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MessagePosté: 21 Juin 2008, 19:26 
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Putain ce que c'est nul. Entre les personnages nuls, les acteurs médiocres, les dialogues pourris, j'ai souffert.
0.5/6 pour quelques notes de musique angoissantes (surtout au début).

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MessagePosté: 21 Juin 2008, 19:38 
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Cosmo a écrit:
Putain ce que c'est nul. Entre les personnages nuls, les acteurs médiocres, les dialogues pourris, j'ai souffert.
0.5/6 pour quelques notes de musique angoissantes (surtout au début).


Et ma filmo :

Le Sixième sens : 6/6
Incassable : 6/6
Signes : 5/6
Le Village : 5/6
La Jeune fille de l'eau : 6/6
Phénomène : 0.5/6

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MessagePosté: 21 Juin 2008, 20:27 
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Le film vieillit bien dans ma tête. Après tous ces films (je vise pas Shyamalan) dont on dit que l'élément "surnaturel" est inexpliqué et que ca en fait justement la force (ca commence à bien faire les facilités de ce genre au bout d'un moment), ca fait du bien de voir un film montrant un phénomène dont on connait très bien la cause et le mode de fonctionnement.

Une autre de ses forces est de se dérouler dans des environnements ouverts en plein jour. Ca fait du bien. Marre des couloirs noirs, c'est trop facile ! De ce point de vue, Phénomènes réalise vraiment tout ce dont j'avais envie après avoir vu la scène d'intro de 28 semaines plus tard. Ya vraiment trop peu de films qui exploitent cette peur quand on est seul au milieu d'un grand espace vide, avec une menace qui peut sugir de partout, à n'importe quelle distance.

Bien sur, tout ça n'enleve pas au film ses gros défauts (j'ai vraiment du mal avec le discours martelé style
"attentionnn, si ca arrive ailleurs c'est que c'est la merde !", et PAF, ca arrive ailleurs. Putain c'est recherché. A la rigueur, si ce passage télévisé avait été montré plus tot dans le film au lieu de le foutre juste avant la scène qui y fait écho, pourquoi pas...
). Et ca fait un peu mal quand on pense que c'est Shyamalan qui a écrit ça. Mais bon, je reste quand même sur une note positive. Si yavait pas le nom du réalisateur au générique, ca aurait surement généré moins d'attentes et été mieux accueilli.

Le Sixième sens : 5/6
Incassable : 6/6
Signes : 3/6
Le Village : 6/6
La Jeune fille de l'eau : 4/6
Phénomène : 4/6


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MessagePosté: 21 Juin 2008, 21:39 
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Zad a écrit:
on s'en fout que le tournage se soit passé comme ci ou comme ça, on parle du film fini trouduc, de l'impression que ça donne ainsi, si t'es capable de seulement recopier un dossier de presse, bah c'est cool, mais change de métier).


Mad a toujours eu pour but de ne pas se limiter à la simple critique, mais au contraire de donner un tas de renseignements sur les films chroniqués, via des citations, des informations tirées du dossier de presse ou autre, etc. C'est pas nouveau, et si c'est redondant pour nous foruméens abreuvés de news, ça ne l'est pas pour les 9/10è du public.

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MessagePosté: 21 Juin 2008, 22:08 
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ce n'est pas la question : moi je ne suis pas abreuvé de news, ce n'est pas redondant pour moi, c'est juste hors propos, c'est un article se prétendant une critique et qui en somme ne l'est jamais!

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MessagePosté: 21 Juin 2008, 22:12 
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Zad a écrit:
ce n'est pas la question : moi je ne suis pas abreuvé de news, ce n'est pas redondant pour moi, c'est juste hors propos, c'est un article se prétendant une critique et qui en somme ne l'est jamais!


L'article ne prétend rien du tout. Il te parle du film, te donne un avis critique (je viens de le relire à l'instant) aussi bien qu'un petit historique, des informations, des citations, etc. Je ne vois pas bien où est le problème, d'autant que ça a toujours été ainsi chez Mad (cf les autres articles, pour la plupart sur le même schéma).

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MessagePosté: 21 Juin 2008, 22:18 
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relis par ex tout le truc sur l'aéroport, c'est grotesque...

