Forum de FilmDeCulte

ca c'est bien Skip, il te prend trois mots de ton pave et il te dechire en une sentence bien empesee

pourquoi "il te déchire" ???
toujours cette logique de combat de coq...

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

c'est l'impression que m'a donnee ta reponse en tout cas. Je m'en remettrai je pense...

N'empeche ca me revient maintenant je me souviens qu'on avait parle de Rocco et ses freres et tu m'avais dit "oh oui et cette putain de scene de fin ou ils gueulent tous, comme une bonne tragedie populaire!". Et justement ca avait ete le seul truc du film qui deja a l'epoque m'avait moyen plu dans le film, a l'image du Parrain III... Comme quoi, y a une logique des sensibilites!

Skip remet pas en cause le fait que tu n'aimes pas je crois, c'est surtout le "série B" qui le fait tiquer, moi aussi d'ailleurs, ça n'a pas trop de sens.

Je retire l'expression serie B et je laisse juste "trop appuye".
J'en deduis que c'est la seule chose qui vous fait tiquer dans mon texte, c'est assez rare pour etre souligne
Mais ca ne mene a aucun debat c'est pas drole

J'ai pas un désir de débat en ce moment. Non rien d'autre ne me fait tiquer, mais je ne suis pas d'accord sur tout... Mais pas envie...

exactement, ces deux séquences sont du même ordre. d'ailleurs, je me suis demandé pourquoi tu ressentais ça comme ça alors que tu adorais Rocco et ses frères.
je comprends mieux maintenant.
mais ne peux pas m'empêcher de trouver ça dommage. Le mélodrame, c'est si bon.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Lol comment tu sors ca!!

Dans le genre mélo, j'ai toujours eu beaucoup de tendresse pour la passage avec Apollonia et Michael en Sicile, que je trouve à la fois assez beau visuellement et résumant bien la dramaturgie familiale.

...

Revu le film il y a trois jours…

Cette scène clé me semble surtout révéler autre chose : Michaël devient le parrain de son neveu et dans le même moment, par cette série d’assassinat, devient le parrain de sa Famille. C’est moins un parallèle (puisque les deux éléments ne cessent de se croiser) qu’un sens double du mot famille, famille nucléaire et Famille mafieuse, double signification qui est au cœur du film.

Michaël est à l’écart de sa famille en refusant, au début, cette dualité. Pour intégrer à nouveau sa famille, il intègre aussi la Famille. Le meurtre du flic et de Sollozzo représente une sorte de rite initiatique. Cette adhésion à la Famille se soude lors du meurtre en Sicile de la famille qu’il essaie de constituer avec Apollonia.

Cette dualité s’observe aussi à la fin quand Michaël « tue » son père ; en prenant sa place traditionnelle, comme parrain et Parrain, il vide sa vie de ses deux sens et il peut s’éteindre, le flambeau est transmis. Sa place symbolique à la tête de la Famille se double d’une prise de pouvoir dans sa famille. Son autorité sur son frère Fredo (excellent Cazale), le meurtre de son beau-frère, sa vengeance contre Barzini et Tattaglia qui est autant motivée par les affaires (la survie de la Famille) que par la vendetta (on ne touche pas à la famille)

Tout au long du film, on assiste à une rupture du parallélisme « famille et Famille » ; Brando déclare à un moment : celui qui ne s’occupe pas de sa famille n’est pas un homme…

Je suis d’accord avec quelques remarques de Stella sur le jeu de Brando et de Pacino. Duvall surtout, mais Caan, Cazale, Al Lettieri proposent une interprétation bien supérieure…

Mais malgré quelques défauts évoqués ici ou là, ça reste du 6/6.

Petite chronique modeste que j'ai faite sur un autre forum :


Alors par où commencer...

Déjà le 1 est une masterpiece intégrale, ptain ce que je vénère James Caan, quelle force de jeu et quelle force physique... Bon Brando, c'est un peu dieu aussi. Duvall a un jeu carré, propre et est excellent, Cazale est bon en cadet de la famille (ptain j'ai regardé sa filmo, que 5 films et que des tueries, dommage qu'il nous ait quitté en 78 ) , Talia Shire est sexy, Al Pacino forge sa légende petit à petit tout au long du film, j'ai jamais été trop un fan de Diane Keaton, mais bon, elle sait jouer. Le scénar est aux petits oignons, on s'ennuie pas, malgré la longueur un peu hors norme de l'opus. La manière de filmer est au top, la scène de l'hosto est anthologique, je sais pas trop comment on peut arriver à un résultat aussi clair, simple, mais tellement bien foutu, et émotionnellement aussi touchant. La partie en Sicile m'a pas plus emballé que ça, mais bon elle était nécessaire, tu restes pas sur New York quand tu viens de buter un officier de police et un ponte (et puis bon ça fait partie du bouquin si je me souviens). Je retiens la mort tragique de Caan et du Don, très belles scènes. Et à la fin, le baptème et les meurtres alternés!!

