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MessagePosté: 08 Mar 2019, 10:45 
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Castorp a écrit:
Abyssin a écrit:
Castorp a écrit:
: la communication de DA schlingue, mais elle a pas de conséquences. Celle de Macron, si.
Exemples?


Toute la crise des gilets jaunes ?



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MessagePosté: 08 Mar 2019, 10:48 
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Castorp a écrit:
Abyssin a écrit:
Castorp a écrit:
: la communication de DA schlingue, mais elle a pas de conséquences. Celle de Macron, si.
Exemples?


Toute la crise des gilets jaunes ?
Clairement il y a eu des erreurs, surtout au début, mais il a bien repris la main depuis 2 mois et a retourné la situation en sa faveur. Donc bof vu que sa communication lui a servi pour passer outre. Autres exemples?

@ Lohmann : Je sais pas si ton tweet est pour ou contre ce que j'avance mais quand on lit l'article ça donne plutôt de l'eau à mon moulin ;-)


Dernière édition par Abyssin le 08 Mar 2019, 10:51, édité 1 fois.

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MessagePosté: 08 Mar 2019, 10:49 
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Petit florilège dans cet article.

https://www.monde-diplomatique.fr/2019/03/PUDAL/59625

«Je vous hais, compris ? » : l’un des slogans écrits au feutre sur de nombreux gilets jaunes condense en une formule-choc l’attitude de M. Emmanuel Macron et la célèbre phrase du général Charles de Gaulle, modèle du double langage des hommes politiques. Au-delà des revendications sociales et fiscales multiples des « gilets jaunes », s’il y a une constante, c’est leur conviction que les « élites » méconnaissent leurs conditions d’existence, leur mode de vie et, de surcroît, les méprisent. On ne cesse, sur les ronds-points, de rappeler les « petites phrases » par lesquelles M. Macron a dévoilé sa vision du « peuple » français : salariées « illettrées », allocataires des minima sociaux qui coûtent un « pognon de dingue », « fainéants », « cyniques », « extrêmes », « les gens qui ne sont rien », « il suffit de traverser la rue pour trouver un travail », etc.

À la sempiternelle question « Qu’est-ce que le peuple ? », le président répond : c’est ceux qu’il faut éduquer, voire rééduquer, ceux qui sont réfractaires, qu’il faut guider, ceux qui se plaignent au lieu de se prendre en main et de se responsabiliser, ceux qui, trop souvent, « ne sont rien ».

On ne saurait trop le remercier d’avoir exprimé si crûment la philosophie sociale du monde auquel il appartient, du monde qui l’a formé, une philosophie sociale habituellement euphémisée ou réservée aux cercles de l’entre-soi. C’est cette même vision que Cédric Lomba, par exemple, retrouve dans son étude sur les usines Cockerill, en Belgique, soumises pendant plus de trente ans à des plans sociaux successifs. Les cadres-manageurs et les ingénieurs s’y opposent aux ouvriers qu’ils ont pour mission de diriger, d’envoyer en préretraite ou de déplacer. Lors des réunions ou des repas, ils évoquent régulièrement l’archaïsme des ouvriers, leur intransigeance, les arrêts de travail pour des broutilles, leur agressivité face aux restructurations, mais également leur immaturité et leur immoralité lorsqu’ils « gueulent », menacent, se garent n’importe comment ou ne respectent pas les mesures de sécurité. Ils condamnent des pratiques comme le vol (notamment de l’électroménager dans les réfectoires ou du matériel), les blagues puériles (enduire de graisse les poignées de porte, remplir les casques d’eau), la saleté (dans les toilettes et les cabines), la débauche morale (l’affichage de photographies érotiques dans les cabines et la lecture de revues pornographiques dans les réfectoires) et l’imprévoyance (la proportion élevée d’ouvriers qui ont une retenue sur salaire) (1).

