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MessagePosté: 17 Mai 2011, 11:36 
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Suis je le seul à avoir penser au "Miroir" de Tarkovski en voyant ce film ?


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MessagePosté: 17 Mai 2011, 11:40 
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Oui effectivement il y a de ça, on retrouve cette même ambition poétique. Mais pour l'instant, je me retrouve plus justement chez Tarkovski.

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MessagePosté: 17 Mai 2011, 12:04 
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Arnotte a écrit:
Dans La Ligne rouge il y a deux-trois morceaux phares de Zimmer, mais les extriats de Fauré et Ives sont tout aussi marquants...


Tiens, tu aurais les titres précis steupléééé ?

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MessagePosté: 17 Mai 2011, 12:29 
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Z a écrit:
Arnotte a écrit:
Dans La Ligne rouge il y a deux-trois morceaux phares de Zimmer, mais les extriats de Fauré et Ives sont tout aussi marquants...


Tiens, tu aurais les titres précis steupléééé ?

Lors du quart-d'heure paradisiaque au début du film y a le dernier morceau du Requiem de Fauré, "In Paradisum". A la mort de Witt (Caviezel) on entend un extrait de "The Unanswered Question" de Charles Ives. (tu noteras que les titres des morceaux sont autant en adéquation avec le film que les morceaux eux-mêmes..)

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MessagePosté: 17 Mai 2011, 13:05 
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L'impertinent pertinent
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Arnotte a écrit:
Lors du quart-d'heure paradisiaque au début du film y a le dernier morceau du Requiem de Fauré, "In Paradisum". A la mort de Witt (Caviezel) on entend un extrait de "The Unanswered Question" de Charles Ives. (tu noteras que les titres des morceaux sont autant en adéquation avec le film que les morceaux eux-mêmes..)


Cooooooooool je vais m'écouter ça. Merci.

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MessagePosté: 17 Mai 2011, 15:15 
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Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
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Z a écrit:
Arnotte a écrit:
Lors du quart-d'heure paradisiaque au début du film y a le dernier morceau du Requiem de Fauré, "In Paradisum". A la mort de Witt (Caviezel) on entend un extrait de "The Unanswered Question" de Charles Ives. (tu noteras que les titres des morceaux sont autant en adéquation avec le film que les morceaux eux-mêmes..)


Cooooooooool je vais m'écouter ça. Merci.

et voici pour toi: http://www.youtube.com/watch?v=kdtLuyWuPDs (c'est donc du Smetana, pas du Strauss, au temps pour moi)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 17 Mai 2011, 21:15 
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Narrateur a écrit:
Suis je le seul à avoir penser au "Miroir" de Tarkovski en voyant ce film ?


Je n'ai pas vu Le Miroir, mais j'ai pensé au Sacrifice.

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MessagePosté: 17 Mai 2011, 21:15 
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Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
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Localisation: Paris
Bon, je ne sais même pas trop quoi dire. 6666/6, plus beau film du monde.

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MessagePosté: 17 Mai 2011, 22:43 
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Inscription: 04 Juil 2005, 16:48
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Localisation: in the forest of the Iroquois
J'ai hélas dormi pendant la projection et je le reverrai dans un futur proche. Mais ce que j'en ai vu est assez impressionnant, d'une ambition extraordinaire, sur le fil du rasoir et très difficile d'accès. Une immense liberté dans la narration et un propos totalement déprimant sur la solitude de l'homme.

Bon la toute fin m'a paru un peu kitsch.

Mais à revoir évidemment.

Les mamies cannoises ont kiffé !


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MessagePosté: 18 Mai 2011, 00:02 
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Messages: 2085
Localisation: Avignon mdr
The way of Nature, and The way of Grace

Je ne connais pas du tout Terrence Malick. Je n'ai vu aucun de ses films, j'ignorais même l'existence du bonhomme jusqu'à ce que je tombe sur ce forum (entre autres) où ça se touchait sévère des mois avant la sortie du film sans que je comprenne pourquoi.
Je n'attendais donc pas grand chose du film (rien compris à la bande annonce par exemple), et j'y suis donc allé d'un œil totalement vierge.

