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MessagePosté: 09 Oct 2022, 15:10 
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Tori, un jeune garçon, et Lokita, une adolescente, sont arrivés seuls d'Afrique en Belgique. Grâce à leur invincible amitié, ils vont découvrir et faire face aux conditions difficiles de leur nouvelle vie d'exil.

J'en attendais pas grand-chose à cause de la BA neurasthénique et en fait c'est excellent.

Thriller social implacable, où chaque scène sert à faire avancer une action mine de rien assez fournie et à composer le tableau terrifiant au sein duquel se débattent deux personnages attachants, bien campés par deux jeunes au jeu sobre et précis. C'est diablement convaincant, grâce à une écriture rigoureuse qui dépeint un engrenage, de la nécessité de rembourser les passeurs à la dépendance au trafic de drogue, dont tout les maillons de la chaîne sont décrits avec justesse, du trafiquant cuistot à ces jeunes lambdas qui en soirée ne semblent pas s'émouvoir que leur livreur de beuh a 12 ans. Il y a une multitude de détails qui sonnent juste, comme cette ouverture de karaoké payée 5 balles ou encore le travail de jardinier cannabis dans un atelier installé sur un ancien site minier...

Et cette peinture est toujours, d'un seul même geste, humaniste sans jamais être complaisante ou appuyée. Par exemple, alors que l'extrême droite met souvent en avant les dissimulations supposées de migrants qui calculeraient tout pour profiter des avantages de l'Europe, les Dardenne ont la finesse de mettre en scène deux jeunes qui certes mentent sur leur qualité de frère et soeur mais qui à un niveau plus élevé sont frère et soeur de fait, dans l'adversité. De plus, que peut leur ingéniosité certaine face à des caïds rompus à toutes les crasses? Et c'est la femme qui trinque évidemment...

Reste, malgré la noirceur, la beauté de la fraternité entre un petit garçon et une encore petite fille, symbolisée par ce motif d'une chanson sicilienne apprise sur le chemin de l'Europe.

Un modèle.


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MessagePosté: 09 Oct 2022, 18:44 
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Avoue que tu as tout de même du te sentir un peu seul en rentrant ta note dans le tableau (celle d'Arnotte ne compte pas, il a un cœur d'artichaut). :lol:

Baptiste a écrit:
Et cette peinture est toujours, d'un seul même geste, humaniste sans jamais être complaisante ou appuyée.

Un peu quand même... en but avec l'administration pour obtenir des papiers, dealers pour envoyer de l'argent à la famille, racketté par le passeur, abusé sexuellement par son fourgue, esclave dans une usine de culture de cannabis. Nomme moi un film qui soit plus misérabiliste que celui-là ? Heureusement qu'il y a la candeur de son jeune acteur principal (ce qui sauvait aussi Capharnaum de Nadine Labaki), sans quoi celui-ci serait tout bonnement insupportable.


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MessagePosté: 09 Oct 2022, 19:28 
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Ce genre de situations est assez courante malheureusement. Tu ne lis pas une certaine presse qui les documente ? C'est la réalité qui est misérabiliste alors. Et le film n'est absolument pas complaisant, y a pas un seul plan appuyé ou longuet, sur des larmes par exemple.

Honnêtement le tableau de notes est une honte pour ce forum. Va falloir vous expliquer là.


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MessagePosté: 09 Oct 2022, 19:41 
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Bien aimé pour ma part. J'avais été un peu déçu de leur précédent, là on est dans du bon Dardenne. On pourrait leur reprocher leur écriture trop cadenassée mais il y a une rigueur qui fait qu'on évite les bons sentiments et le mièvre, alors que la barque est pourtant bien chargée. On pourrait aussi reprocher aux Dardennes de ne pas se renouveler, alors oui ça ressemble à d'autres films des deux frères, on n'est pas dépaysé mais il y a toujours la même efficacité. Cette justesse et ce regard unique qui amènent l'émotion. Ce qui est le plus fort dans le film, c'est ce lien entre les deux jeunes qui est décrit. Jamais on ne sait vraiment comment ils se sont connus précisément, mais les Dardennes font bien ressentir cette relation à la vie à la mort. C'est le coeur du film et il est réussi.

