Jerzy Pericolosospore a écrit:
Mon commentaire à ta bafouille dépourvue de sens a été édité (à mon retour) dans sa version finale, jm.
Tu peux maintenant en prendre connaissance et, avec ce viatique te pencher enfin sur le vacuum sémantique de ton gloubiboulga phrastique. Ne me remercie pas, c'est pour aider.
Mais oui, c'est très simple, et c'est proposé tellement gentiment!
Voilà, notre GVS se dit «je vais faire un film sur ce fait divers», il se demande comment le représenter. Ça va, tu suis gogolito ? Il se dit, «tiens, j'ai l'impression que ce qui caractérise ce type d'établissement scolaire où a eu lieu la tuerie, c'est paradoxalement le plein de vie, de mouvement», du coup, le gars, comme c'est un metteur en scène, il se demande comment rendre le mieux possible à l'écran ce ballet de la jeunesse en ce lieu. « je vais utiliser des travelling pour filmer des trajectoires dans l'espace et le temps» qu'il en conclu le mec ! Pas con (disons au moins moins con que d'autres qui se donnent bcp de peine pour l'être) Tu piges ? Donc c'est pas juste un truc esthétique et chichiteux pour faire le malin, non, c'est chevillé à ce qu'il veut représenter du lycée, cette beauté de la jeunesse en mouvement et libre. Liberté qui paradoxalement peut aussi entraîner de manière négative la possibilité du massacre et de la mort (c'est pas la raison d'agir des deux tueurs évidemment, le film est pas là pour répondre à cette question). Plus simplement pour les simplets, c'est un film sur la mort mais qui est, en terme de représentation, du côté de la vie.
Tu m'expliqueras comment tu fais de ces travellings des signatures de l'auteur alors même que tu reconnais que cette utilisation provient d'un autre cinéaste (dont GVS n'a jamais caché l'influence, on peut aussi ajouter Akerman, le principal étant qu'il en fasse ici qqch de tout différent), et j'ajouterais que cette façon de filmer n'est absolument pas systématique, voire assez rare, ds l'oeuvre de GVS, donc raison de plus pour ne pas voir ici l'opération d'un cinéaste qui se regarde filmer sa routine attendant la reconnaissance pantouflarde de ses fidèles spectateurs.