Forum de FilmDeCulte

Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procuré des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les répliques par cœur. Alors que l’« audition » se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession…

Très bien accueilli ici, je sens bien le petit backlash poindre de ceux qui vont se plaindre que La vénus à la fourrure ne soit qu'une petite (mais excellente) comédie proche du théâtre filmé (d'ailleurs, on ne quitte pas la scène d'un théâtre) entre deux seuls interprètes (dont Emmanuelle Seigner dans, facile, son meilleur rôle) qui semblent prendre un pied pas possible dans ce qui peut se voir comme le versant potache du huit clos de Polanski La jeune fille et la mort. Ce serait bouder son plaisir devant ces délicieux jeux de manipulation de chienne de garde n'hésitant pas à bazarder toute bienséance entre danse d'amazones et apéritif dînatoire de viagras, se délectant perversement d'un grotesque fustigeant avec une dérision bravache vanités et pédanteries masculines de tout poil.
5/6

affiche magnifique pour un bon film, leçon de mise en scène non théâtrale.

Oui je dis théâtre filmé, mais avec un sens du rythme, du dialogue et du montage absolument jubilatoire. Théâtre idéalement filmé disons.

Tain ça ne me tentait pas du tout, mais vous me donnez envie.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Tous les chemins mènent aux métiers du cinéma.

donnez!

je devais pisser j'ai été trop vite

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

lol, c'est vraiment ça en plus! Cliquer sur envoyeeeeeer BONDIR DE MA CHAISE!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Aucune excuse.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'en parlerai bien mais je me suis endormi à ce spectacle vieillot et poussiéreux aux clichés éculés avec un zeste de modernité dans le langage et le comportement (elle), les accessoires, baskets un peu trop voyantes et même caricaturales, téléphones portables (elle et lui), ce décor médiocre. Bref je ne sais pas ce qu'il est advenu du metteur en scène, ou bien si, malgré mon sommeil je ne le sais que trop tellement c'est banal, il vient manger dans sa main ... sur la scène de ce théâtre de pacotille de ce film du même tonneau.

C'est bien tenté mais pour l'imitation de DPSR tu repasseras !

ce qui vieillot ? Le cinéma d'adaptation à la grand papa de Polanski.
les clichés éculés ? L'éternel féminin et la bassesse des hommes.
ce qui est médiocre ? La vulgarité tant il est affiché sur le visage des comédiens que leur entrejambe les guide (par l'entremise de Polanski).
ce qui est banal : La direction d'acteurs.

traduction ?

Il y a un membre d'ici, le sombre DPSR, qui poste de temps en temps des critiques laconiques, virulentes avec moults références culturelles qui vont bien qui font un peu penser à ton petit texte. Et l'ami supposait que tu n'en étais pas digne.

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CroqAnimement votre

c'est un forum policier ?

C'est pas un troll ce nouveau, c'est un hater.

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