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MessagePosté: 25 Nov 2007, 21:49 
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Je reprends, quelques années plus tard et encore peu convaincu par son dernier film, mon exploration de la filmographie de Coppola père, avec cette fois l'un de ses films les plus méconnus et en apparence les plus anodins (une comédie sympa sur un type sympa). Il y a un évident côté Capra, l'humour et le rythme jazzy en plus, mais je ne suis pas tellement convaincu, notamment par cette voix off merdique. Il y a de très bonnes choses, un petit côté parfois expérimental dans la mise en scène et le montage, mais on reste vrrrrraiment dans le petit film, plus proche de Outsiders que de Rusty James.

3/6

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MessagePosté: 25 Nov 2007, 22:29 
Cosmo a écrit:
on reste vrrrrraiment dans le petit film, plus proche de Outsiders que de Rusty James.

Outsiders, ça reste très beau, n'empêche...


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MessagePosté: 26 Nov 2007, 06:29 
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Jericho Cane a écrit:
Cosmo a écrit:
on reste vrrrrraiment dans le petit film, plus proche de Outsiders que de Rusty James.

Outsiders, ça reste très beau, n'empêche...


Je trouve ça vraiment naze, comme film. Et pas que pour un Coppola.

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MessagePosté: 26 Nov 2007, 07:19 
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Bon souvenir moi, de Tucker, pourtant vu en VHS VF... Un truc endiablé, extrêmement dynamique...

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MessagePosté: 26 Nov 2007, 08:38 
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Zad a écrit:
Bon souvenir moi, de Tucker, pourtant vu en VHS VF... Un truc endiablé, extrêmement dynamique...


Assez d'accord là-dessus. Je trouve surtout ça un peu superficiel et pas très drôle, d'où ma relative déception. On ne s'ennuie pas, cependant, car c'est effectivement très rapide. Ca passe assez vite.

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MessagePosté: 26 Nov 2007, 21:47 
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Quelqu'un peut-il rajouter un "p" à Coppola dans le titre svp?


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MessagePosté: 09 Mar 2023, 10:28 
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Long métrage méconnu dont j'ai découvert l'existence lors d'une visite d'un musée de l'automobile à La Haye. Il s'agit d'un film académique mais toujours plaisant sur un génie mécompris. Coppola aurait voulu dès le début de sa carrière aborder ce sujet : la création de la Tucker 48. C'est un passionné de cette voiture dont il possède 2 exemplaires ( Lucas le producteur en a 1 autre) sur les 50 jamais produites. Il a proposé plusieurs fois et sous différentes formes ( comédie musicale notamment) le sujet à des producteurs sans succès jusqu'à ce que finalement ce soit Lucas qui le produise.
Je regrette d'ailleurs que Lucas l'ait convaincu de ne pas faire une comédie musicale. On sent dans le rythme du film, le choix de Joe Jackson remplaçant Williams initialement engagé , les oripeaux de ce que cela aurait pu être. Le coté " énorme " du jeu de Jeff Bridges pour interprété Preston Tucker fait d'ailleurs musical. C'est d'ailleurs mon gros bémol du film alors que j'aime beaucoup Bridges habituellement. L'interprétation n'a aucune subtilité et on se contente de faire de Tucker un Géo Trouvetou seul contre tous. Sauf que cela donne l'impression de voir un Jim Carrey sous acide.

Film agréable donc mais pas mémorable bien qu'on ait qu'une envie à la fin du film : acheter une tucker 48 ( mais à 1.5 ou 2 millions de dollars quand un rare exemplaire est en vente, cela restera un rêve :-) )


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MessagePosté: 09 Mar 2023, 12:12 
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Et avec un moteur d'hélicoptère de 5 litres pour 166 chevaux le bilan carbone et le prix du plein ne doivent pas être indolores (à la même époque les constructeurs italiens arrivaient à la même puissance avec un peu plus de 2 litres, ce qui reste encore un très bon rendement)

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MessagePosté: 09 Mar 2023, 13:59 
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Ne pas oublier que le but de la voiture était d'être 2 fois moins que ses concurrentes tout en étant plus moderne en sécurité ( ceinture, freins à disque, carrosserie déformable pour les chocs, etc).
L'économie d'essence était à cette époque absolument pas une problématique. Son coût étant très peu élevé.