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MessagePosté: 21 Juin 2008, 22:20 
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Zad a écrit:
relis par ex tout le truc sur l'aéroport, c'est grotesque...


Tu parles du passage de la gare, non ? Au contraire, c'est un des trucs que j'ai trouvé le plus foireux dans le film, cette scène. J'étais content d'en avoir une explication.

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MessagePosté: 21 Juin 2008, 22:33 
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ouais, la gare, sorry.

moi j'adore l'étrangeté de cette scène, comme du reste.

bon, tout ça nous mène nulle part, bonne nuit.

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MessagePosté: 21 Juin 2008, 22:39 
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Zad a écrit:
bon, tout ça nous mène nulle part,.


J'arrive un peu après la guerre, sur des sujets déjà discutés vingt fois (je suis en train de me taper les 21 pages)...

Bonne nuit aussi !

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MessagePosté: 24 Juin 2008, 13:12 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Bon, j’arrive toujours après le débat moi en fait. J’avais parcouru les 21 pages en fermant les yeux à moitié, pour ne pas trop en voir. Je suis retombé sur le message de Film Freak et je suis globalement très d’accord avec lui.

C’est assurément le moins bon de sa filmo (je parle pas de ce qu’il a fait avant Bruce Willis), mais j’ai bien aimé quand même. L’idée (du “phénomène”) est assez hénaurme, mais ya pas à dire, ce mec sait raconter des histoires, et j’ai accroché, sans une seconde d’ennui. Niveau “explications” j’étais surpris de l’avoir dès le départ et de n’avoir rien de nouveau à la fin. J’ai bien aimé tout ce qui a été dit sur l’espace, le décor, etc. Et bien sûr j’ai eu mes bons moments de flippe. Les morts m’ont assez impressionné.
MAIS voilà... C’est pas la claque que ça aurait pu être. That’s it. Et Zooey Deschanel est lamentable. Respect, comme toujours, à James Newton Howard, dont le style va décidément à merveille aux histoires de Shyamalan.

Donc pour moi c’ets à la fois une déception (bien mais pas top) et une surprise (tellement il est décrié..). Content de l’avoir vu en tout cas!

Filmo:
The Sixth Sense: 4,5/6 (vu une seule fois, à revoir absolument..)
Unbreakable: 4,5/6
Signs: 5/6
The Village: 5,5/6
Lady in the Water: 4,5/6
The Happening: 4/6

Ya pire, comme moyenne.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 24 Juin 2008, 14:49 
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Oberkampf Führer
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Mais qu'est ce qu'il a foutu Shyamelon ? Pour moi, ça ressemble plus souvent à une série Z qu'à une bonne série B. Je ne voulais pas y croire, j'avais entendu que Wahlberg n'était pas très bon dans le film. Mais c'est pas le seul ! Deschanel aussi, Leguizamo aussi (enfin lui c'est le "moins pire"). Là, Shyamalan nous donne le strict minimum : le quota de scènes chocs, l'explication. Mais putain qu'est ce que c'est feignant... J'ai eu l'impression que Shyamalan s'est dit : "Je vais faire un film pas cher, on va pas s'emmerder non plus". Quelques bonne scènes, mais elle sont vraiment peu nombreuses, et je trouve le tout un peu fumeux.

C'est vraiment pas top.

2/6


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MessagePosté: 24 Juin 2008, 18:13 
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Localisation: Why are there people like Frank?
Car j'ai pas les mots pour dire ce que je ressens je fais un copié-collé d'une critique qui reflète complètement ce que je ressens en voyant le nouveau Shy:



Citation:
Adulé par les uns, detesté par les autres, M. Night Shyamalan est un de ces réalisateurs qui partagent, semi-foudroyés par les critiques parce qu’ils osent tout, et livrent des visions si pessimistes du Monde qui nous entoure que peu savent les digérer. Ici, tout est question de probabilité ; la menace vient de nulle part, apparaît dès les premières secondes (qui se reflètent dans une fin purement effrayante), et le talent de Shyamalan est de la mettre en scène, à une distinction près, c’est que cette menace n’existe pas, ou du moins qu’elle n’a aucune concrétisation possible à l’écran.
La probabilité qu’ouvre le cinéaste permet directement de grandes évasions philosophiques : la Nature se rebelle contre l’homme, à tel point que tant que l’homme ne se sera pas rendu compte de sa destruction, c’est lui qui sera pris pour victime, et ainsi pour le restant de ses jours.

