Forum de FilmDeCulte

Two wrongs don't make a right. Je m'étonne qu'on brocarde d'un côté la culture de l'instant pour défendre dans le même temps un dictateur resté aussi longtemps au pouvoir que Castro. Et oui je regarde ce qui se passe en Syrie, comme je voyais Wassim Nasr se rendre à Idlib il y a un ou deux ans.

Genre, je défends Castro.
C'est toi qui avait fait une analogie récemment avec le dictateur cubain. Alors que la situation des pays à la prise de pouvoir de chacun n'ont jamais eu rien à voir. Et même juste après.
Mais ça devait être la barbe.

Je ne retrouve pas le post auquel tu fais référence mais aurais-je fait l'analogie, la ressemblance physique est indéniable, certes, tout comme leur faculté à susciter, de manière plus ou moins méritée, un culte de la personnalité.

C'est là dessus où j'ai du mal à voir les points communs.
Culte de la personnalité pour Al-Sharaa ? Pas l'impression que ce soit vraiment le cas, même restreint à la Syrie. Tout au plus peut-il être considéré comme un pacificateur, ce qui est déjà pas mal niveau crédit.
Et si les époques sont différentes, l'impact d'une prise de pouvoir dans un république bananiere à quelques encablures des US par des révolutionnaires communistes devait être un peu plus sidérant et fascinant que celui d'un leader d'une faction rebelles aux Assad. Islamiste en prime. En 1959, on pouvait encore se faire des illusions sur les dictatures communistes. Plus compliqué en 2025 avec des islamistes. Populations musulmanes incluses (à la culture qui laisse un peu moins de place que d'autres au culte de la personnalité d'ailleurs, même Ben Laden semble plutôt oublié ; aurait bien Khomeiny mais figure chiite).

Elle est vraiment con et de mauvais goût, ton analogie.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Faut voir, après le paradoxe du culte de la personnalité, c'est qu'il tend à se développer ailleurs. Chavez, qui a eu la chance d'avoir un cancer, aujourd'hui est sans doute plus brandi en exemple par des militants franças "de gauche" à la Méluche que par le Vénézuélien moyen
On tient quand même une sacrée couche d'hypocrisie sur le sujet (l'islam donc) : ça ne gêne personne en France quand il s'agit de faire du business avec l'Arabie Saoudite ou le Qatar, mais bon, tu seras d'accord avec moi. Ça reste un sujet secondaire dans le cas de la révolution syrienne, initiée il y a de ça plus de dix ans.

Elle demande à réfléchir, un peu compliqué pour les couillons cons comme la lune.

OK. Explique.
Quel est le lien entre une fille qui se fait violer au prétexte de sa jupe et la montée de l'antisémitisme à cause du comportement d'Israël ? Dans le premier cas, on accuse la victime (qui n'a rien fait de mal). Dans le second cas, on a un amalgame (avec Israël, qui n'a pas rien fait de mal). Ta comparaison n'a aucun sens.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Donc où le culte de la personnalité pour Al-Sharaa tendrait à se développer ?

Quand à l'hypocrisie dont tu parles sur l'islam, je ne comprends pas. L'Arabie Saoudite ou le Qatar sont des états souverains. On fait aussi du business avec la Chine, dictature communiste.
Le développement de l'islam en France qui cause des tensions (à tort ou à raison, de la part des musulmans ou des non-musulmans), ce n'est pas la même problématique.

L'hypocrisie serait plutôt sur le fait de faire du business avec l'AS et le Qatar qui financent en France des courants rigoristes de l'islam qui causent ces tensions. Mais l'un pourrait ne pas impliquer forcément l'autre.
Ou encore la corruption au sein du Parlement européen par le Qatar ou le Maroc sans que ça ne semble causer de scandales majeurs. En tout cas en France. Je ne sais pas pour la Grèce ou l'Italie.

Dans un autre registre, et pour faire le lien avec Hassan, rencontrer le ministère des affaires étrangères qatari dans un palace comme Mélenchon. C'était certainement pas pour évoquer la retraite à 60 ans.

Pour en revenir à la Syrie, l'islam était en effet bien secondaire dans la révolte contre la dictature. Il l'est beaucoup moins dans la fondation du nouveau régime.
Bon, les femmes échappent encore à la ségrégation vestimentaire sur les plages privées et les palaces. Ca doit être ça la modération d'Al-Sharaa.