Difficile d'expliquer concrètement ce que raconte le film. Mais c'est incroyablement riche. Outre l'intrigue principale, sorte de chronique sur l'enfance (incroyablement juste et touchante d'ailleurs) et son rapport avec les figures parentales (analogie de la Nature, et de la Grâce cités au début du film), Malick nous parle en filigrane de la vie, de la mort, de l'enfance, de l'existence, du Big Bang jusqu'à nos jours, dans une séquence admirable bien qu'insérée bizarrement dans le film.

A la sortie du cinéma, il est impossible pour moi d'expliquer ce que je ressens. Pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression de ne pas avoir regardé un film, mais une véritable œuvre d'art. L'impression de voir un magnifique tableau abstrait, d'être abasourdi par sa beauté et d'en comprendre le(s) sens (et pour moi qui ai beaucoup de problème avec l'appréciation de l'art, ça veut dire beaucoup). Concrètement, il y a dans ce film une flopée de plans parmi les plus beau qu'il m'ait été donné de voir au cinéma. J'ai murmuré "putain que c'est BEAU", les yeux écarquillés une bonne vingtaine de fois. La mise en scène de Malick est très aérienne, libre, flottante, fascinante. On sent que chaque plan est mûrement réfléchi et flatte la rétine. J'avais vraiment l'impression de voir une nouvelle manière de filmer.

Le rythme est lent, certes, mais le film est ultra fascinant. Le discours mystique rebutera pas mal de gens (chez moi ça passe carrément, bien intégré dans le ton général du film).

Un immense et ambitieux poème affranchi des codes hollywoodiens, qui laissera la plupart des spectateurs sur le carreau.

Mais j'ai vraiment besoin d'une deuxième vision pour bien encadrer tout ce que Malick a voulu dire, parce que là pour le coup, faut bien avouer que je suis largué et que la fin me laisse perplexe. Mais c'est une putain d'expérience!

5-6?/6 Encore difficile d'organiser mes pensées... :lol:

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MessagePosté: 18 Mai 2011, 01:20 
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Narrateur a écrit:
Suis je le seul à avoir penser au "Miroir" de Tarkovski en voyant ce film ?


Nooooooooooooooooon.


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MessagePosté: 18 Mai 2011, 14:26 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Une question à ceux qui ont vu le film concernant plusieurs plans qui m'ont interrogé:

Vers la fin du film il y a une série de plan sur un espèce de grenier en bois à l'architecture triangulaire, sous les toits. D'abord vide, le plan revient par la suite avec Jack et avec un autre homme, grand,courbé sous l'inclinaison du toit. Qui est cette homme (on sent comme une menace) ? Qu'appelle ce plan ? J'ai immédiatement pensé à une référence consciente à La Nuit du Chasseur, film qui entretient pas mal de résonance avec The Tree of Life d'ailleurs mais ça m'a laissé un peu dubitatif car ce n'est lié à rien d'autre dans le film.

Autre chose plus concret, il y a une scène où la mère joue dans le jardin avec le jeune Jack avec des pièces de bois en lui apprenant le nom des animaux. Soudain à l'arrière plan, flou, il y a un homme sur le sol, on ne distingue pas très bien et la mère détourne le regard de l'enfant. Ma copine a cru voir le père faire une attaque d'épilepsie mais moi je n'avais pas compris ce que c'était.

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MessagePosté: 18 Mai 2011, 14:39 
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Art Core a écrit:
Une question à ceux qui ont vu le film concernant plusieurs plans qui m'ont interrogé:

Vers la fin du film il y a une série de plan sur un espèce de grenier en bois à l'architecture triangulaire, sous les toits. D'abord vide, le plan revient par la suite avec Jack et avec un autre homme, grand,courbé sous l'inclinaison du toit. Qui est cette homme (on sent comme une menace) ? Qu'appelle ce plan ? J'ai immédiatement pensé à une référence consciente à La Nuit du Chasseur, film qui entretient pas mal de résonance avec The Tree of Life d'ailleurs mais ça m'a laissé un peu dubitatif car ce n'est lié à rien d'autre dans le film.


Je sais pas la signification du plan mais l'homme en question est me semble-t-il
le mec boiteux qu'ils croisent en ville.

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MessagePosté: 18 Mai 2011, 14:45 
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Ah oui bien vu. Maintenant cherchons ensemble le sens de tout ça...

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MessagePosté: 18 Mai 2011, 14:54 
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Alors là sans moi. Avec le recul c'est sûr que j'ai absolument pas accroché au film et que je suis resté en dehors.

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