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MessagePosté: 01 Mai 2020, 20:42 
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Sir Flashball
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Oui, donc lis le quote en question.

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MessagePosté: 01 Mai 2020, 20:45 
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Ta formulation est ambiguë car on ne distingue pas question et affirmation.

Une horloge cassée indique l'heure exacte deux fois par jours.

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Erving Goffman


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 01 Mai 2020, 21:00, édité 3 fois.

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MessagePosté: 01 Mai 2020, 20:47 
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Sir Flashball
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Mais pourquoi je te parle, en fait ? Si tu sais pas lire, c'est pas ma faute.

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MessagePosté: 01 Mai 2020, 20:49 
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Et si tu racontes des conneries avec la foi du charbonnier c'est pas la mienne non plus.

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MessagePosté: 01 Mai 2020, 20:51 
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J'avoue que j'avais raté la phrase mais le PCF ne s'est pas vraiment distancé de la répression de Prague non plus. Au mieux c'était un silence gêné.

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MessagePosté: 01 Mai 2020, 20:55 
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Sir Flashball
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C'est comme parler à une agrafeuse, en fait.

Le phrase dit :

Tu me rappelles quand le PCF se démarque de la ligne soviétique ? Avec le printemps de prague. Et Marchais attendra 1975 pour dénoncer le stalinisme. Remballe.

Donc pour le printemps de Prague, le PCF se démarque pour la première fois de la ligne soviétique en critiquant l'utilisation de la violence (mais pas l'intervention elle-même). Comme tu es très con, tu lis le verbe "rompre", que je n'utilise pas.
Ensuite, avec l'utilisation de "et", j'introduis une autre proposition, qui n'est pas liée à ma question : la dénonciation du stalinisme intervient pour la première fois en 1975.

APPRENDS A LIRE.

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MessagePosté: 01 Mai 2020, 20:56 
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C'est à dire comme tu es très intelligent, que l'on te lise de travers ou non on tombe dans le même genre de révisionnisme en fait. Donc on privilégie la solution la moins fatiguante.

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MessagePosté: 01 Mai 2020, 21:00 
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Sir Flashball
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Je vais d'ailleurs moi aussi opter pour la solution la moins fatigante et te mettre en ignore.

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MessagePosté: 01 Mai 2020, 21:02 
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Déjà le fait de mettre dans le même sac les gauchistes des années 60 et les déclarations officielles ou l'évolution du positionnement du PCF est quelque peu déroutant et n'incite pas à te lire avec beaucoup d'attention.

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MessagePosté: 17 Fév 2021, 23:14 
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10 pages d'échange sur ce film en 2020 ? Dingo.
Qui-Gon Jinn a écrit:
Un de ces films que j'ai vus trop tard après la hype pour vraiment l'apprécier, et y a trop longtemps pour vraiment m'en souvenir.
Revoyure pour la première fois depuis un quart de siècle.

Bon, la filmo de Weir est tellement "quali" que même un film un peu en dessous comme celui-ci reste d'un très bon niveau. Comme l'ont dit mes camarades plus haut, il y a comme d'hab un regard très fin dans la description d'un monde, les petites touches qui montrent comment un univers est régi. D'ailleurs c'est totalement fou comment ce genre de film, qui pouvait exister dans le Hollywood de 1989, serait impensable aujourd'hui. Je pensais que c'était une adaptation de roman alors que pas du tout, c'est un scénar original même pas écrit par Weir ! Impossible de nos jours.

Cependant, pour la première fois j'ai l'impression d'un Weir qui "play to the gallery", qui essaie de plaire au public, notamment avec ce Robin Williams cabotin, aux leçons certes touchantes mais un peu précuites, sorte de Magical Negro blanc (Magical Cracker ?) sorti de nulle part, sans attaches hormis une photo de femme sur son bureau, qui jure avec l'ancrage assez fort des persos dans ses précédents films. Là on a l'impression d'un sympathique porte-voix désincarné et ça enlève de la densité au film.

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MessagePosté: 17 Fév 2021, 23:16 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
D'ailleurs c'est totalement fou comment ce genre de film, qui pouvait exister dans le Hollywood de 1989, serait impensable aujourd'hui. Je pensais que c'était une adaptation de roman alors que pas du tout, c'est un scénar original même pas écrit par Weir ! Impossible de nos jours.

Est-ce que les trucs type An Education ou Brooklyn ne correspondent pas à ce créneau?

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MessagePosté: 17 Fév 2021, 23:27 
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Robot in Disguise
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Film Freak a écrit:
Qui-Gon Jinn a écrit:
D'ailleurs c'est totalement fou comment ce genre de film, qui pouvait exister dans le Hollywood de 1989, serait impensable aujourd'hui. Je pensais que c'était une adaptation de roman alors que pas du tout, c'est un scénar original même pas écrit par Weir ! Impossible de nos jours.

Est-ce que les trucs type An Education ou Brooklyn ne correspondent pas à ce créneau?
Certainement mais j'ai l'impression (peut-être fausse à cause du succès a posteriori) que le Weir était sur le papier un plus "important"/gros film que ne le sont ceux aujourd'hui ceux que tu cites.