Tori et Lokita est un film brutal, noir, mais constamment submergé de tendresse. Les deux acteurs aident beaucoup, ils sont assez incroyables, en particulier le petit gamin qui présente un sacré caractère à l'écran. Tourné comme un thriller social, les Dardennes n'ont pas besoin d'appuyer leurs message, ils collent aux basques du duo et leur chute dans le milieu criminel. Milieu criminel nécessaire pour arriver et rester en Europe et solder ses dettes. C'est un peu comme si les deux héros étaient pris dans une souricière et essayait de s'en sortir. Ce que film les Dardennes, c'est la résistance de deux êtres humains pour leur survie, et c'est très beau à l'écran. Ca culmine dans un excellent dernier tiers qui tourne au thriller, jusqu'à cette fin bouleversante. Présence au palmarès mérité, une des jolies réussites de Cannes.

4/6


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MessagePosté: 09 Oct 2022, 19:48 
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Lohmann a écrit:
Avoue que tu as tout de même du te sentir un peu seul en rentrant ta note dans le tableau (celle d'Arnotte ne compte pas, il a un cœur d'artichaut). :lol:

Baptiste a écrit:
Et cette peinture est toujours, d'un seul même geste, humaniste sans jamais être complaisante ou appuyée.

Un peu quand même... en but avec l'administration pour obtenir des papiers, dealers pour envoyer de l'argent à la famille, racketté par le passeur, abusé sexuellement par son fourgue, esclave dans une usine de culture de cannabis. Nomme moi un film qui soit plus misérabiliste que celui-là ? Heureusement qu'il y a la candeur de son jeune acteur principal (ce qui sauvait aussi Capharnaum de Nadine Labaki), sans quoi celui-ci serait tout bonnement insupportable.
Ce que je décris par "barque chargée", ça pourrait être effectivement lourd et trop exagéré mais c'est sans compter le talent d'écriture des Dardennes.

Baptiste a écrit:

Honnêtement le tableau de notes est une honte pour ce forum. Va falloir vous expliquer là.
A relativiser, il y a toujours les 3-4, dont la moyenne des films vus dans l'année doit être négative.


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MessagePosté: 10 Oct 2022, 16:06 
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Le pire Dardenne pour moi et d'assez loin. Le film est trop empêché par une fiction trop lourde pour donner à ses personnages l'espace qu'ils méritent. On est vraiment dans une forme de torture porn social qui m'a mis assez mal à l'aise jusqu'à une fin limite dégueulasse. Fallait-il vraiment aller si loin
la séquestration, la mise en esclavage, les abus sexuels, le meurtre ?
Est-ce là une espèce de parabole des souffrances des migrants en général ? J'ai trouvé ça maladroit au possible. Souvent assez peu crédible d'ailleurs (le frère qui revient de la planque on ne sait pas comment la première fois par ex). Les deux acteurs principaux sont très bien mais là encore, avec leur français soutenu sans aucun accent difficile de croire qu'ils viennent de l'étranger (mais c'est peut-être le cas j'en sais rien).

Un film assez désagréable je trouve, ça m'a assez surpris de la part des Dardenne. Même Le jeune Ahmed qui était déjà bien moyen était plus trouble, plus intéressant que cette espèce de polar miteux misérabiliste.

2/6

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MessagePosté: 10 Oct 2022, 16:09 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Lohmann a écrit:
(celle d'Arnotte ne compte pas, il a un cœur d'artichaut). :lol:

Ce préjugé..

Beaucoup de critiques et de gens parlent d'un "retour en force" des Dardenne: il est vrai que leurs deux derniers films (La Fille Inconnue et Le Jeune Ahmed) étaient un peu anecdotiques, peu mémorables, sur des rails, bref. Donc oui c'est plutôt un bon cru: leur "système" est toujours le même, mais il est encore plus à l'os. Ca file, on est dans le mouvement perpétuel, les scènes vont toujours à l'essentiel, et on est embarqué dans un train qui fonce droit (dans le mur). Sujet important, héros attachants, fin secouante, leur nouveau film est prenant, interpellant... Une indéniable efficacité pour secouer le specateur et lui faire ouvrir les yeux sur ces horreurs. Sans gras, sans pathos, sans concession.. Je trouve la fin un peu expéditive, mais bon, dans l'ensemble le film m'a laissé bonne impression.

