Forum de FilmDeCulte

J’ai découvert (rattrapé) Kiki la semaine dernière… J’ai adoré, c’est tellement chouette.

Trop hâte de voir ce dernier, même si j’ai peur que l’hermétisme (paraît qu’on pige que dalle) ne me gâche la fête.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui mais c'est tellement mieux que 100 ans de Disney que c'est pas grave.

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Netflix les gars, Netflix.

1000 ans même.

On n’aime pas les nazis.

Contrairement aux japonais.

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La réconciliation autour d'Hitler je l'avais pas vue venir

J'ai découvert l'univers de Hayao Miyazaki avec une cassette vidéo de Totoro éditée par TF1, achetée en presse avec un petit magazine. J'avais 16 ans. Et c'est le choc, la claque. Du jamais vu. Je passe les détails. Ensuite, j'ai dévoré sa filmographie avec une gourmandise sans fin.

Le Voyage de Chihiro est le Miyazaki que j'aime le plus et que j'ai vu le plus de fois. Totoro n'est pas loin non plus. Et je fais partie des gens qui adorent Le Château ambulant.

Seul déception, Le Vent se lève. Et un peu Ponyo que je trouve moins magique que certains. Même si il y a des passages fous et beaucoup de qualités.


Et donc Le Garçon et le Héron, un film testament, sur le deuil, la transmission, l'acceptation. Un film mystique. Une aventure initiatique qui de fulgurance en fulgurance mute en voyage fantastique.

On retrouve les obsessions de Hayao Miyazaki, intégrées et renouvelées dans un souffle incroyable.

Il faut se laisser porter, se laisser aller, accepter de ne pas tout comprendre tout de suite, presque s'oublier, pour profiter au maximum.

Une œuvre d'un homme bien conscient que la fin approche. J'ai été touché et ému plusieurs fois.

Les décors et l'animation sont à tomber. Chaque plan imprime. Un travail de malade.

Une expérience génial !

5,5 - 6/6

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. Photos de figurines
. Photos de figurines 2
. Street Photos

D’un côté je suis convaincu que si tu dois apprécier un Miyazaki c’est celui-là. De l’autre, si tu n’apprécies pas le Alice au pays des merveilles de Disney…

Allez salam.

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J'avais été voir Le vent se lève au cinoche, et bof quoi, la retraite me semblait une bonne idée ! Pourtant j'aime bien ses films en général, sans être une vendue à Miyazaki, son animation est vraiment toujours d'excellente facture, comme ses décors ou ses BO. Si j'ai toujours trouvé les screenshots de ses films hideux (à l'époque où je lisais Animeland) et ne suis toujours pas fan de son chara-design, celui-ci tient la palme : l'affiche est hideuse ! Zéro hype, même pour la sortie BR/DVD, et vos retours ne donnent pas plus envie. Je le verrai quand même, un jour...

Je ne savais rien du film en rentrant dans la salle et j'ai été très surpris de découvrir un film qui fait en effet beaucoup "best of" mais qui surtout revient à une recette Miyazakienne que l'on commence à connaître (disparition d'un parent, déménagement à la campagne, découverte d'un univers...). Je m'attendais à un film beaucoup plus "mature" dans la lignée du Vent se lève (que je n'adore pas) qui à postériori ressemble bien plus à un ultime film que ce Garçon et le héron qui finalement risque bien de l'être.

Ca ne veut pas dire que je n'ai pas aimé, au contraire. Le film est magnifique et l'univers est fou. Surtout j'ai trouvé ça hyper dense, j'ai eu l'impression que le film durait 3h pas parce que je m'ennuyais mais au contraire parce que le film n'arrêtait pas de me surprendre et de s'enfoncer plus profondéement dans son "lore" et dans des visions poétiques superbes. Et j'ai beaucoup aimé l'approche un peu plus conte anglais gothique (on pense à Peter Pan) qui change un peu de l'univers Miyazakien habituel.

