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MessagePosté: 13 Juil 2005, 00:26 
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Classique instantané !....Un des tous meilleurs Burton et peut être mon préféré au côté de Batman returns (mais je laisse reposer et attendrais d'autres revoyures qui ne devraient pas tarder). Là je suis fatigué et ce petit message sert juste à laisser éclater mon enthousiasme :D
Le cinéaste a tout compris au bouquin et j'ai eu l'impression de revenir en enfance -et plus particulièrment à ma découverte des romans de Rohal Dahl- pendant la projection (je sais que c'est très bateau de dire ça mais c'est ce que j'ai vécu personnellement). Incroyable...C'est évidemment aussi un film très personnel, beaucoup plus que Big Fish je pense.


Heureux :P


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 Sujet du message: Re: Charlie et la chocolaterie
MessagePosté: 13 Juil 2005, 00:57 
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Matou miteux
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Jack Griffin a écrit:
Classique instantané !....Un des tous meilleurs Burton et peut être mon préféré au côté de Batman returns (mais je laisse reposer et attendrais d'autres revoyures qui ne devraient pas tarder). Là je suis fatigué et ce petit message sert juste à laisser éclater mon enthousiasme :D
Le cinéaste a tout compris au bouquin et j'ai eu l'impression de revenir en enfance -et plus particulièrment à ma découverte des romans de Rohal Dahl- pendant la projection (je sais que c'est très bateau de dire ça mais c'est ce que j'ai vécu personnellement). Incroyable...C'est évidemment aussi un film très personnel, beaucoup plus que Big Fish je pense.


Heureux :P


Huhuhu l'avis qu'il fallait lire (ou pas!) avant que je ne me couche et que je voie le film demain matin......mmmmmmmmmmmmmh....ne nous emballons pas. :)


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 Sujet du message: Re: Charlie et la chocolaterie
MessagePosté: 13 Juil 2005, 09:59 
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Antichrist
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Jack Griffin a écrit:
C'est évidemment aussi un film très personnel, beaucoup plus que Big Fish je pense.


Heureux :P



A mon sens, non, même s'il est évident qu'il s'est approprié le roman, dans les entretiens, d'ailleurs, il dit que Big Fish est le film ou il parle le plus de lui, de son rapport avec son père, de ses doutes sur lui...


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 Sujet du message: Re: Charlie et la chocolaterie
MessagePosté: 13 Juil 2005, 10:22 
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Karloff a écrit:
A mon sens, non, même s'il est évident qu'il s'est approprié le roman, dans les entretiens, d'ailleurs, il dit que Big Fish est le film ou il parle le plus de lui, de son rapport avec son père, de ses doutes sur lui...


Le personnage de Wonka a ce petit plus par rapport à Bloom en faisant figure d'artiste maudit et de mysanthrope. Finalement Bloom ne ressemblait pas à Burton mais Wonka si! Mais ce que je trouve émouvant dans ce film c'est que cette part d'imaginaire, ce côté loufoque très burtonien est prise avec recul et traité sous son côté dérisoire. Pour moi la séquence clé est l'entrée dans l'usine quand le théatre de marionette commence à brûler. Toute ce passage n'est pas dans le bouquin je crois...L'idée géniale est d'avoir laissé le siège vide et d'avoir mis Wonka du côté des spectateurs qui tend à dire que tout cela est derrière nous. L'aspect totalement désuet du spectacle et de la petite musique est aussi très bien vu. ça provoque une gène. Y'a un côté sombre et mélancolique dans le film à travers les images qu'il véhiculent (j'ai ressenti un malaise vis à vis de ce qui arrive aux 4 enfants et en ce sens la méchanceté du bouquin est parfaitement respecté) et aussi dans le personnage de Wonka qui prend vraiment une épaisseur supplémentaire dans le film (je trouve que c'est un des plus beaux perso de sa filmo). L'image finale est réellement magnifique et reflète surement la situation de Burton maintenant.l

Sinon la relation au père (christopher lee) a été rajouté par rapport au bouquin et je pense que ce n'est pas innocent.