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MessagePosté: 07 Avr 2024, 19:52 
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même réaction que qgj devant la topic, et même nouvelle vision après des années et des années. c'est le succès phénomène de la pièce qui m'a incité à le revoir, et il repassait au cinéma. le succès était toujours là, salle complète et quasi integralement de 18-25.

et comme qgj, toujours un peu difficile de 'connecter' à un tel succès phénomène, qui aujourd'hui ne se ferait pas, et n'aurait certainement pas ces chiffres (6,6m d'entrées france ! délirant). alors dans un premier temps, ça dit déjà que le france était un pays intelligent et cinéphile, et sous grosse emprise culturelle américaine - on parle quand même d'une classe prépa d'élite aux usa dans les années 50, une experience que personne n'a ici...
pour ça, je lui trouve un lien avec... le grand bleu, autre film au succès totalement gigantesque et disproportionné, qui touche du coup évidemment quelque chose de profond dans le psyché de la génération concernée.
alors comme dans le grand bleu, il y a une aspiration à la liberté, à échapper aux normes et à la vie tracée. mais à le voir aujourd'hui, je me suis aussi rappelé du succès phénomène des choristes.
parce que aujourd'hui, je l'ai vu une semaine après la première scène de pas de vagues, où le niveau scolaire est quand même assez indigent et où le projet educatif du prof se contente quand même de bien peu de choses. je l'ai aussi vu une semaine après avoir regardé un débat école privée vs école publique sur france 5, avec le constat que l'école publique s'effondre et le privée incarne une excellence recherchée.
et ça m'a fait dire que c'était peut-être ça qui avait tant plu. l'uniforme, l'exigence, l'excellence, ces quatre piliers. et une fois que c'est là, on s'encanaille doucement dans l’émancipation individuelle.
l'émancipation et la liberté individuelle, qui sont aujourd'hui nos valeurs cardinales, et qui se sont construites contre ce monde et ces valeurs aujourd'hui largement disparues ou discréditées.

et c'est là que j'ai trouvé le film intéressant, parce que je me disais que par la suite ces gamins sont principalement devenus des riches et successfull donateurs du parti republicain, qu'il y avait un ou deux gays dans le lot qui se rappelleraient avec effroi de toute ce milieu tellement normatif et oppressif, mais le film accepte tout ça, au fond il y a de la casse, des individus ne tiennent pas le coup mais le collectif continue d'avancer, fait son oeuvre, et c'est toute l'ambiguité du film de celebrer l'individu se construisant contre le collectif à travers le prof, pour au final célebrer le collectif qui permet aux individus de se construire à travers l'histoire dans son ensemble.

voilà, je ne sais pas si tout ça est bien articulé mais je me suis dit que là où je pensais que le film avait tant plu en tant qu'ode à la liberté individuelle, c'était peut-être plus équilibré que ça : la liberté individuelle à l'intérieur d'un cadre collectif fort et contraignant. une aspiration à l'excellence collective et individuelle. ça marchait sur ces deux jambes, à une époque où le cadre collectif s'effondrait sous l'effet du libéralisme, et où l'individu devenait roi.

sinon la carrière cata de tom schulman après, c'est rigolo. ça m'a fait penser à celle de stephen gaghan, et il doit y avoir plein d'autres exemples à trouver.


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MessagePosté: 24 Avr 2024, 14:50 
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Putain 10 pages de discussion relativement pertinente sur un film de patrimoine, sah quel plaisir.

Du coup, vous avez un peu tout dit.

Je crois n'avoir vu le film qu'une seul fois, à la pré-adolescence, et je n'en gardais pour ainsi dire pas grand chose au-delà de ce qui était entré dans la culture populaire ("Carpe diem", "Ô capitaine mon capitaine" et, à cause d'une réplique d'un épisode de Friends, le fait qu'un gamin se suicidait pour une histoire de pièce de théâtre) et de l'image d'un film académique.

Et si je peux comprendre ce qui peut déplaire dans cette version d'un film de Peter Weir plus facile à aimer du grand public, en bon normie j'ai bien plus apprécié que je ne le pensais.

Une fois de plus, je trouve le dosage dans le regard du cinéaste sur le milieu qu'il investit intéressant, dans une certaine ambivalence : jamais je ne voudrais intégrer (ou envoyer mes enfants dans) une telle école mais j'aurais moi aussi été complètement séduit par cet idéal de professeur (surtout quand c'est le génie Robin Williams, canalisé au mieux). Il y a quelque chose de capraesque qui m'a rappelé Sorkin, on ne décrit pas les choses comme elles sont mais comme on souhaiterait qu'elles le soient (même si le scénariste s'est visiblement inspiré d'un prof qu'il avait eu).

D'ailleurs, à l'instar de The Mosquito Coast, le film a l'intelligence d'adopter exclusivement le point de vue des élèves (à l'exception d'une seule scène où le doyen parle à Keating en privé). Ce faisant, ce n'est pas tant un film glorifiant un personnage se rebellant contre un système mais un film sur son influence, qui, une fois de plus, se termine sur un échec et une note d'espoir, les horizons de la génération suivante s'étant ouverts.

J'aime que le film ne s'attarde pas sur ceux qui résistent mais sur ceux qui adhèrent, qu'on évite les conflits internes faisandés. Le conflit vient d'en haut, et même si l'épisode du daron et du suicide sont démonstratifs au service du propos, ils sont efficaces, et aboutissent à cette sublime scène finale, too much as fuck (Maurice Jarre, mange tes morts) mais c'est le too much que j'aime, sans épilogue, fin abrupte splendide.

Et j'ai trouvé la mise en scène de Weir plus communicative que jamais, autant dans les détails qui mettent en exergue les codes, que dans les mouvements plus lyriques et subjectifs, comme ce travelling énergique pour suivre Keating, évoquant un similaire suivant Allie Fox dans The Mosquito Coast, la caméra épousant chaque fois le charisme du précepteur.


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