Forum de FilmDeCulte

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

J'exagère bien sûr, mais je me pose vraiment la question : naïveté, hypocrisie ? Ils en ont rien à foutre ?

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Jojo le gilet jaune, les gens qui ne sont rien, c'est très empathique, en effet.

Vu l'état de la planète, dire que ça fonctionne sur le long terme est complètement stupide.



Ce système étant basé sur la consommation de masse, envisage de l'améliorer est une vue de l'esprit complètement à côté de la plaque.

"Les gens qui ne sont rien" écoute le discours en entier au lieu de sortir une phrase de son contexte. Pareil pour "Jojo le gilet jaune" qui était un tacle visant les chaines d'information et le côté médiatique et pas du tout une critique ou mépris sur les GJ.

Après dans l'ensemble, je ne vais pas te dire que Macron n'a pas faits des erreurs de communication (surtout avant mi 2017) mais pas besoin de les multiplier par trois en sortant des phrases de leur contexte et changeant finalement profondément le discours et le sens de la phrase. Le meilleur exemple est le célèbre "pognon de dingue" où le sens initial de la phrase était qu'on devait rendre plus efficace l'argent dépensé pour des mesures sociales et non le baisser drastiquement comme certains journalistes et opposants politiques se sont empressés de le dire. Après je sais qu'on est dans une époque dominée par les réseaux sociaux où on isole la moindre punchline pour malheureusement lui faire dire n'importe quoi (Darmanin et le resto en est l'exemple le plus significatif). Plus que les réseaux sociaux, c'est aussi l'avènement des chaines d'infos 24/24 qui brodent souvent sur du vide pour meubler l'antenne. Et là c'est en dehors de toute considération politique, je trouve que les BFM, Cnews, Itele, etc... c'est la plaie niveau info spectacle.

Contexte ou pas, le choix des mots utilisés n'est absolument pas anodin.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ben écoute le discours et dis-moi c'est le mépris envers quel classe : https://www.youtube.com/watch?v=yVw0zCu4X30
Et je désamorce tout de suite le terrain, ce n'est pas parce que c'est un discours à Station F auprès d'un parterre de startups que c'est Startups c'est bon vs reste du monde. Perso c'est plus son envolée sur la gare et sa prétendue symbolique que je trouve boiteuse. Disons que ce n'est pas ma tasse de thé poétique mais là j'aborde plus le volet littéraire

Quelle soupe, ce discours.

L'expression "les gens qui ne sont rien", en elle-même, suinte le mépris. C'est quoi, une personne "qui n'est rien" ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

"Les gens qui ne sont rien" c'est une expression qu'on retrouve dans plein de littérature philosophique, religieuse, etc. Perso, je l'avais déjà entendue donc le discours de Macron dans son contexte ne m'avait pas choqué. Les macronistes s'étaient d'ailleurs amusés à faire ressortir une interview de Mitterrand sur la misère où il utilise les mêmes mots.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Dans le genre mépris de classe, Mitterrand était pas mal non plus, hein.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Les mêmes macronistes qui se plaignent que les phrases sont sorties de leur contexte.

Bah pour le coup il utilise les mêmes mots pour parler du même truc, donc la comparaison tiens. Je dis pas que Macron a pas tenu des propos méprisants dans sa vie, hein, mais j'en ai un peu marre qu'on ressorte des trucs style "Les gens qui ne sont rien" ou les "ouvrières illetrées" en exemples.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est surtout la répétition le problème, hein. Depuis l'épisode du costard, il multiplie les déclarations qui montrent bien ce qu'il pense, au plus profond de lui, de ce qui sort de son cercle.

Exemple :
"Le jour où tu veux faire la révolution, tu apprends d'abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même, d'accord? Et à ce moment-là tu iras donner des leçons aux autres."

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je ne pense pas qu'il adopte le même point de vue, parce qu'à ce compte là on peut aussi dire qu'il reprend les paroles de l'Internationale.

Cela est pourtant sans doute une référence à l’abbé Sieyès.

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There is no such thing in life as normal