A la fois effrayant et ironique, mordant et percutant, Phénomènes s’impose comme le plus beau et le plus maîtrisé des films de Shyamalan. Sa manière de créer les ambiances sous un cadre plus que parfait, d’embarquer sa caméra avec envol pour sonder la paranoïa qui peu à peu envahit les survivants, de filmer un brin d’herbe dans le vent pour justifier le danger, tel Le village, rendent Phénomènes étouffant de bout en bout. Le film joue du hors-champ, de l’invisible, du fantasmé, et les jeux de cascades sonores invoquent des présences simplement inabouties. Tout se joue de face ; cette fois, Shyamalan filme en gros plans fixes ses protagonistes, les cadre droit dans les yeux, avec une science de la composition absolument magistrale.

Mais ce qui fait que Phénomènes est un chef-d’oeuvre (en plus des scènes terribles, irrespirables, comme le jeu de rôles sur l’arme à feu en pleine rue, vers le début du film, où chacun se suicide à son tour), c’est qu’il est terriblement émouvant, spectaculairement réfléchi sous son apparente fadeur, celle du film américain un peu trop propre sur lui (c’est le côté ironique du cinéaste), à tel point que plus un plan n’a d’inutilité. L’ampleur symbolique que Shyamalan parvient à instaurer en général rend chaque image plus complexe que la précédente, et à chaque fois plus belle parce qu’elle a une source frontale, primaire, primitive. Alors certes si l’on ne voit pas le discours écologique comme une tactique lucrative, Phénomènes est bel et bien une fureur, un silence, un vent qui prend forme sous nos yeux. Tout est si tragique et sublime à la fois (la mère qui entend sa fille se suicider au téléphone démontre bien le parti pris de Shyamalan de tout nous cacher), tellement mystérieux et clair (la musique accentue ce double effet de spirale étourdissante, totalement imprenable, avec la limpidité déconcertante du phrasé et les effets perlés), que la science-fiction reprend son souffle en ce qu’elle a de plus profond, viscéral.Le nouveau Shyamalan, dans son approche en forme de variation sur la peur des autres et de soi-même, et dans sa manière de reconstituer l’apaisement à travers l’amour et le cocon familial, rappelle La guerre des mondes, l’un des plus grands films de Spielberg. Et c’est aussi la force des films apocalyptiques, dans lesquels il n’y a plus d’espoir ; l’incroyable puissance de leurs images qui laissent sans mots tant elles sont réalistes, plausibles et qui plus est tout à fait irréelles en fin de compte. Pour autant, Phénomènes délivre un message plutôt positif, si ce n’est les trois derniers plans, dont celui affreusement burlesque qui reviendrait à dire que nous sommes la conscience de ce que nous construisons et l’inconscience de ce qui nous a construit.

Certes Shyamalan a des visions peut-être un peu fantaisistes de la science, peut-être se prend-il pour ce qu’il n’est pas, mais en tout cas, quand un si grand metteur en scène signe un si grand travail, on ne peut qu’applaudir à ses capacités, notamment celles de faire du rien une peur primale, inattendue, présente dans sa propre inexistence, et à l’affût d’un être humain. Cette paranoïa dont Shyamalan parle, celle qu’il nous transmet, c’est aussi celle d’une machination politique qui conditionne le peuple à dire ‘terroristes’ quand il ne sait pas qu’il est lui-même le seul coupable. Une paranoïa saisissante et incontrôlée à l’image, en témoigne une scène choc, tellement étourdissante de virtuosité, et tellement impensable dans le plat paysage cinématographique, qu’elle devient, tout comme le reste de cette oeuvre d’ailleurs, quasiment choquante, d’intelligence et de maestria (il s’agira de l’extermination au fusil sur le palier d’une maison que les habitants ne veulent pas ouvrir).