Mais en mettant de côté tout ça je trouve que c'est un divertissement d'une grande qualité.


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MessagePosté: 13 Juil 2005, 10:28 
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Citation:
Mais ce que je trouve émouvant dans ce film c'est que cette part d'imaginaire, ce côté loufoque très burtonien est prise avec recul et traité sous son côté dérisoire


Pendant le film, je me suis dit au contraire que Burton était en train de devenir une caricature de lui même. C'est comme si maintenant il se devait de créer plusieurs univers "immaginaires" différents. Là, les persos vont de salle en salle, avec des décors de plus en plus kitsch... Y'avait déja cet aspect dans Big Fish (succession de petites scenettes très colorées et qui me paraissaient sans grande cohérence entre elles) mais là c'est encore plus criant (criard).

Et puis la dernière image du film? Je me rappelle plus...


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MessagePosté: 13 Juil 2005, 10:50 
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Noony a écrit:
Citation:
Mais ce que je trouve émouvant dans ce film c'est que cette part d'imaginaire, ce côté loufoque très burtonien est prise avec recul et traité sous son côté dérisoire


Pendant le film, je me suis dit au contraire que Burton était en train de devenir une caricature de lui même. C'est comme si maintenant il se devait de créer plusieurs univers "immaginaires" différents. Là, les persos vont de salle en salle, avec des décors de plus en plus kitsch... Y'avait déja cet aspect dans Big Fish (succession de petites scenettes très colorées et qui me paraissaient sans grande cohérence entre elles) mais là c'est encore plus criant (criard).


ça fait partie du bouquin -de passer à travers plusieurs salle- donc il faut plus chercher du côté de Rohal Dahl...Mais oui en quelque sorte l'usine est une caricature, ça en met plein la vue mais c'est vide (bien que je me laisse sans problème emporter par le spectacle)...Et c'est plus ou moins ce qui est dit dans le film à plusieurs reprises. Mais c'est un sentiment qui je pense est voulue par le cinéaste parce que l'histoire parle aussi de transmission, de manque affectif et de vieillesse.
ça n'est pas juste un spectacle qui dirait "vous allez voir ce que vous allez voir". Tout le côté merveilleux du conte est cassé dès l'entrée dans l'usine.

Noony a écrit:
Et puis la dernière image du film? Je me rappelle plus...


La maison de Charlie dans l'usine avec la neige artificielle. On croit au début à une note d'espoir mais Wonka reste dans son usine, replié sur lui même en usant d'artifices grossiers (on voit la machine qui saupoudre)


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MessagePosté: 13 Juil 2005, 13:32 
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Citation:
ça fait partie du bouquin -de passer à travers plusieurs salle- donc il faut plus chercher du côté de Rohal Dahl...


Evidemment :) Mais il a tout de même choisi son sujet. Et je trouve que pour le coup, ça illustre bien la pente que Burton est en train de prendre.

Citation:
Mais c'est un sentiment qui je pense est voulue par le cinéaste parce que l'histoire parle aussi de transmission, de manque affectif et de vieillesse.


C'est surtout un film sur la famille je pense. Au même titre que le livre. Et je trouve amha que ça passe assez mal en film. C'est lourdaud.


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MessagePosté: 13 Juil 2005, 13:53 
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Noony a écrit:
Citation:
ça fait partie du bouquin -de passer à travers plusieurs salle- donc il faut plus chercher du côté de Rohal Dahl...


Evidemment :) Mais il a tout de même choisi son sujet. Et je trouve que pour le coup, ça illustre bien la pente que Burton est en train de prendre.