Alors oui j'avoue ne pas avoir tout compris aux règles étranges de cet univers, j'avoue même n'avoir quasiment rien compris au personnage du grand oncle et à ses motivations (tu veux être mon successeur ? Tu veux repartir dans ton monde ?). Il y a d'ailleurs un raccord entre deux scènes complètement bizarre où je me suis sincèrement demandé si le projectionniste s'était pas trompé de bobine (avant de réaliser que j'étais face à une projection numérique lol).
Un autre truc très bizarre c'est cette histoire de

J'aurais aimé être plus ému, plus emporté. Le film est clairement un Miyazaki presque mineur quand on le compare à des films énormes comme Chihiro, Mononoke ou évidemment la limpidité d'un Totoro (entre autres). Mais ça reste très impressionnant. Un truc que j'ai réalisé hier et qui me paraît fondamental dans l'approche de son cinéma c'est qu'il écrit tous ses films de A à Z. On a l'impression d'être devant l'adaptation d'un roman fantastique jeunesse quelconque mais non, absolument tout sort de la tête de ce vieux monsieur de 82 ans et ça a quelque chose de magnifique.

4.5/6

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CroqAnimement votre

lol, exactement pareil que toi, absolument rien compris. Pas compris grand chose de manière générale, d'ailleurs.
Mais globalement je suis assez d'accord avec toi. Autant je me suis senti démuni par le confusion de ce récit ésotérique, autant je suis resté non-stop émerveillé face à la splendeur visuelle de chaque instant (tant dans la première partie "normale" que dans la deuxième moitié WTF) et l'imaginaire époustouflant du mec. Et rien que l'animation, bordel, quelle tuerie de chaque instant. Je trouve ça quand même génial que le cinéaste qui ait le mieux filmé le vent dans l'histoire du cinéma, ce soit un cinéaste de l'animation. Rien que pour ça, total respect.
Mais pour ma part je le range un peu du côté de Chihiro: un trip incroyable mais qui ne me touche pas vraiment, tant je suis hermétique à ce qu'on me raconte. Je préfère largement la limpidité d'un Totoro ou d'un Porco Rosso. Sans parler de Mononoke, son chef-d'oeuvre absolu.

4/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je ne suis pas vendu à Miyazaki (j'ai rien vu depuis Le Château ambulant, dont j'ai zéro souvenir) mais j'aime beaucoup Totoro et Chihiro donc celui-ci fait évidemment redite ou réinvention suivant du point de vue où on se place.
J'ai été ému par le final qui voit le gamin , ça plus la dernière scène qui clôt et résume le tout.
Ça rachète certains passages un peu longuets du milieu où je suivais moins l'intrigue que l'animation en tant que tel, mais une fois qu'il retrouve sa mère jeune et que les enjeux se font un peu plus clairs, j'ai raccroché à l'émotion qui se dégage du début (j'adore comment il place le contexte ou bien le passage où il décrit de loin une bagarre entre lui et ses camarades). La narration en sauts brutaux comme l'exemple cité par Art Core m'a aussi surpris mais en bien : l'idée de se transporter dans un rêve (ou un cauchemar) du gamin, qu'on soit à sa hauteur et qu'on vive le fatras d'émotions et de fantasmes qui lui passent par la tête, sans le pointer du doigt et sans leçon de morale mais en expliquant que c'est un passage obligé de sa vie (et sans aucune preuve, j'ai plus l'impression qu'il fait un autoportrait qu'un message à son fils).
J'ai vraiment envie de le revoir (et dans de meilleures conditions, la salle était un peu pourrie)

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Épisode qui me donne tout de même fortement envie de le revoir...

https://soundcloud.com/la-gene-occasionnee/episode-62-le-garcon-et-le-heron

Ca m'a permis d'apprécier comme j'ai peu retenu du film et à quel point les thématiques me parlent peu.
Ce n'est pas grave pour un film d'être obscur et d'appeler à la révision mais il faut que la surcouche soit engageante et je reste sur cette impression d'âpreté qui n'a pas le goût de reviens-y.