Ces cadres « aux grandes dents », comme le dit un ouvrier, ont tout intérêt à entretenir cette vision uniment négative des ouvriers comme groupe social, interdisant ainsi le trouble qui pourrait résulter d’une compréhension plus réaliste. Tout désir de comprendre minerait leur croyance en la légitimité de leur participation active aux restructurations industrielles. Le mépris et la méprise conditionnent ainsi l’aveuglement socialement nécessaire à leur mission. Et c’est cette philosophie du mépris que récusent les « gilets jaunes ».
Manque de métier politique

La cristallisation d’un tel ressentiment contre M. Macron résulte en partie de la faiblesse de son capital politique propre. Il a été élu grâce à un concours de circonstances : deux présidentiables, MM. François Hollande et François Fillon, dans l’incapacité de l’emporter ; un Front national au second tour qui condamnait beaucoup à un vote Macron par défaut ; une abstention massive (10,5 millions de personnes au premier tour de la présidentielle, 24,5 millions au premier tour des législatives)… C’est un homme politique sans métier politique qui a accédé au pouvoir.

Avoir du métier politique, c’est au moins tenter d’« encadrer » par une rhétorique plus ou moins efficace les humiliations sociales qu’on inflige, feindre de compatir à la détresse des plus pauvres, aux difficultés que rencontrent beaucoup. C’est promettre de mettre fin à la « fracture sociale », comme le fit en son temps M. Jacques Chirac ; ou épouser le point de vue de ceux qui « ne comptent que sur eux-mêmes », si nombreux dans les classes populaires dont c’est souvent le « point d’honneur », en s’engageant à soutenir leurs efforts, à la manière de M. Nicolas Sarkozy, qui défiscalisa les heures supplémentaires et ne cessa de louer ceux qui « se lèvent tôt ». « Je sais aussi qu’il m’est arrivé de blesser certains d’entre vous par mes propos », a admis M. Macron.

Ce déficit de métier politique caractérise aussi nombre de députés de La République en marche (LRM). Comme le souligne Christophe Le Digol, sur les 521 candidats LRM aux élections législatives de 2017, 281 n’avaient jamais exercé de mandat. Ils ne disposaient pour tout viatique que d’un capital social qui ne les prédisposait guère à comprendre les « gilets jaunes » : ils appartenaient aux catégories socio-professionnelles supérieures, étaient chefs d’entreprise, exerçaient une activité de conseil (2)… Les discussions entre « gilets jaunes » témoignent de leur vive perception de cette morgue sociale. Morgue de cette députée, Mme Élise Fajgeles, qui n’a aucune idée, même approximative, du montant du salaire minimum (CNews, 3 décembre 2018). Ou de cette militante affirmant qu’« on ne peut pas habiter dans un univers extraordinaire, avec la pelouse, les montagnes, une vue pas possible, et avoir un hôpital à côté et une pharmacie en bas de chez soi (3) ». Vous avez la campagne, ne venez pas vous plaindre. Sans métier, ils disent ce qu’ils pensent.

Des « classes dangereuses » aux « foules déchaînées », des « mauvais pauvres » aux « racailles », des « déclassés » aux « cas soss », la conceptualisation du mépris des classes populaires a une longue histoire. Mais, si elle légitime aux yeux des manageurs, et de bien d’autres, leurs entreprises multiples de rééducation et d’encadrement, elle n’est pas sans effets pervers. Elle leur interdit notamment de comprendre les rationalités qui sont au principe des modes de vie populaires. C’est d’ailleurs l’insensibilité à la place occupée par la voiture dans le quotidien de fractions entières des classes populaires, insensibilité fondée sur une double incompétence, politique et sociale, qui a été sanctionnée. Multiplication des radars, vitesse limitée à quatre-vingts kilomètres par heure, augmentation du prix de l’essence, taxe dite « écologique » sur les carburants, contrôle technique plus coûteux et plus sévère, déclassement du diesel : en réduisant la liberté de se déplacer, c’est toute une économie matérielle, de loisirs et de sociabilités, particulièrement dans les mondes dits « ruraux », que le pouvoir a inconsciemment bouleversée. Prises par un président suffisant et interprétées par ceux qui étaient touchés comme un déni supplémentaire de leur être social, ces mesures ciblées sur l’automobile ont libéré une colère jusqu’alors contenue ou peu visible qui s’actualise et se cristallise sur le rejet, la démission exigée, de M. Macron.

Tout groupe social érige des frontières symboliques afin de valoriser les qualités dont il s’estime dépositaire, d’évaluer à cette aune les comportements des groupes dont il cherche à se différencier, en haut ou en bas, et d’interpréter le regard que ces derniers portent sur lui. De ce point de vue, les classes populaires subissent un traitement convergent de tous ceux qui les prennent pour « objet », à l’école, au travail, sur leurs lieux d’habitation, dans leurs loisirs, dans la vie sociale la plus ordinaire. Cette réduction de l’autre populaire au statut de « mauvais objet » structure l’ensemble de notre vie sociale.