CECI DIT, je ne peux m'empêcher de penser que depuis trois films déjà, la magie est perdue.. Avant, quand je voyais un Dardenne, c'était, sauf exception (Le Gamin au vélo), une petite ou une grosse claque quoi. Ca me prenait aux tripes et j'étais en admiration. Plus maintenant. Et ça m'attriste un peu.

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MessagePosté: 10 Oct 2022, 16:22 
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Art Core a écrit:
Le pire Dardenne pour moi et d'assez loin. Le film est trop empêché par une fiction trop lourde pour donner à ses personnages l'espace qu'ils méritent. On est vraiment dans une forme de torture porn social qui m'a mis assez mal à l'aise jusqu'à une fin limite dégueulasse. Fallait-il vraiment aller si loin
la séquestration, la mise en esclavage, les abus sexuels, le meurtre ?
Est-ce là une espèce de parabole des souffrances des migrants en général ? J'ai trouvé ça maladroit au possible. Souvent assez peu crédible d'ailleurs (le frère qui revient de la planque on ne sait pas comment la première fois par ex). Les deux acteurs principaux sont très bien mais là encore, avec leur français soutenu sans aucun accent difficile de croire qu'ils viennent de l'étranger (mais c'est peut-être le cas j'en sais rien).

Un film assez désagréable je trouve, ça m'a assez surpris de la part des Dardenne. Même Le jeune Ahmed qui était déjà bien moyen était plus trouble, plus intéressant que cette espèce de polar miteux misérabiliste.

2/6


J'ai l'impression que ta critique est un procès d'intention, je ne vois pas les signes cinématographiques de complaisance. C'est pas parce que ce qui est décrit est dur (et réaliste, encore une fois... ouvrez les yeux, les migrants prennent ultra cher dans la REALITE) que c'est forcément misérabiliste. Zola c'est misérabiliste? Qu'est-ce qui dans la mise en scène des Dardenne te paraît misérabiliste?


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MessagePosté: 10 Oct 2022, 16:24 
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Art Core a écrit:
Le pire Dardenne pour moi et d'assez loin.
Leur tout premier, que peu de personnes ont vues, a une réputation terrible.


Art Core a écrit:
(le frère qui revient de la planque on ne sait pas comment la première fois par ex).
Tu vas sur la route, fais de l'autostop, prend un bus qui est à côté...


Art Core a écrit:
Le film est trop empêché par une fiction trop lourde pour donner à ses personnages l'espace qu'ils méritent. On est vraiment dans une forme de torture porn social qui m'a mis assez mal à l'aise jusqu'à une fin limite dégueulasse. Fallait-il vraiment aller si loin
la séquestration, la mise en esclavage, les abus sexuels, le meurtre ?
L'appréciation du film tient principalement au fait qu'on juge ou non que le talent des Dardennes parvient à rendre digeste cette accumulation de merdes. Je comprends que ça passe pas du tout chez certains et inversement chez d'autres.


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MessagePosté: 10 Oct 2022, 16:31 
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Baptiste a écrit:
J'ai l'impression que ta critique est un procès d'intention, je ne vois pas les signes cinématographiques de complaisance. C'est pas parce que ce qui est décrit est dur (et réaliste, encore une fois... ouvrez les yeux, les migrants prennent ultra cher dans la REALITE) que c'est forcément misérabiliste. Zola c'est misérabiliste? Qu'est-ce qui dans la mise en scène des Dardenne te paraît misérabiliste?


