Forum de FilmDeCulte

on te fait pas la morale, on se marre c'est tout !

+1

_________________

Pas de soucis...
C'est pas l'idéal, je vous le reconnais. Et pour être franc, c'est surtout le fait de découvrir le film dans ses dialogues d'origine qui m'a motivé... Je ne capte pas les dialogues en anglais quand je regarde un film en VOSTF.
si je n'avais pas les conditions suffisamment bonnes, j'aurai pas regardé. Là, j'ai éteint la lumière, le divx n'était pas trop dégueu, et franchement, c'est pas un film qui repose sur l'importance du grand écran, c'est pas Le Hobbit...
Le seul truc relou, c'est défiler l'index pour défiler le scénario, mais j'ai déjà fait ça plusieurs fois pour des films français non sous-titrés (bonne déduction de Cosmo) donc ça me gêne pas, et je préfère ça que d'attendre deux mois...

Maintenant, si vous trouvez ça débile, c'est votre droit.

La vision doit ressembler aussi à la lecture d'un album de Blake et Mortimer, avec les descriptions qui se juxtaposent à ce qui est à l'écran

"Mortimer entra dans la pièce et la traversa jusqu'au fond à gauche"

En fait j'avais compris que le scénario que tu lisais était lui-même en français. En gros que tu te faisais le film en vostfr et dans des conditions un peu nazes quand même quelques semaines en avance. Avoue que pour le coup ça aurait été un peu crétin.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ah non non, c'est le scénario mis en ligne sur Universal, certainement basé sur la version finale, puisque tout était fidèle à la réplique près (sinon, j'aurais laissé tomber en ne suivant pas le tempo)

C'est surtout que "très sympa" pour accompagner un 5/6, c'est un peu claqué comme défense.

_________________

The 40-Year-Old Virgin 4/6
Knocked Up 4,5/6
Funny People 5/6

Derrière le classicisme de ses récits, Apatow tend régulièrement à une justesse dans le portrait qu'il fait de toute une génération et depuis la dégénérescence de Kevin Smith, nul autre cinéaste a su capturer une voix qui m'ait autant donné l'impression de voir ma vie, mes pensées, mes sentiments retranscrites à l'écran, des thématiques qui traversent Funny People, avec sa bande de mecs qui font rire pour être aimés, jusqu'aux références de Knocked Up, dont les personnages ont les mêmes obscures répliques cultes que moi.

Peut-être que ceux qui aimeront le film rétorqueront alors que je ne suis plus la cible d'Apatow, du moins pour ce film-ci, étant donné qu'il s'intéresse cette fois plus directement aux problèmes d'un couple quadra, déjà évoqué dans le précédent, et ce serait pourquoi j'ai peu accroché à ce dernier opus du bonhomme, mais je ne pense pas que ce soit le cas. Oui, je dois avouer avoir du mal à m'identifier aux protagonistes, non pas parce qu'ils ont dix ans de plus que moi et deux enfants, mais surtout parce qu'ils se mentent d'une manière que je juge tout bonnement inconcevable dans mon couple, mais encore une fois, le souci n'est pas dans le sujet abordé mais dans le traitement.

J'ai vraiment eu l'impression de voir un ours du film. De voir toutes les scènes écrites tournées montées bout à bout, sans même que le moindre élagage ait été fait au sein des scènes même, et évidemment encore moins dans la structure générale. Non seulement chaque scène paraît mollassonne et mal rythmée, faisant tomber à plat pas mal de répliques, mais le film paraît surtout complètement décousu, notamment dans la première moitié, enchaînant les saynètes sans aucun liant.

J'ai apprécié la tournure de la filmographie d'Apatow, qui s'est progressivement éloigné du high concept et de la comédie pure pour s'orienter vers la comédie dramatique plus "réaliste", chose qui a déplu à pas mal de monde sur Funny People, mais ce dernier témoignait au moins d'une vraie ligne directrice alors qu'ici Apatow arrive au point culminant de cette évolution avec une chronique de la crise de la quarantaine sans véritable fil conducteur. Juste des scènes d'engueulades qui se succèdent et se ressemblent.

C'est dommage, parce que derrière cette redondance, il y a toujours une certaine véracité des rapports, un côté crû rafraîchissant, des dialogues parfois ciselés, du name dropping toujours efficace... Plusieurs des noooooombreuses séquences du film sont amusantes mais l'ensemble manque de maîtrise, de focus.
C'est toujours un plaisir de voir Paul Rudd, même si lui aussi tend à jouer sans cesse le même rôle. Ca m'a d'ailleurs agréablement surpris de le voir changer de registre lors d'une scène où on le voit chialer. J'aimerais le voir prendre davantage de risques.

Quant à Apatow, il est temps pour lui aussi d'essayer de varier un peu parce que là il souffre du syndrome de ses prods (notamment l'interminable et décousu 5 ans de réflexion).

This is 3/6.

_________________

Moi j'aime bien.

Ben on va pas le changer, il marche encore très bien.

Oui et d'ailleurs c'est casse-couille quand tu discutes avec les cinéphiles de cette génération, dès que tu te plains de problèmes de projection ou de qualité des DVD t'as tout de suite la montée lyrique en mode "vous êtes génération de pourris gâtés" sur le registre du "aaah mais moi il manquait une bobine et c'était sous-titré en chinois, moi, à mon époque !". Bah c'est super, mec.

j'ai l'impression que ce film va me parler moi au contraire. J'attends de voir, mais le sujet, la situation, me parle. On verra maintenant comment c'est torché.

_________________

Disons qu'il y a d'un côté se plaindre à juste titre du travail minable fourni par certains éditeurs, et de l'autre être incapable de regarder un film s'il n'est pas en BR (ce qui me fait doucement rire, moi aussi).

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

D'où la fidélité du scénario au film fini.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je tiens à dire que la remarque de Christophe Narbonne, le connaissant bien, c'est vraiment de l'affection sincère.

Ceci dit, j'ai vu un film au Japon sans sous-titre, donc bon... Je ne parle pas un mot de Japonais, je précise.