Ainsi Phénomènes avance jusqu’au bout, à petits pas, toujours devant, en éclaireur, sur un montage étonnamment sec, contrastant avec la beauté simple et douce de la photo. Puis peu à peu la folie s’installe. Les hommes délirent, deviennent eux-mêmes ce qu’ils craignent. C’est encore la pensée avant l’action, comme si le monde ne pouvait plus fonctionner autrement que par ce conditionnement dangereux qui nous achève. Phénomènes est en fait un miroir, qui nous renvoie en pleine face nos peurs les plus viles, nos émotions les plus enfouies, les plus chères, et qui nous renvoie aussi une image de l’humain que nous ne soupçonnons pas être, si bien ‘joué’ (que le mot est vulgaire!) par tous les interprètes marionnettisés, absents et intenses à la fois. Quand un personnage réfléchit avant d’agir (ce qui n’aboutit à rien dans le film), le Monde s’écroule. Quand il agit sans réflexion (magnifique scène finale qui prône l’amour total), le Monde avance. Shyamalan, et même s’il est un peu osé, propose que nous redevenions des hommes de Cro-Magnon. Il serait difficile d’aborder face au monde une telle proposition évidemment, mais quand tout cela est si bien dit, quand il y a une telle science de la mise en scène qui soutient le discours, eh bien il faut en prendre compte. Tant que l’homme sera, face à la matière qui se soumet à lui, le simple visionnaire qui solutionne, tout ira bien au niveau de l’art. Même si au fond, plus loin, à propos du Monde, il n’y a aucun doute - et Phénomènes en est la preuve - que Shyamalan réfléchit avant d’agir.

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MessagePosté: 01 Juil 2008, 21:53 
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Petits spoilers!

Ce film m'a semblé très faible. On y reconnaît la patte de Shyamalan... c'est peut-être ça le plus dérangeant: c'est bien son cinéma mais quelle nullité (dans le même style!) par rapport à The Village ou plus anciennement Le Sixième sens!
Pourtant ça avait bien commencé avec une première scène assez troublante, voire choquante. Mais ensuite, on a l'impression que le cinéaste hésite constamment dans le ton qu'il veut donner à son film: film catastrophe, d'angoisse? Bizarre quand on est toutes les trois minutes sorti de l'ambiance par un humour POURRI!
Le scénario est bon dans l'ensemble, l'intention aussi est bonne, mais ces deux éléments sont terriblement desservis par des acteurs assez mauvais (la femme du héros en tête), peut-être handicapés par des personnages sans charisme (on voit que Shy a voulu donner de la profondeur à celui de Wahlberg mais ça sonne assez faux à mon goût), des dialogues pauvres et des situations souvent ridicules( par exemple quand la vieille, à table, demande qui des deux dans le couple "poursuit l'autre", à peine les connaît-elle... un peu trop spontané quand même!), ...
Mais le film est inégal, ce mot étant ici salvateur^^. Car de bonnes scènes se détachent du lot: celle du début comme je l'ai dit. Ensuite, cette belle scène du héros face à la plante en pot dans la "Model house": elle en dit long, l'homme s'est aperçu que les plantes avaient une sensibilité à son action, il ne sait pas comment se comporter face à elles, et au final il ne fait que se rendre ridicule (rires dans toute la salle). Et enfin, scène d'horreur très réussie avec la vieille peau qui les accueille, j'ai vraiment sursauté puis hurlé (intérieurement^^) quand elle gueule sur Wahlberg, puis se suicide.
A part ces quelques "perles", pas grand chose à grignoter si ce n'est le ridicule. On m'avait dit "hommage aux série B", je vois un hommage à rien du tout mais un beau fiasco. Je suis déçu à vie par Shyamalan! :p
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MessagePosté: 08 Juil 2008, 11:29 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 24049
Sans surprise, j'ai bien aimé... Je trouve le film très original dans son traitement année 50-60, de la comédie du remariage au film catastrophe très premier degré en passant par la fausse-maison et bien sûr les hommages à Hitchcock. J'aime beaucoup, aussi, comme le premier degré du film est constamment mis en doute mais finalement revendiqué (je ne sais pas si j'exprime bien). Par contre, on sent que c'est court, un exercice de style en quelque sorte, beaucoup moins "gros" que ses précédents fillms.
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