Le 2 est bon, mais je me souvenais pas qu'on voyait si peu De Niro, mais bon, c'est pas si passionnant la jeunesse de Vito. Donc dans cet opus, Fredo (Cazale) prend beaucoup plus d'importance, d'ailleurs sa fin est tragique, et elle suscitera beaucoup d'interrogations de la part de la Famille (Kay et Mary). A noter que ma scène préférée de la trilogie est l'avant dernière du 2, la scène du repas avec toute la famille qui attend le don (avec Sonny en special guest), en deux temps, trois mouvements tu cernes les personnalités de chacun (même si on les connaissait déjà, mais bon, c'est un flash back quoi), et tout le monde se dirige vers la porte pour accueillir le Parrain, sauf Michael, pensif, avec sa clope. ENORME, le cultomètre peut pas être plus haut, bordel.

Le 3, c'est vrai qu'il est long et moins bien, Garcia gère bien le truc (il joue le fils de Sonny), mais bon Immobiliare et le Vatican, je m'en foutais un peu (d'ailleurs cette question d'immobilier, que devient elle?). La scène de la confession (avec celui qui deviendra Jean Paul Premier, si je me gourre pas) est excellente, mais bon, en résumé, je dirai que cet opus est trop tardif (il est sorti 16 ans après le 2 quoi).


Bon voilà, je m'y perds un peu, vu que cette trilogie est trop foisonnante pour une réflexion bien construite.
N'empêche que c'est la meilleure trilogie que le cinéma nous ait légué.

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"Whoever appeals to the law against his fellow man is either a fool or a coward. Whoever cannot take care of himself without that law is both. For a wounded man shall say to his assailant, "If I live I will kill you, if I die you are forgiven". Such is the Rule of Honor."

J'adore le parrain. Des personages limite Dostoievskiens, des acteurs immenses ( Brando, Pacino, Cazale, Caan, Duvall ), une photo splendide et des moments d'une grande intensité émotionelle.
Un film fondateur du genre, avec une fin d'une grande audace sur laquelle je garde une minuscule réserve, c'est-à-dire que je trouve les ennemis de la famille un peu trop mal protegés au vu de ce qui se trame. De même me parait un peu brutalement expédié mais cela reste une référence.
5-5,5/6

Le parrain 2 est un chef d'oeuvre. Certes, on perd Brando et Caan mais la prestation extraordinaire de De Niro en Vito jeune, celles non moins mémorables de Pacino et Cazale de leur coté, la perfection du scénario, la puissance du final, l'évolution de Michael Corleone dans le monde mafieux, la reprise limite maniaque des sous-fifres du premier épisode...
Allez, pour faire plaisir :
6/6

Le parrain 3 est comme beaucoup celui que j'apprécie le moins. D'une la direction d'acteurs n'est plus aussi parfaite que dans les épisodes précédents ( Sofia Coppola ), de deux les seconds rôles semblent bien moins étoffés, le passage à la trape de Tom Haggen est assez problématique et la mise en scène semble un peu moins maitrisée, jusqu'au final à l'opéra qui a lui seul justifie l'existence de cet épisode.
4,5/6 parce que je l'aime bien quand même.

Je viens d'apprendre qu'un quatrième aurait pu se faire à un moment...

Quelqu'un a plus d'infos?

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"Whoever appeals to the law against his fellow man is either a fool or a coward. Whoever cannot take care of himself without that law is both. For a wounded man shall say to his assailant, "If I live I will kill you, if I die you are forgiven". Such is the Rule of Honor."

Je ne crois pas, par contre un nouveau livre reprenant tout l'univers du Parrain, Michael, etc... est sorti.
L'histoire se situe entre le Part II et Part III.

Je ne me souviens plus du titre, ni de l'auteur par contre.

[edit] En cherchant un peu :


ET c'est pas son premier apparemment, enfin certains ici doivent connaitre.