Pierre Bourdieu n’a cessé de rappeler la nécessité de s’interroger sur les effets symboliques de notre système scolaire. Au lieu de disserter sur de prétendues fractures culturelles opposant les diplômés aux non-diplômés, les travailleurs manuels aux travailleurs non manuels, ou, autrement dit, ceux qui seraient « fermés » à ceux qui seraient « ouverts », ceux qui auraient un esprit critique à ceux qui en seraient dépourvus, les victimes de la mondialisation à ses bénéficiaires, mieux vaudrait prendre en compte ce que provoque cette époque de « scolarisation totale (4) » dans un système scolaire non seulement inégalitaire, mais surtout voué au maintien de l’ordre social.

Quelque effort que puissent faire certains enseignants, le monde de l’école n’épargne pas aujourd’hui les enfants des classes populaires, sommés de se soumettre à l’ordre des légitimités culturelles et renvoyés, à défaut, à leur « misère » morale et culturelle. L’une des dimensions de la généralisation de l’enseignement secondaire et supérieur, un processus historique de longue durée qui s’est considérablement accéléré depuis les années 1980, n’est autre que l’apprentissage par beaucoup de leur indignité. C’est ce que soulignait Pierre Bergounioux, écrivain de gauche et professeur de collège : « Au lieu des avantages escomptés, ils [les élèves] en ont retiré d’assez médiocres profits, et le sentiment d’indignité qui en est la modalité subjective. L’expérience est héréditaire. Quiconque passe en sixième, à 11 ans, sans être familiarisé avec les valeurs et les usages de l’école, est condamné à s’entendre notifier chaque jour, plusieurs fois par jour, son insuffisance, sa médiocrité (5). » On ne mesure vraisemblablement pas à quel point l’« échec scolaire » peut humilier, d’autant que, d’élimination différée ou masquée en relégations échelonnées, il accompagne désormais l’ensemble du parcours.

Ce déni peut s’insinuer dans les situations les plus quotidiennes. Dès les années 1960, le sociologue Paul-Henry Chombart de Lauwe interrogea des ouvriers hautement qualifiés qu’on venait de licencier. Ils avaient le sentiment qu’ils ne comptaient pour rien. L’un d’eux notait que sa belle-mère, alors qu’elle était fière de l’un de ses gendres, « dessinateur industriel », le présentait à ses connaissances comme « touneur [sic] et quelque chose ». Ce tourneur-fraiseur était convaincu qu’à La Poste, quand on s’adressait à lui, on ne le « regardait pas » (6)… L’une des dimensions des cultures populaires réside dans cette pensée qui interprète sans cesse les mille signes, détails ou anecdotes, propos ou attitudes corporelles par lesquels, comme dans la situation coloniale, l’« individualité » vous est refusée. Or notre vie sociale multiplie les situations où les classes populaires sont en interaction inégalitaire avec d’autres groupes sociaux : à Pôle emploi, dans les administrations, dans leurs rapports avec les enseignants de leurs enfants, dans leurs relations conflictuelles avec tous ceux qui leur signifient le dégoût de leurs pratiques.
Des classes populaires prises en étau

Cette perception s’est affirmée et transformée depuis un demi-siècle, avec la généralisation — inachevée, chaotique et ségrégationniste — de l’enseignement secondaire et supérieur, et avec la croyance de plus en plus partagée en la disparition des classes populaires, alors que celles-ci représentent plus de la moitié de la population… Le champ politique, dans toutes ses composantes, s’est lui-même de plus en plus structuré sur ce déni, au point que seuls les membres des classes supérieures et des classes moyennes intellectuelles, et leurs intérêts, même contradictoires, y sont désormais représentés, tandis que les classes populaires sont reléguées dans l’inexistence. Cette orientation fut même revendiquée en 2011 dans un rapport de la fondation Terra Nova qui proposait à la gauche socialiste de faire le deuil de son « peuple » (7). Le Parti communiste français (PCF), qui, longtemps, était parvenu à dignifier les classes populaires, notamment la classe ouvrière, ne parvient plus à jouer ce rôle. Prises en étau entre une pensée conservatrice fidèle à leur tradition et une gauche convertie à la doxa économique de la droite, les classes populaires ne savent plus à quel saint se vouer.

