Forum de FilmDeCulte

Grave on dirait ta daronne.

_________________

Helen Mirren ?

Vieux-Gontrand ?

_________________
CroqAnimement votre

Verlaine?

_________________

Il est vrai que je crois avoir une gueule exactement entre celles de Helen Mirren (pour le pif) et Verlaine (pour les cheveux) , sans que la mère de Cosmo n'intervienne dedans.

En matant le film, j'ai dit "A tous les coups Art Core aura déjà tout dit" et ma meuf a répondu "Ce qui est chiant avec Art Core c'est qu'après l'avoir lu j'ai plus besoin de penser". Joli compliment. Et une fois de plus tout est dit.

On pense à une sorte de mix entre CAPTAIN FANTASTIC, du Herzog, et un peu de George Miller, je sais pas trop pourquoi (réal australien ? John Seale ? enfants perdus dans la forêt ?). Vrai rôle ambigu pour Ford qui fait pourtant du Ford mais le contraste "image de l'acteur"/paradoxes du personnage (sorte de gentil Castorpien au début, mec qui rails contre la société de consommation, à la fois conservateur et progressiste, qui va se transformer en white savior plein de contradictions...) créé un effet assez fort. C'est un peu méprisant dit comme ça, mais on a presque l'impression que Ford n'a pas conscience du film qu'il est en train de faire. En tout cas dans une filmo un peu trop riche en AIR FORCE ONE et autres ça fait du bien.
Même si on sent que le film aurait pu aller plus loin, être plus viscéral, il a une sorte de noblesse dans sa retenue, une maturité. Il a néanmoins des images fortes, notamment cette grosse construction dans la jungle, cette structure robotiques avec quasiment un visage (nez, bouche, yeux) qui va exploser dans un bel effet à la Chris Corbould
Bref, reportez-vous à Art pour le vrai avis, mais malgré les réserves sur le rythme (que je partage) c'est un film assez précieux.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tu vas aimer, le focus puller c'est Ben Seresin.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

DiCaprioFingerPoint.jpg

_________________

Toujours un peu mystérieux pour moi ça, le "focus pulling", vu qu’un mec est censé faire le point avec une télécommande en estimant les distances à l’œil nu.

Il prend des marques avant, quand même.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

J’aimerais en savoir plus, mais je pense que ça me fascinera toujours, dans le genre écart entre méconnaissance du métier de cinéma et son importance, ça se pose là (sans lui c’est littéralement FLOU).

D'ailleurs la ville que Ford "achète" dans le film s'appelle

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je regarde direct

J'avoue ne pas être à fond. Ca va assez loin dans sa proposition (le perso d'Harrison Ford condense bien l’acuité du type qui perçoit les limites et déviances d'un système et qui dérive vers la folie à force de ne plus pouvoir trouver ni sa place ni sa porte de sortie, ca ne perd pas trop de temps mais paradoxalement je trouve que le sujet n'est finalement presque qu'éfleuré... et puis la fin fait plouf je trouve, ca renvoit un peu tout le monde dos à dos, bien que le speech final du fils, qui s'aperçoit que le monde de son père avait des frontières et qu'elles pouvaient être dépassées ouvre vers l'espoir. Le film reste d'une actualité brûlante cela dit.

Pas à fond non plus. J'aime bien le projet et le style Weir, l'investissement d'Harrison Ford qui est très bon et il y a de très jolis moments comme cette machine thermodynamique à faire de la glace qui est quasiment humanisée à l'écran. L'ambiance, le côté naïf du choc des cultures, bref il y a pas mal d'éléments séduisants pris chacun à part, mais je trouve l'ensemble bancal et ça reste pour moi un petit Weir. Mais pas désagréable à regarder, je ne regrette pas du tout mon visionnage et River Phoenix est excellent.

3-4/6

P.S. Par contre, je vais faire mon chieur, je précise que ça ne change en rien mon appréciation du film, mais ça m'a bien fait tiquer