Vieux-Gontrand a écrit:
Au niveau des libertés et des réalité economiques, un pays n'est pas l'autre en Afrique, même si ce n'est facile nulle part. Dans certains pays la société civile est forte et a su faire face a des crises terribles, dans d'autre elle est asphyxiée.
Quant aux digital nomad à cheval sur deux continents avec le renchérissements de l'énergie cela risque de devenir de plus en plus difficiles.
La sensibilités des descendants d'immigrés est aussi très différente de celle des habitants de ces mêmes pays d'origine. Les phénomènes de racisme et d'exploration et de revendication des identités concernent bien des Français et de Belges au premier chef, et sont au premier chef des crises internes, peut-être pas toujours dramatiques ni vaines.
Les Africains d'Afrique sont aussi moins axés repentance par rapport au colonialisme que la diaspora chez nous, la crise de la Françafrique est portée par la critique de déséquilibres et situations politiques récentes, même s'il n'y a bien-sùr pas de coupure. A ce sujet croire pouvoir mitiger l'une (les questions sahélienne, celle du CFA) par l'autre (une politique de mémoire) est illusoire.
Six mois en Afrique, six mois en France, avec un salaire français, je pense qu'il est pas difficile de s'y retrouver même si le billet d'avion coûte cher. C'est certainement une minorité mais qui a valeur d'indicateur. Pour le ressentiment colonial, c'est compliqué j'imagine, encore une fois ce sont les populations les plus défavorisées qui doivent l'éprouver le plus ou sont les plus influençables, notamment par l'agitprop russe. En Algérie, tu trouveras une fracture sociale entre les gens ayant accès à l'éducation franco-arabe, et les populations déshéritées, du sud surtout, tandis que le gouvernement agite à l'envi le spectre de la colonisation.
Vieux-Gontrand a écrit:
Au niveau des libertés et des réalité economiques, un pays n'est pas l'autre en Afrique, même si ce n'est facile nulle part.
Quant aux digital nomad à cheval sur deux continents avec le renchérissements de l'énergie cela risque de devenir de plus en plus difficiles.
La sensibilités des descendants d'immigrés est aussi très différente de celle des habitants de ces mêmes pays d'origine. Les phénomènes de racisme et d'exploration des identités concernent bien des Français et de Belges au premier chef, et sont des crises internes.
Les Africains d'Afrique sont aussi moins axés repentance par rapport au colonialisme que la diaspora chez nous, la crise de la Françafrique est portée par la critique de déséquilibres et situations politiques récentes, même s'il n'y a bien-sùr pas de coupure. A ce sujet croire pouvoir mitiger l'une (les questions sahélienne, celle du CFA) par l'autre (une politique de mémoire) est illusoire.
Oui on parle de l'Afrique francophone déjà, alors que vous mélangez, enfin Müller, Erythréens, Soudanais et Ivoiriens ou Congolais, ou Nigérians dont on dit que les mafias se répandent de plus en plus (rien lu d'autres que des propos de comptoir sur la question), ensuite la question des visas, et le nombre de demandes effectuées, suffirait de se faire une idée sur la question de l'attraction de la France chez des profils de diplômés.