Forum de FilmDeCulte

Au niveau du scénario, des personnages, des rebondissements, de la cohérence, c'est prodigieusement con. Je crois qu'il n'y a pas un dialogue, pas une péripétie, qui tienne la route. Mais comme le visuel assure quand même un minimum, le tout reste largement moins détestable qu'un Lucy. C'est nanardesque par moments, mais si naïf, si couillon, qu'on n'a pas vraiment l'impression de se faire cracher à la gueule.
1.5/6

Si seulement ce gros abruti pouvait concevoir une seule fois se faire aider par de vrais scénaristes... C'est triste cet égo d'auteur à la con.

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Netflix les gars, Netflix.

À peu près le même ressenti sur chaque facette du film (intrigue tellement prévisible qu'elle en devient anecdotique, bon rythme, ambiances visuelles très réussies, FX ok, dialogues bâclés et Cara Delevingne joue mal). Comme je ne m'attendais pas à mieux, j'ai passé un bon moment. L'impression de regarder un bon film pour un public jeune (le seul public, aujourd'hui).
4 / 6

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Tennis de Table Bordeaux

Mon avis navigue entre celui de rotary et Cosmo. Le film est prévisiblement inoffensif, se laisse suivre sans réel déplaisir (mais sans intérêt non plus), mais j'ai l'impression d'avoir été floué par rapport à ce qu'on m'avait promis. A ce titre, je trouve les interviews de vieilles gloires de la bd gâteuses comme Christin assez désolante, Mézières a le mérite de s'être fait discret. Je garde de très bons souvenirs de la bd, en particulier des derniers volets, forcément crépusculaires (à la manière de Blueberry), mais là, à défaut de la distribution, qu'on savait d'avance inappropriée (je comprends pas Cara Delevingne, non seulement elle ne possède aucun charme mais elle n'est pas particulièrement jolie), j'espérais de nombreuses planètes, un monde grouillant d'espèces différentes, au lieu de ça, la majeure partie de l'action se tient dans les bureaux de l'agence intergalactique, c'est plat, il y a même pas de voitures volantes quand on nous présente la cité des mille planètes.
bon je me rapproche plus du 1,5-2/6.

J’ai vérifié et donc je n’avais pas vu un Besson depuis Le Cinquième Elément. 20 ans.

Il faut quand même reconnaitre que le mec a su monter les structures pour réaliser un film à 200 millions… mais il est toujours bloqué dans ses gamineries, j’ai même l’impression qu’il a régressé…

Bref, comme dit plus haut, les effets spéciaux sont bien et malgré l’impression de resucée visuelle (on pourra arguer que la BD, que je ne connais pas, a elle-même inspiré tout un pan de la SF) le film n’a pas à rougir vis-à-vis la production mondiale actuelle.

Par contre, comme dit plus haut, c’est complètement con. On peut voir le scénario comme un prétexte à passer d’un visuel à un autre, les héros devant traverser la fameuse cité des milles planètes et chaque péripétie amenant à découvrir un nouvel environnement et un nouveau bestiaire, mais le tout peine réellement à tenir en haleine, à raconter quelque chose ou ne serait-ce qu’à nous intéresser aux personnages…


PS : l’ouverture sur Space Oddity, ça donne une idée de la vulgarité du film.

Honnêtement, malgré la facilité du choix musical, j'ai trouvé ce passage assez joli... Jusqu'à ce que l'on voit l'arabe enturbanné (parce que chez Besson, tous les arabes portent un turban) et le japonais qui ne sait pas serrer la main (parce que chez Besson, depuis Le Grand bleu, le japonais est un con coincé du cul). Tout est de ce niveau, c'est la vulgarité faite film : le guide touristique est une grande folle qui mouline des bras, le touriste est un gros lard qui achète que des merdes dans un marché, la nana bleue danse à peine sortie du lit et dès qu'elle voit la mer, le général est un mec hyper froid qui parle et donne des ordres sans regarder ses interlocuteurs, le black est un Mac Giver qui a toujours une perceuse sur lui pour désactiver une bombe (1 seconde avant son explosion, évidemment)...

Oui j'y suis allé un peu fort, mais voilà, c'est ultra simpliste. On entend les premières notes avant de voir les images... putain le mec il filme un truc dans l'espace et il se dit "tiens je faire un truc original, je vais mettre une reprise de la chanson de Bowie". En 2017 quoi. C'est nul.



Ce sont les Indiens qui ont un turban. Les Arabes portent un keffieh




Alors que les E.T. comprennent, et serrent la main. Ce moment est génial.



On se dit tous qu'il pourrait prendre un scénariste mais quand tu vois les merdes écrites à plusieurs et plusieurs fois, tu te dis qu'il a pas tort d'économiser une ligne de budget (enfin façon de parler parce qu'il doit palper quand même).

Les mecs, Besson n'écrit pas une ligne de scénario, hein. Il valide juste.

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N'écoutez pas Film Freak

Il n'y a que son nom au générique mais je sais pas comment ça marche niveau droits et tout le bordel.

Autant pour ses productions bonnes à rentrer du blé, je peux comprendre (de torcher un scénar), mais là vu l'énergie mise par ailleurs (SFX,...) je trouve ça.. idiot.
Et puis même, pour valider une merde pareille... (j'imagine qu'il valide au fur et à mesure et recadre donc de toutes façon IL EST RESPONSABLE, LAISSE NOUS LE DEFONCER).

Il est 100% responsable, évidemment. Mais faut juste pas l'imaginer tout seul chez lui en train d'écrire à coté de sa cheminé, parce que ça c'est de la vraie SF pour le coup.

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N'écoutez pas Film Freak

Lol.

Non mais bon c'est encore pire, je vois pas comment le mec peut diriger l'écriture d'un truc pareil et ensuite l'assumer en son nom propre... Parce que c'est vraiment torché.

C'est exactement la vanne que j'avais sorti dans ma critique de Lucy...

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N'écoutez pas Film Freak

Pourtant, il y'a des tournures de phrases qui reviennent systématiquement au fil des dits scénarii, que ce soit sur les productions Europa, ou ses propres films.
C'est tellement frappant qu'on en retrouve même l'esprit dans ses déclarations et interventions publiques (Messages facebook, lettre ouverte etc).
Donc s'agit pas juste de scripts random qu'il valide après coup, ça je ne le crois pas, mais de scenarii qui relèvent vraiment de la pensée bessonnienne.

Ah si si, Besson écrit lui-même SES films. Le temps et l'implication ne sont pas un problème : quand t'as personne pour te faire chier ou driver ton scenar, tu peux pondre le truc en 10 jours. C'est ce qu'il fait.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

J'ai jamais écrit de scénario donc je me représente mal le travail que ça nécessite, mais la récurrence des clichés et des facilités tendent à montrer son implication.

Après il faut arranger un peu le bordel pour que ça s'articule un minimum et pondre chaque ligne de dialogue, et là j'imagine aisément qu'il puisse déléguer. Mais bon encore une fois, à partir du moment où seul son nom apparaît au générique comme scénariste, ca veut dire qu'il en assume la paternité donc dans un cas comme dans l'autre je trouve ça dramatique...