Forum de FilmDeCulte

lol

y'a un bout de temps, j'avais fait une news groupée des multiples projets de ruiz sur fdc

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Le rapport doit être interessant. Il faut vraiment que je voies les ruiz rapidement. Mais c'est vrai qu'on pourrait parler du Coppola... quel passionné tu es alors.

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lol, voui, mais je le fais un peu, ce faisant

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Apocalypse now...ak.

J'y allais alléché par le retour d'un maître qui malgré des films que je reconnais imposants et impressionnants ne m'avait jamais vraiment parlé et pourtant le synopsis et la bande-annonce m'attiraient.
Je mentirai si je disais que Coppola parlant de "arty version of Raiders of the Lost Ark" ne m'avait pas convaincu également.

Et c'est notamment ce que j'aime dans le film...son côté "fantastique" avec ce vieil homme frappé par la foudre qui se voit alors doté de pouvoirs surhumains (jeunesse éternelle, intelligence et mémoire amplifiées, et d'autres encore plus mystérieux) et qui part à la recherche des origines du langage.
Certaines scènes me voyaient passionné...

...seulement le parcours du protagoniste se fait bordélique, elliptique, bavard et du coup, bien moins passionnant.
Et c'est dommage.

Je décroche alors sans cesse, malgré un bon Tim Roth, malgré une très belle Alexandra Maria Lara, malgré ses élans "grossiers" à la Dracula (en moins opératique cependant).
Et la HD, par moments très mal mise en valeur, n'aide pas non plus.

Une belle déception.

3/6

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J'ai dormi les 20 premières minutes.

Autant dire qu'après j'ai pris très cher.

Et comme le dit TBA, c'est évident qu'il faut rapprocher le film à ceux de Van Sant et de Lynch cette année.

lol

C'était trop beau, tout le monde avait aimé pour l'instant.



C'est ce qui m'a le plus passionné dans le film. Mis à part les bavardages qui, je te l'accorde, sont parfois lourds et trop présent.
Sinon c'est une esthétique du rêve donc perso je me suis complètement immergé dedans. Cela dit c'est le genre de film "soit on rentre soit on rentre pas". Beaucoup de gens ont décroché rapidement.

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L'impression d'avoir vu ça en meille fois mieux foutu dans Spider-Man, Les Deux Tours et même Dreamcatcher.

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Ca c'est clair, c'est presque un archétype. C'est sa manière de l'intégrer à la totalité du film que je trouve interessante. Si on regarde deux plans, un raccord, il n'invente rien.

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Oui mais justement c'est devenu trop fréquent en quelques années (2002/03, avec les 3 films cités, c'était vraiment l'année), faudrait trouver une nouvelle manière de montrer la "schizophrénie" (même si ici il y a plusieurs idées en effet).

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je trouve pas, non (pas vu dreamcatcher), car là il conserve cet espèce de trouble, d'incertitude, je trouve chacun des raccords sur les doubles complètement oniriques. Je trouve que ces raccords communiquent bcp mieux que dans Spidey et les Deux tours. Ca va de pair avec le montage global, qui se permet de très poétiques faux raccords, etc. Voilà, ça s'intègre dans une façon de monter générale (pour répondre à la remarque de tba).

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En tous cas c'est différent.
Ici je ne parlerai pas de schizophrénie mais bel et bien de rêve. D'où l'onirisme... mais cet état là ne se transmet pas uniquement avec un plan ou un raccord. C'est la somme de ces agencements "troubles" qui impose la beauté du film pour moi. Donc nous sommes d'accord ça s'intègre parfaitement avec la totalité.
Coppola s'accroche à son sujet, réduit à son squelette, et le lâche jamais la manière spécifique de le mettre en forme. Il ne fait aucunes concessions.
Dans Spider Man par exemple les scènes où ce procédé est utilisé, on peut facilement les isoler de la totalité (au niveau mise en scène)

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d'accord avec toi : d'où le lien, again, avec klimt : là aussi on peut imaginer ça comme un homme mourant rerêvant sa vie passée.

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Visuellement assez fort (on sent LE cinéaste derrière)... Mais à part ça... Je sais pas, il y a un truc profond à côté duquel je suis passé ?

3/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Je suis un peu comme Hal5... En fait je trouve ça osé, toujours surprenant à tous points de vue, imprévisible... Et les digressions à la Lynch (comment ne pas y penser) sont plaisantes, même si J'AI RIEN COMPRIS (ou presque). En même temps je suis resté fort distant émotionnellement... Bref content de l'avoir vu, mais voilà, j'ai eu un peu de mal quand même.

Sinon, découverte d'une actrice belle à en crever.

3,5/6

L'avis en bois.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"