En fait j'ai du mal à voir de quelle pente tu parles :oops: ...(si tu dis qu'il ne fait que de la direction artistique je ne suis pas d'accord)

Sinon je ne trouve pas le film lourdaud


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 Sujet du message: Re: Charlie et la chocolaterie
MessagePosté: 14 Juil 2005, 10:46 
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Matou miteux
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Hopla

http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1217


LA PORTE DU PARADIS

Le paradis a toujours un arrière goût amer chez Tim Burton. De la banlieue paisible aux toits roses et aux sapins bien coupés dans Edward aux mains d’argent, au village idéal gardé par un rescapé de Délivrance dans Big Fish, il vaut mieux se méfier. Le sucre glace de l’un enrobe les âmes féroces de quelques banlieusards, les illusions de l’autre sentent le communautarisme rassis, sous cloche. De la même manière, on peut se méfier de cette fabrique de chocolat, où les visiteurs sont accueillis par un hymne débilitant braillé par des poupées échappées d’une attraction de Disney, avant que celles-ci, lors d’une scène jubilatoire, ne finissent dans les flammes, comme consumées par leur propre niaiserie béate, monument à la gloire d’un Willy Wonka qui ne prend même pas place sur le trône qui lui est érigé: le garçon se contentera ici de faire visiter sa demeure, son miracle, et surtout son refuge. Willy Wonka, sa chocolaterie géante, son armée de Oompa-Loompas (génial Deep Roy) sortis d’une immense photocopieuse, trimballés d’une jungle non répertoriée sur la carte jusqu’aux fourneaux acidulés du maître afin de satisfaire les envies de quelques anges et autres sales gosses. Mais les petits ouvriers ne sont pas dupes: ce sont eux qui chantent la chute des enfants rois, comme la pop coupe au bol du morceau Veruca Salt célèbre le châtiment infligé aux noix pourries, l’air de ne pas y toucher.


CANDY EYES DOLL

Après la noirceur désabusée d’un précédent film où le masque du conteur Burton tournait à la grimace, face à son incapacité à rendre la vie réelle plus belle que les fantasmes, le bouffon Tim, garnement du fond de la classe, reprend le dessus. Dans la lignée esthétique d’un Mars Attacks!, Burton s’en donne à cœur joie dans l’art des vignettes surcolorées (les chocolats dévalisés à Tokyo ou à New York, la présentation des enfants) et la façon de mettre en valeur ses décors extravagants. Un monument grotesque (quel intérêt à tout cela, se demandera le plus blasé des jeunes gagnants) dans un film qui fait de ses bourrelets absurdes une vraie question et une usine à gags. Et Burton de saisir à pleine main l’acidité et la méchanceté du roman originel de Roald Dahl: les gamins, encouragés par leurs parents, courent après la bouffe, se gavent de compétition, boivent les images de leur télévision, sucent le sang d’un daddy qui cèdera au moindre des caprices. Tapis roulant insensé d’une existence où l’on se contente parfois de tourner des bouchons de dentifrice pour faire tenir debout une baraque qui penche dangereusement vers le sol. Les pénates du bonheur, imbibées de chocolat, et dont la clef n’est rien moins qu’un ticket d’or, se font maison de correction Wonka pour enfants pas sages, avec Willy en sire un peu triste, héros de la fable et enfant mal grandi.


AINSI PARLAIT WILLY WONKA

Si, chez les Bucket, l’amour familial est concentré dans un lit, une soupe ou un cadeau d’anniversaire que l’on partage (surplus légèrement mielleux dans un film qui, par ailleurs, souffre parfois d’un rythme un peu plat), la famille et le lien père-fils chez les Wonka s’expriment surtout sur le fauteuil d’opération, les crocs ressortis ou une roulette à la main. A la façon de Big Fish et des relations maussades entretenues par Billy Crudup, les pieds sur le sol, et Albert Finney, la tête dans les nuages, Charlie et la chocolaterie parle davantage du personnage de Willy Wonka (fantastique Johnny Depp, une fois de plus) que de celui du jeune Charlie au grand cœur. Wonka senior, ennemi des dents gâtées, et Wonka junior, un appareil de torture qui lui déforme la bouche, ne rêvant plus que de sucreries qu’il amasse, un déguisement de fantôme posé sur la tête. Avant les possibles réconciliations, Burton filme, comme toujours, les fuites en avant de l’imaginaire (Wonka qui se transforme en dieu des confiseries, flottant dans son grand ascenseur de verre) et ses errances plus amères. La comédie loufoque et mordante reprendra rapidement le dessus, l’instant d’une apparition incongrue (un monolithe à la gloire du produit adoré, messie du réfrigérateur) ou d’une dernière danse des Oompa-Loompas, même si la neige féerique, au-dessus de la maison paisible, demeure artificielle.

