institution de l'école pour se libérer du cadre de cette dernière. Voilà, le besoin de créer un groupe, mais un groupe qui libère et non pas un groupe qui contraint, on est vraiment en plein dans le sujet.

Pas sûr quand même qu'en 1959 aux Etats-Unis, la priorité des priorités ait été de "libérer" les petits privilégiés des écoles privées de la côte Est. Mais pourquoi pas.

C'est quand même un film très sage, "académique" dans tous les sens du terme, en dépit de ce qu'il peut dire contre le conformisme ou sur l'institution scolaire. Keating tient régulièrement un discours très très modéré, appelant les gamins à la prudence, à se libérer "dans leur coeur", "leur âme"; il faut sublimer, et non pas rentrer dans le tas, etc.
Le film (si je me souviens bien) ne fait jamais le lien entre le discours de Keating et ce qui se passe au même moment en dehors de l'école (le rock, les mouvements pour les droits civiques, par exemple). Tout reste en vase clos, et le sommet de la subversion, c'est de lire du Tennyson en cachette: ça va, la police peut dormir tranquille.
Je ne connais pas la période australienne de Weir, mais ses films américains (comme Witness ou Master and commander) donnent une image très positive des communautés fermées, fortement hiérarchisées et réglées par les valeurs les plus traditionnelles. On est loin de la libération des sixties. On a l'impression que Dead Poets Society conteste ce modèle, mais au fond, je ne crois pas: c'est plutôt un manifeste en faveur de la culture la plus "classique" et sa place dans la formation des élites (puisque tous les élèves de l'école en font "naturellement" partie).


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MessagePosté: 28 Avr 2020, 13:09 
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Jerónimo a écrit:
moi je dis juste que l'avocat il est d'accord avec le cyborg sans cœur


J'avais été particulièrement agacé par ce petit bourgeois qui se rêvait acteur/artiste, mais sans renoncer au confort apporté par ses parents.

Dans une certaine mesure, il est précurseurs de ces SJW qui se confinent chez leurs parents tellement réacs.

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MessagePosté: 28 Avr 2020, 13:12 
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latique a écrit:
C'est quand même un film très sage, "académique" dans tous les sens du terme, en dépit de ce qu'il peut dire contre le conformisme ou sur l'institution scolaire. Keating tient régulièrement un discours très très modéré, appelant les gamins à la prudence, à se libérer "dans leur coeur", "leur âme"; il faut sublimer, et non pas rentrer dans le tas, etc.
Le film (si je me souviens bien) ne fait jamais le lien entre le discours de Keating et ce qui se passe au même moment en dehors de l'école (le rock, les mouvements pour les droits civiques, par exemple). Tout reste en vase clos, et le sommet de la subversion, c'est de lire du Tennyson en cachette: ça va, la police peut dormir tranquille.
Je ne connais pas la période australienne de Weir, mais ses films américains (comme Witness ou Master and commander) donnent une image très positive des communautés fermées, fortement hiérarchisées et réglées par les valeurs les plus traditionnelles. On est loin de la libération des sixties. On a l'impression que Dead Poets Society conteste ce modèle, mais au fond, je ne crois pas: c'est plutôt un manifeste en faveur de la culture la plus "classique" et sa place dans la formation des élites (puisque tous les élèves de l'école en font "naturellement" partie).


Mais le cinéma de Weir n'a jamais été intéressé par la politique, et c'est tant mieux.
Il décrit des microcosmes qu'il ne juge jamais, et il montre comment un individu extérieur, une sorte d'intrus, peut exister à l'intérieur.

Pourquoi vouloir chercher un discours contestataire dans ce cinéma, quand ce n'est absolument pas son but ?

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MessagePosté: 28 Avr 2020, 13:13 
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Billy Budd a écrit:
J'avais été particulièrement agacé par ce petit bourgeois qui se rêvait acteur/artiste, mais sans renoncer au confort apporté par ses parents.


Ouais, enfin c'est surtout un gamin qui a des rêves et qui a envie que ses parents le comprennent et le soutiennent. C'est pas du tout une histoire d'émancipation.

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MessagePosté: 28 Avr 2020, 13:16 
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Castorp a écrit:
Mais le cinéma de Weir n'a jamais été intéressé par la politique, et c'est tant mieux.

Le mec qui fait "Les chemins de la liberté", pas intéressé par la politique? Tu plaisantes?

Castorp a écrit:
Pourquoi vouloir chercher un discours contestataire dans ce cinéma, quand ce n'est absolument pas son but ?

C'est comme ça qu'il est présenté et ce sur quoi se fonde son statut de "film culte".


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MessagePosté: 28 Avr 2020, 13:17 
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latique a écrit:
Le mec qui fait "Les chemins de la liberté", pas intéressé par la politique? Tu plaisantes?


Son dernier a vraiment une place particulière dans sa filmo.


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MessagePosté: 28 Avr 2020, 13:21 
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latique a écrit:
Le mec qui fait "Les chemins de la liberté", pas intéressé par la politique? Tu plaisantes?


C'est le dernier film qu'il ait tourné, donc c'est un peu difficile de le placer à côté de ce qu'il a tourné 20 ans plus tôt.

latique a écrit:
C'est comme ça qu'il est présenté et ce sur quoi se fonde son statut de "film culte".


Le film n'est pas responsable de la réputation qu'on lui a faite.
C'est pas subversif du tout, et aucun film de Weir ne l'est vraiment (enfin, j'ai pas tout vu non plus).

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