L’extrême droite fascistoïde feint d’épouser ce ressentiment. L’immigré n’est pas le seul ennemi qu’elle lui offre en pâture. Les enseignants, les « bobos », les « élites » (le mot présente l’intérêt d’être à géométrie variable), les « écolos », les militants syndicalistes sont autant d’ennemis qu’elle cible à travers ses diverses mobilisations. La haine de l’école atteint d’ailleurs des sommets dans les Mémoires de M. Jean-Marie Le Pen : « Après avoir élevé l’âge et le niveau des scolarités obligatoires, on prétend enseigner les handicapés profonds, les aliénés, les immigrés, les malades, les détenus, les étrangers chez nous, chez eux, avant leur métier, pendant leur vie, après leur retraite. Ce rêve fou d’hégémonie scolaire est le fruit paradoxal de la “révolution” de Mai 68, qui vouait la fonction enseignante au nettoyage des WC. La Salope n’est pas crevée, tel un moloch femelle qui se renforce des armes tournées contre elle. L’Alma Mater affermit la Dictature des pions (8). »

S’il est nécessaire de s’opposer au harcèlement symbolique dont sont victimes les classes populaires en tentant de comprendre les rationalités qui déterminent leurs visions du monde et leurs pratiques, il ne s’agit nullement d’inventer un « peuple » idéal, qui n’existe tout simplement pas. Les classes populaires, comme tant de travaux récents (9) l’ont démontré, sont en pleine reconfiguration et ne forment nullement un bloc homogène. Néanmoins, aujourd’hui comme hier, c’est du travail politique de représentation (10) que résulteront les rapports de forces au sein desquels elles inscriront leur devenir, pour le pire ou pour le meilleur.

Bernard Pudal
Professeur de science politique à l’université Paris Nanterre, auteur, avec Claude Pennetier, de l’ouvrage Le Souffle d’Octobre 1917. L’engagement des communistes français, Les Éditions de l’Atelier, Ivry-sur-Seine, 2017.

(1) Cédric Lomba, La Restructuration permanente de la condition ouvrière. De Cockerill à ArcelorMittal, Le Croquant, coll. « Champ social », Vulaines-sur-Seine, 2018.

(2) Christophe Le Digol, Gauche-droite : la fin d’un clivage ? Sociologie d’une révolution symbolique, Le Bord de l’eau, coll. « Troisième culture », Lormont, 2018.

(3) « Le moment Meurice », France Inter, 3 décembre 2018.

(4) Joanie Cayouette-Remblière, L’École qui classe. 530 élèves du primaire au bac, Presses universitaires de France, coll. « Le lien social », Paris, 2016.

(5) Pierre Bergounioux, École : mission accomplie, Les Prairies ordinaires, Paris, 2006.

(6) Paul-Henry Chombart de Lauwe, Maurice Combe, Henri et Paule Ziegler (sous la dir. de), Nous, travailleurs licenciés. Les effets traumatisants d’un licenciement collectif, 10/18, Paris, 1976.

(7) Olivier Ferrand, Romain Prudent et Bruno Jeanbart, « Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ? », Fondation Terra Nova, Paris, 10 mai 2011.

(8) Jean-Marie Le Pen, Mémoires. Fils de la nation, Muller Édition, Paris, 2018.

(9) Cf. Yasmine Siblot, Marie Cartier, Isabelle Coutant, Olivier Masclet et Nicolas Renahy, Sociologie des classes populaires contemporaines, Armand Colin, coll. « U : sociologie », Paris, 2015.

(10) Cf. Lorenzo Barrault-Stella et Bernard Pudal, « Représenter les classes populaires ? », Savoir/Agir, n° 34, Vulaines-sur-Seine, décembre 2015.


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MessagePosté: 08 Mar 2019, 10:50 
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Abyssin a écrit:
Je demande des exemples, des faits concrets, des arguments...bref pas des jugements à l'emporte pièce en une ligne qui valent que dalle. Parce que là niveau com, Castorp se rapproche de Dupont-Aignan :mrgreen:


J'avoue, j'en ai tellement rien à branler de ce type et comme j'en attends absolument rien (Macron), je ne suis plus ces déclarations et interventions.
Par contre, ce que j'ai vu récemment de Castaner, c'est vraiment la honte (enfin j'en attends rien non plus hein).