5/6


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MessagePosté: 16 Juil 2005, 09:56 
Rions un peu avec Vincent Malausa :

http://www.chronicart.com/cine/cine_ens ... p3?id=9484


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MessagePosté: 16 Juil 2005, 10:11 
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Matou miteux
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Bob Harris a écrit:


"Le ver était de toute façon dans la pomme dès l’origine du projet, tant le roman de Roald Dahl, avec sa morale douteuse et réactionnaire sur l’éducation, le consumérisme et la modernité, sa panelisation de l’enfance et son vieux fonds colonialiste (l’horreur des Oompah Loompah importés d’un pays exotique ) relève d'une imagerie incroyablement vieillotte et délétère."

Ah ouais?

"Pour se faire une idée du résultat, imaginer ce que donnerait un Spy kids transformé une boule de pâte multicolore trempée dans une sauce aigre-douce du pire effet [...] Il n’en reste ici que la carcasse desséchée : un produit bâclé, infect, pas comestible pour un sou. Poubelle"

Il y en a vraiment qui se croient obligés de défoncer le plancher pour se sentir entendus. Ca correspond à quoi un zéro chez Chronicart?


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MessagePosté: 16 Juil 2005, 19:19 
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Jolie critique Bliss.

Mais mon avis sur le film est un peu moins émerveillé... Bon, j'ai apprécié, mais comme à chaque fois avec Burton je ne sais jamais s'il faut prendre le film au premier degré enfantin ou bien chercher des choses plus profondes.

Là par exemple, le film y va assez fort dans sa charge contre la société de consommation, les enfants gâtés pourris etc. mais quel est donc le comportement de Charlie si ce n'est l'addiction pure et simple au système lorsqu'au début du film il se met dans la traque désespérée de son ticket d'or ? Ces faiblesses sont sûrement dans le roman j'imagine... Charlie est pour moi le personnage le plus insupportable, mielleux, superficiel; alors que quelques uns des autres enfants sont plus intéressants; notamment celui de la télévision qui semble, comme le spectateur que je suis, demander "tout ça pour quoi ?".


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MessagePosté: 16 Juil 2005, 19:33 
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Et les autres ils en pensent quoi de ce film?


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MessagePosté: 16 Juil 2005, 22:23 
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Agréablement surpris, d'autant que je n'aime pas les deux précédents Burton.
Une première partie géniale, corrosive et drôle, où l'univers décalé et acidulé, ainsi que la critique sociale passent merveilleusement. L'exposition de la vie de Charlie, du concours, la présentation des enfants, tout ça m'a emballé.
Disons que j'adore jusqu'à l'apparition des Oompa Loompas, que je ne trouve pas drôles, dont je déteste les parties musicales, et dont le rôle me paraît franchement ambigü (d'un côté on critique le travail à la chaîne et l'exploitation des ouvriers, de l'autre on va prendre dans leur pays des petits bonhommes marrants pour bosser dans son entreprise, huurmmfff??). De même, l'aspect un peu systématique des évènements dans la chocolaterie enlève de son rythme au film. Même si les sévices infligés aux mômes ont un mordant auquel je ne m'attendais pas.
Après il y a ci et là quelques grands moments (2001, la maison du père au milieu de nulle part, l'arrivée à la chocolaterie, les retrouvailles aux gants de caoutchouc), mais le film devient beaucoup moins fort. J'aurais aimé que Burton aille plus loin dans sa métaphore de l'artiste, avec le personnage de Willy Wonka, et qu'il enlève ces fichus interludes musicaux!
Le plan final est fabuleux.

4/6


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MessagePosté: 16 Juil 2005, 22:32 
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Dans le film j'ai pas tout de suite tilté la référence à Plan 9 from outer space pour les costumes des oompas loompas et le salut avec les bras en croix sur le torse.
Les expressions de Deep Roy me font marrer.


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