Forum de FilmDeCulte

Un homme d’une cinquantaine d’années cherche quelqu’un qui aurait besoin d’argent pour effectuer une mission assez spéciale. Au cours de sa quête, il rencontre dans la banlieue de Téhéran un soldat, un étudiant en théologie et un gardien de musée, vivant à la limite de la marginalité. Chacun va réagir à sa proposition de façon différente.



Durant les 15èmes minutes du film, où l'on voit un homme errer au volant de sa voiture, s'arrêter auprès d'autres hommes qui ont l'air de vouloir de l'argent et à qui le conducteur fera des propositions mystérieuses et hautement rémunérées, j'ai cru soudain comprendre le titre du film: ce sera un film sur la prostitution homosexuelle en Iran ! Truc de malade. Mais non.

Ce fut donc un joli petit film, très intriguant, dont la simplicité est plutôt agréable mais en fait aussi peut-être la limite, tant le film a du mal à créer soit un élan humaniste, soit à vraiment remuer quelque chose de fort chez le spectateur (en tous cas chez moi). En tous cas l'épure ici semble avant tout stylistique, avant d'être un vaisseau pour donner de la force au destin de son personnage principal, ou donner une quelconque résonnance universelle... Je sais pas trop ce à quoi je m'attendais au fur et à mesure que le film avançait, mais il me manque un truc pour véritablement m'attacher à cette histoire en tous cas.

3/6

Est-ce un film majeur de Kiarostami ? Je me demande dans quelle proportion le festival de Cannes vise juste et donne ses palmes à une oeuvre vraiment marquante de son auteur. J'ai l'impression que c'est vraiment pas un indicateur fiable.

Oui.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Tous les films de Kiarostami sont majeurs.

Mouais, ça valait pas le coup de créer un topic visiblement.

Vu il y a trop longtemps, et je sais qu’inexplicablement j’étais un peu passé à côté, il faut que je le revois, mais chez Kiarostami c’est justement dans l’extrême simplicité des événements que se tient la dimension universaliste.

Dispo sur france.tv en ce moment, je me le suis noté

Palme ex aequo cette année-là et Kiarostami avait eu des difficultés à venir, donc ça a toujours un peu senti la Palme cadeau.

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Film un peu autiste, je pense que c'est assez facile de pas réussir à rentrer dedans.
Sur le coup, j'étais un peu circonspect, mais ça a très bien vieilli dans ma tête.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

si je raisonnais comme ça...

Yes, c'est comme ça que je l'ai vu d'ailleurs !

J'avais beaucoup aimé à l'époque, mais moins que la co-Palme d'or (L'Anguille), ou même que les films de sa trilogie de Koker ou que son suivant (Le vent nous emportera). J'en garde un souvenir assez fort, comme pour la plupart de ses films d'avant Ten.

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Que lire cet été ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

C'était mon premier Kiaro, et je le trouve plus raide que d'autres quand même, même si tout s'éclaire au fur à mesure, la trilogie de Koker me parait bien plus abordable.

Je l'ai vu en salle à sa sortie, je me suis barré au bout d'une heure

Y'a Lohmann qui vient de m'envoyer un MP pour me dire que t'étais un faux cinéphile.

Je me suis barré d'Inland Empire au bout de 2h, ça compte aussi ?