Ce que j'ai mis en hide te suffit pas ? Et non c'est pas du tout un procès d'intention, au contraire j'aime beaucoup les Dardenne. Mais là ça marche pas, la machine est enraillée. Qu'ils aient perdu la quasi totalité de leur talent de mise en scène passe encore (leur dernier bon film à ce niveau c'est sans Deux jours, une nuit) mais qu'ils tombent vulgairement dans un cinéma social de fait divers, c'est à dire d'extraire une réalité sociale pour la faire rentrer dans la fiction d'un fait divers ça fait mal au cul. Qui sont Tori et Lokita ? On ne les connaît pas vraiment ces personnages, le film ne les fait exister que par deux aspects, leur attachement fraternel inventé (belle idée, incarnée par la chanson en italien) et les souffrances qu'ils endurent. C'est tout. C'est trop maigre. Si le film passait pas son temps à travailler cette fiction improbable et grossière on aurait peut-être pu mieux les connaître. Mais non. Les Dardenne préfèrent aller au bout de leur logique d'anéantissement, annihilant du même coup quasiment tout propos "réaliste" sur la situation des migrants (parce que des migrants tués par des trafiquants de drogue, ça court pas les rues). C'est le problème central du film, coincé entre volonté de parler d'un sujet social et actuel et ce désir de fiction littéralement hors sujet. Ils me semblent rater ici ce qu'ils avaient réussi avec Le silence de Lorna (très mal aimé lui aussi).

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MessagePosté: 10 Oct 2022, 16:47 
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Mmm dans la zone Rotterdam-Anvers-Calais c'est chaud quand-même en ce moment et la situation ne me paraît pas si improbable.
Mais c'est vrai que cumuler les formes d'illégalité peut renverser le propos social du film, en véhiculant un certain fatalisme qui finit par dominer la prise de conscience en principe recherchée de la part du spectateur, et/ ou en insistant sur le fait que les migrants deviennent des vecteurs du banditisme, ce qui rejoint involontairement la rhétorique d'extrême-droite.

Par ailleurs je crois que les personnages du film sont béninois, mais en ce qui concerne l'Afrique centrale, il est pratiquement impossible pour des migrants d'obtenir l'asile politique en Belgique compte tenu de l'impact diplomatique qu'aurait cette décision (des régularisations existent mais en dehors du cadre formel de l'asile, et peu nombreuses), ce dont des enfants ou adolescents n'ont pas conscience.

Par ailleurs la crise de main d'oeuvre qui monte depuis 3-4 ans augmente l'espace pour la traite.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 10 Oct 2022, 17:00, édité 9 fois.

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MessagePosté: 10 Oct 2022, 16:49 
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Citation:
Qui sont Tori et Lokita ? On ne les connaît pas vraiment ces personnages, le film ne les fait exister que par deux aspects


Leurs actions disent beaucoup sur ce qu'ils sont et leur caractère différencié, Tori très ingénieux tandis que Lokita est plus empruntée mais a davantage la volonté de "subir" pour traverser les épreuves. Notons que c'est parce que Tori veut absolument rejoindre Lokita que ça finit par dégénérer. Elle s'était mis en tête de tenir. Donc c'est peut-être finalement elle le personnage fort, des deux.

Eh bien voilà rien que ça pour moi c'est déjà plus intéressant que nombre de films.

Sur les "migrants qui meurent des mains de trafiquants ça court pas les rues", bah en tout cas des mains de passeurs, ça arrive régulièrement. Et il y a plein de migrants dont le sort est inconnu, ils sont difficiles à tracer de par leur statut de clandestins justement. Et le film ne décrit pas la pire situation pour des migrants, végéter aux abords de Calais en attendant de pouvoir passer en Angleterre, régulièrement délogés de leurs tentes d'infortune par les CRS. Avant de périr noyés dans la Manche ou, à l'époque, percutés par des navettes de fret Eurotunnel.

Il y a une résurgence de la traite d'êtres humains sous toutes ses formes (là on en voit deux, esclavage et prostitution) depuis des années, et les Dardenne ne font que le retranscrire. Et c'est pas du tout dingue de penser qu'une jeune femme déjà esclavagisée et en position de faiblesse absolue soit abusée sexuellement.


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MessagePosté: 10 Oct 2022, 16:54 
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Ben justement, j'ai le sentiment que retranscrire la traite d'êtres humains de manière tellement singulière, dans le sens tellement peu courante, dessert le propos et détourne l'attention du sujet plus global du sort des migrants.

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MessagePosté: 10 Oct 2022, 16:55 
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Mais c'est pas "de manière tellement singulière", j'ai pas dit ça :?:


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MessagePosté: 10 Oct 2022, 17:08 
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Je ne dis pas que tu dis ça, je dis que de mon point de vue, le traitement de ce sujet n'est pas réussi parce que tout simplement trop loin de la réalité en fait.

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