Forum de FilmDeCulte

Pourquoi les gens vont aux urgences ? Parce que la médecine de ville est au bord de l'effondrement.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Celle qui a foutu en l’air l’hôpital public c’est Martine Aubry avec les 35h. La vraie tueuse. Ca serait une joie de la voir se faire virer de la mairie de Lille, quelle que soit la liste qui la déloge.

Le gel du point dans la fonction publique hospitalière doit pas être l'idée du siècle non plus (sarkozy ?)

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Pas ce que disent les médecins. Un médecin de ville va te dire également que les gens se rendent chez lui pour des choses qui ne le justifient pas forcément. Alors ok, ce n'est pas le principal problème qui touche la santé publique en France aujourd'hui, mais c'en est un très évitable qui accroît énormément la pression déjà forte mise sur le personnel médical.

Dans ma cambrousse, si je suis malade en dehors des heures de bureau, y a plus aucun médecin qui se déplace. Ma seule solution, ce sont les urgences.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ah ouais quand même.

Oui, oui.

Réponds sur Buzyn au lieu de te trouver ton bouc émissaire du jour.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Mais si ta situation justifie que tu ne puisses pas attendre le lendemain et que tu te trouves en état d'urgence médicale après les heures de bureau ou même pendant, il n'y a aucun problème à ce que tu ailles aux urgences. Mais non seulement les gens se rendent aux urgences pour des motifs futiles, mais un certain nombre se permet d'être désagréables et impolis avec un personnel médical pourtant dévoué.

Je me demande d'ailleurs si certaines choses ne vont pas être réglées avec les consultations en ligne. Mais alors le métier de médecin risque de perdre encore davantage de son sens et je ne sais pas comment c'est compatible avec notre sécu.

Le problème, c'est que j'ai pas le choix. Et je suis pas médecin, je suis pas capable de me diagnostiquer tout seul, hein. Si ça se trouve c'est pas grave (ou le contraire), mais moi, j'en sais rien.



Mon expérience des urgences, c'était plutôt le personnel qui était désagréable et impoli.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Evidemment, ce qui rend le problème extrêmement complexe. Je n'ai pas de chiffres mais entre une population de plus en plus hypocondriaque et irresponsable, habituée à certains privilèges comme un haut niveau de prise en charge de la part de la collectivité et l'illusion que tout ceci est gratuit, avoue que ça peut poser problème. Les anecdotes sont édifiantes si tu parles avec des gens qui bossent aux urgences.
Dans ton cas personnel, d'expérience es-tu du genre à aller aux urgences pour un oui ou pour un non ? Personnellement, j'y ai déjà accompagné des gens pour des choses qui se sont révélées inexistantes sans pour autant que je disqualifie leurs angoisses. Facile de parler a posteriori mais bon...

Ce qui est comique et risible c’est que tu tombes sur la ministre qui propose des solutions, augmente les budgets et reprend une partie de la dette de l’hôpital (ce qui va dégager, rien que ça, une sacrée marge budgétaire pour les hôpitaux)… bref essaie de sortir de 40 ans de décisions merdiques. Sinon le plan hôpital a été salué par des personnes du métier (donc ton personne n’en veut tu le jettes) et on va être honnête, il faudra tirer un premier bilan dans 1 an que ce soit dans le sens positif ou négatif. Donc tu juges une ministre sur des actions dont on ne voit pas encore les effets, c’est juste de la tartufferie.

Toujours trouvé Aubry antipathique donc ça ne date pas d’aujourd’hui.

Non l'hopital public doit encore réduire l'année prochaine de 600 millions son budget



Lesquels ?

Les 600 chefs de service qui ont démissionné, je présume........


Le problème hospitalier est énorme et vient uniquement d'une politique qui fait que les tarifs des actes n'ont pas été réévalués depuis des années et qu'actuellement beaucoup se font à perte. A l'heure actuelle, une chirurgie de pointe comme la greffe hépatique est réalisée à perte à chaque réalisation.

Alors les hopitaux sont obligés de se diriger vers des actes rentables ( ex la chirugie bariatrique qui explose en ce moment)

C'est un peu comme pour les libéraux. Des cotations d'actes medicaux qui n'ont pas augmenté depuis x années même du niveau de l'inflation. Les actes sont autant cotés qu'il y a 30 ans hors tous les autres postes ont flambé. Impossible de s'en sortir alors......

Les cliniques privés s'en sortent mieux car ils sont libres de faire les dépassements qu'ils veulent alors que ce n'est pas le cas de l’hôpital public.

Je me gratte la tête et ai du mal à trouver le rapport entre les 35 heures et les déserts urbains, et la dégradation de l'hôpital public.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

On appelle ça un pansement sur une jambe de bois.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Petite présentation de Véran par l'Huma le 30 janvier dernier :

"Le fossoyeur
Qui a essayé de supprimer toute référence à la Sécurité sociale dans notre Constitution ? Olivier Véran. À l’été 2018, le député LaREM fait voter un amendement pour que les occurrences à la « Sécurité sociale » dans notre loi fondamentale soient remplacées par « protection sociale ». Pourquoi ? Parce que la Sécurité sociale n’est pas soumise à la concurrence, contrairement à la protection sociale !
Il est aussi celui qui chaque année s'est attaqué à la Sécu. En tant que rapporteur général du budget de la Sécurité sociale, il a imposé tous les ans une nouvelle cure d’austérité à la Sécu et aux hôpitaux, en commençant par une coupe de 4,2 milliards en 2017."

Peu importe les récifs ou les vents contraires, l'important, c'est de maintenir le cap.