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MessagePosté: 08 Mar 2019, 10:53 
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Jerónimo a écrit:

J'avoue, j'en ai tellement rien à branler de ce type et comme j'en attends absolument rien (Macron), je ne suis plus ces déclarations et interventions.
Par contre, ce que j'ai vu récemment de Castaner, c'est vraiment la honte (enfin j'en attends rien non plus hein).
Castaner je ne vais pas dire le contraire (son bide de la marseillaise lol) mais par contre je le trouve en amélioration. Sa réponse à Loïc Prudhomme dernièrement était bonne.


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MessagePosté: 08 Mar 2019, 10:53 
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Abyssin a écrit:
Je comprends pas ce mec. Depuis 2 ans, dès qu'il est invité dans les médias c'est fake news crétines, stratégie du buzz, invectives betas sur les journalistes ... Enfin si je le comprends le mec essaie de faire du Trump sans le talent et c'est assez ridicule.

Il y en a qui votent Dupont-Aignan sur le forum? J'aimerais comprendre.




Quand je les vois aussi susceptibles avec Dupont-Aignant, je me dis que c'est quand même pas mal d'être un écrivain bon élève comme Bégaudeau pour se permettre de les prendre de haut sans qu'ils remuent le petit doigt.


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MessagePosté: 08 Mar 2019, 10:53 
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Abyssin a écrit:
@ Lohmann : Je sais pas si ton tweet est pour ou contre ce que j'avance mais quand on lit l'article ça donne plutôt de l'eau à mon moulin ;-)

Y a pas à dire, quand on parle de Macron tu as au moins autant de recul que QGJ sur le sujet


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MessagePosté: 08 Mar 2019, 10:55 
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Lohmann a écrit:
Abyssin a écrit:
@ Lohmann : Je sais pas si ton tweet est pour ou contre ce que j'avance mais quand on lit l'article ça donne plutôt de l'eau à mon moulin ;-)

Y a pas à dire, quand on parle de Macron tu as au moins autant de recul que QGJ sur le sujet
Lol tu as vraiment lu l'article? Parce que dis-moi ce qui est mauvais dans cette réponse

Citation:
Je n'aime pas le terme de répression, parce qu'il ne correspond pas à la réalité", a insisté le chef de l'Etat, qui participait à une réunion du grand débat national à Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence). Il avait été interpellé par une sympatisante des "gilets jaunes" qui déplorait des entraves au droit de manifester.

"A chaque fois que quelqu'un a eu à reprocher des violences, il a pu porter plainte, a-t-il estimé. A chaque fois que des écarts ont été constatés, des enquêtes ont été demandées sur le plan administratif par le ministre." Le chef de l'Etat a rappelé que des "procédures judiciaires" étaient "en cours".


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MessagePosté: 08 Mar 2019, 10:56 
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Abyssin a écrit:
Lohmann a écrit:
Abyssin a écrit:
@ Lohmann : Je sais pas si ton tweet est pour ou contre ce que j'avance mais quand on lit l'article ça donne plutôt de l'eau à mon moulin ;-)

Y a pas à dire, quand on parle de Macron tu as au moins autant de recul que QGJ sur le sujet
Lol tu as vraiment lu l'article? Parce que dis-moi ce qui est mauvais dans cette réponse

Le déni


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MessagePosté: 08 Mar 2019, 10:57 
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Au cas où cela t'aurait échappé

https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/02/14/le-parlement-europeen-condamne-l-usage-des-lanceurs-de-balles-de-defense-par-les-forces-de-l-ordre_5423513_3224.html


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On ne va pas rentrer dans le débat LGBD, maintien de l'ordre, équiper les FDO avec des marguerites ou des tulipes, etc... parce que pour le coup on rentre sur le terrain politique et pas de la communication mais le mec reprend à juste titre la GJ sur le terme de répression qui est du grand n'importe quoi et joue la totale transparence avec les différentes enquêtes. Tu aurais répondu quoi?

Citation:
Je ne vais pas m'aventurer sur le terrain politique (pas le but du débat initialement) mais j'adore l'article dont les 3 premières lignes contredisent le titre putaclic.


