Forum de FilmDeCulte

Oh, un peu d'humour, allez... Bon, le film m'a vraiment emballé, c'est déjà ça. J'en parlerais plus tard si j'en ai envie.... Rien ne m'oblige à faire mon Romain Le Vern, là.

Honteuse erreur dans la traduction du sous-titre, d'ailleurs.

Et que je trouve super bandant dans le film. Ca m'avait déjà fait ça sur le Scorsese.

suis pourtant pas un fétichiste de la moustache

Ca valait la peine d'être souligné.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Visiblement, il faisait de l'effet sur les messieurs à ma droite, tout en hystérie quand il est dans l'eau...

Ouais moi je reste digne hein. Mais disons qu'au rayon vieux, je le trouve autrement plus sexué qu'un George Clooney.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Autant Kubrick oui, autant je trouve pas de points d'attaches réels avec Malick. Anderson ne témoigne rien à la nature proprement dite, mise à part le sang noir, qui justement s'oppose trajectoirement à Malick, en montrant une nature source de tous les maux.
Pour moi Anderson ne parle que de nature humaine en termes violents, par le dialogue justement, ces discussions.



Mais il se peut que je ne saisisse pas forcément tout chez Malick.

Et bien le Texas est a l'honneur en ce moment.
J'ai vraiment beaucoup aime et j'aurais voulu aimer un peu plus. Je rejoins FF et Bliss sur le fait qu'il y a, separemment, des scenes vraiment incroyables, environ toutes les scenes en fait. Mais je trouve que le tout manque un peu de ciment, tout les personnges secondaires ont leurs propres sequences, ils ne se croisent jamais. l'histoire n'est pas tres interractive a ce niveau la. Enfin je m'exprime mal mais le fait que tout soit segmente et independant de cette maniere ( j'ai l'impression que les personnages secondaires, le fils, le faux frere, le pretre, ne sont la uniquement que pour decrire un etat de D D Lewis, ducoup on a jamais de sympathie pour eux.) dessert la fluidite de l'histoire. Si on part du principe que c'est surtout un rise and fall, il fait un peu palichon a cote de la clarte de Citizen Kane ou Barry Lyndon.
Bon sinon c'est quand meme du pur plaisir de cinema comme on en voit pas souvent. Le plan sur les trois collines au debut est a tomber.

Sauf que ça se passe en Californie.

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Je pense que la comparaison avec Malick ne se justifie pas trop et pourrait même prêter à l'erreur d'interprétation car PTA ne cherche pas le symbolique poétique. J'ai surtout pensé à Robert Altman (à qui le film est évidemment dédié, car il a toujours été son père spirituel, je me souviens encore qu'il était venu le soutenir à la séance de "Hard Eight" à Deauville, rien que ça, et il était assis devant moi, le vieux bougre..) pour cette manière incroyablement cinglante de déconstruire les mythes américains (la religion, le capitalisme...), mais aussi pour sa distance ironique (et non froideur) qui n'est pas sans compassion: même goût pour le grotesque tragique, pour les histoires de familles complètement éclatées... Là, on rejoint Kubrick.

Je ne sais pas pourquoi j'etais reste sur le Texas. Toutes mes excuses.
(il ne remercie pas une ville du texas dans le generique?).

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Janet

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mouais mais si on veut on peut aller écrire le contraire... bon, mission pour demain, trouver des itws de PTA...

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Janet

Justement, Plainview est déjà perverti, lui est le seul conscient de ce qui se passe, de tout ça. Le premier plan le montre au fond de son trou...seul. Le choix de mise en scène est clair. Quelque part on a presque affaire à un "idéaliste". C'est l'or noir qui a perverti tous les autres. Quand il dit qu'il ne s'en sortira pas seul face à tous ces "gens", on atteint limite sa seule vraie confession. Le fait qu'il se choisisse comme acolyte un enfant qu'il croit pouvoir formater parce qu'innocent, ou un frère qui a abandonné toute fierté ou idée d'être perverti par ses échecs précédents en est une autre démonstration. Et il n'y a pas d'évolution pour lui, du moins pas par le temps, sinon des déceptions qui s'enchaînent et culminent à la fin.