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MessagePosté: 09 Mar 2023, 14:41 
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MessagePosté: 09 Mar 2023, 16:56 
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Vu l'architecture de la voiture, avec son moteur de 6 litres sur l'essieu arrière la tenue de toute et la securité ne devaient pas être géniales, malgré les avancées en terme de securité passive . Déjà qu'une Renault 8 était un tombeau roulant, alors ici avec une voiture massive vise le 200 km/h.... C'est l'architecture de la Chevrolet Convair qui 20 ans plus tard a causé un scandale retentissanr (qui a fait connaître Ralph Nader aux USA, et indirectement les Vers)
En France il y a eu à la même époque des études qui anticipaient mieux l'évolution de l'automobile, la Mathis 666 et l'Hotchkiss Grégoire,mais qui n'ont pas abouti. Le marché était déjà saturé. Aux USA des marques comme Studebaker vont bientôt disparaître, la plupart des petits constructeurs fusionnent pour créer l'AMC, plutôt en avance techniquement par rapport au majors (ils produisent à la fois des compactes et ce que l'on n'appelle pas encore des SUV) mais qui a toujours été fragile économiquement (Renault va racheter dans les années 80 avant que la marque disparaisse).

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MessagePosté: 07 Mai 2024, 07:03 
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Par curiosité je relis ce topic, et je me remémore soudainement pourquoi j'ai quasi arrêté d'en ouvrir...

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MessagePosté: 13 Mai 2024, 15:56 
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And we're back.

Après plusieurs films moins convaincants et quelques expériences courtes moches (j'ai déjà parlé de Captain EO ici et je vous épargne mon avis sur Rip Van Winkle, son épisode d'une série anthologique sur les contes créée et présentée par Shelley Duvall qui marque toutefois sa première collaboration avec Eiko Ishioka), Coppola revient en force avec la concrétisation d'un projet nourri depuis l'enfance et imaginé d'abord comme un musical avant que George Lucas, finançant le bail de son pote insolvable, ne le persuade d'en faire un film à la Capra.

J'ai beau adorer le genre initialement prévu, je suis complètement séduit par la forme éventuelle du film, véritable ode aux rêveurs, de son titre digne d'un article ou d'une bio jusqu'au procès final et sa démonstration de showman en passant par ce générique de conte Disney et la voix off d'intro façon bobine d'info à l'ancienne.

Coppola retrouve Storaro et exploite certaines des trouvailles de One From the Heart pour conférer une énergie et un ludisme à la mise en scène, à la fois propulsive et des plus iconiques, plus encore que pour The Outsiders, le mythe aux tonalités sépia remplaçant la jeunesse dorée. L'esthétique art déco (un kink perso) achève de composer le portrait luxuriant d'un visionnaire qui n'est autre qu'un reflet de Coppola lui-même.

Le hasard a voulu que ce film se fasse après ses galères mais l'histoire d'un créateur qui n'a pour lui que ses idées et l'équipe de volontaires prêts à se décarcasser pour les réaliser, aux prises avec le capitalisme et ses décisionnaires, patrons et politiciens le forçant à compromettre sa vision, trouve un inévitable écho dans le parcours du cinéaste brimé par les producteurs et les studios, incapable de faire ce qu'il veut sur ses œuvres sous prétexte que "on fait pas comme ça/ça marchera jamais".

Et même sans ce parallèle, c'est tout de même cela que raconte le film, cette sempiternelle friction entre ceux qui veulent changer les choses et osent y croire et ceux qui n'y voit qu'une menace à leurs profits. Ou comme le fait dire Sorkin à Steve Jobs, "artists lead and hacks ask for a show of hands." Seulement le Tucker de Coppola, bien qu'il ait des accès de colère et d'exigence, demeure bienveillant tout le long, le récit allant même à l'encontre des précédentes histoires de famille de l'auteur, où la généalogie est un anathème, l'héritage un carcan inextricable.

Et le carton final résume bien la portée artistique de la chose : l'influence des idées survit à leur échec. Because artists lead même quand ils ne sont pas plébiscités.

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MessagePosté: 13 Mai 2024, 16:25 
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Un film qui se bonifie dans mon souvenir.


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