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MessagePosté: 08 Mar 2019, 11:13 
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Abyssin a écrit:
mais par contre je le trouve en amélioration.


Lol, n'importe quoi.


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MessagePosté: 08 Mar 2019, 11:17 
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Lohmann a écrit:

[«Je vous hais, compris ? » : l’un des slogans écrits au feutre sur de nombreux gilets jaunes condense en une formule-choc l’attitude de M. Emmanuel Macron et la célèbre phrase du général Charles de Gaulle, modèle du double langage des hommes politiques. Au-delà des revendications sociales et fiscales multiples des « gilets jaunes », s’il y a une constante, c’est leur conviction que les « élites » méconnaissent leurs conditions d’existence, leur mode de vie et, de surcroît, les méprisent. On ne cesse, sur les ronds-points, de rappeler les « petites phrases » par lesquelles M. Macron a dévoilé sa vision du « peuple » français : salariées « illettrées », allocataires des minima sociaux qui coûtent un « pognon de dingue », « fainéants », « cyniques », « extrêmes », « les gens qui ne sont rien », « il suffit de traverser la rue pour trouver un travail », etc.
Pour le coup, l'article cite des erreurs de communication avant 2017 que je reconnais mais aussi des phrases récentes totalement sorties de leur contexte pour leur faire dire n'importe quoi (le pognon de dingue ou les gens qui ne sont rien).


Lohmann a écrit:
À la sempiternelle question « Qu’est-ce que le peuple ? », le président répond : c’est ceux qu’il faut éduquer, voire rééduquer, ceux qui sont réfractaires, qu’il faut guider, ceux qui se plaignent au lieu de se prendre en main et de se responsabiliser, ceux qui, trop souvent, « ne sont rien ».
Là c'est assez comique


Lohmann a écrit:
La cristallisation d’un tel ressentiment contre M. Macron résulte en partie de la faiblesse de son capital politique propre. Il a été élu grâce à un concours de circonstances : deux présidentiables, MM. François Hollande et François Fillon, dans l’incapacité de l’emporter ; un Front national au second tour qui condamnait beaucoup à un vote Macron par défaut ; une abstention massive (10,5 millions de personnes au premier tour de la présidentielle, 24,5 millions au premier tour des législatives)… C’est un homme politique sans métier politique qui a accédé au pouvoir.

en s’engageant à soutenir leurs efforts, à la manière de M. Nicolas Sarkozy, qui défiscalisa les heures supplémentaires et ne cessa de louer ceux qui « se lèvent tôt ».
Le premier paragraphe me fait rire surtout avec la référence à François Hollande qui est collector, la remarque sur l'abstention au premier tour est factuellement fausse si tu te réfères aux autres élections de la Vème république et la remarque sur Sarkozy sur la défiscalisation et l'encouragement du travail est juste tordante quand tu vois que Macron fait pareil et a le même discours.

Après sur le reste de l'article (tribune en fait), il y a boire et manger. Des trucs moins bons, des remarques justes (sur la militante et la députée). En fait je trouve la première moitié bof alors que la seconde moitié quand ça aborde les erreurs politiques de la taxe sur les carburants et les références à la sociologie, là c'est vraiment excellent.


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MessagePosté: 08 Mar 2019, 11:19 
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Sir Flashball
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Franchement Abyssin, tu n'es même plus rationnel, c'est terrible. Tu le défendrais s'il fistait un bébé sur le parvis de l'Elysée.

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"Je me suis mal exprimé, pardon."


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Jerónimo a écrit:
Abyssin a écrit:
mais par contre je le trouve en amélioration.


Lol, n'importe quoi.
Lol J'ai pas non plus dis que c'était un maitre ou une bête en communication. Je le trouvais médiocre avant mais depuis qu'il est ministre il est mieux. Quelques bonnes interventions dans sa communication habituelle très très bof (ses vidéo dans le QG c'est inutile et risible par exemple). Donc je n'ai pas écrit que c'était un bon élève non plus :wink:


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24 Sep 2005, 23:00

Canard_WC Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Vos RENCONTRES avec les gens de cinéma (le topic de blaireaux stalkers, c'est plus bas)

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Qui-Gon Jinn

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5377

04 Juil 2016, 22:19

Castorp Voir le dernier message

 


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