Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 27 Avr 2024, 07:34

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 108 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 4, 5, 6, 7, 8
Auteur Message
MessagePosté: 04 Fév 2022, 09:32 
Hors ligne
tape dans ses mains sur La Compagnie créole
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22345
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Art Core a écrit:
Très bon le podcast de Begaudeau sur le film. Ce que j'ai lu/entendu de mieux sur le film (par contre pas fan des interventions très scolaires de son binôme). Et en effet je trouve que c'est passionnant pour démonter un peu le mythe du scénario.

En effet, excellent épisode, super jouissif à écouter quand on a déjà adoré le film..

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 04 Fév 2022, 09:37 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Déc 2008, 02:29
Messages: 13270
Art Core a écrit:
(par contre pas fan des interventions très scolaires de son binôme)

« L'Homme qui n'a pas de prénom » c'est la plus longue blague de connivence jamais. Il faut aussi supporter l'autosatisfaction de Bégaudeau et ses sarcasmes qu'il croit drôles (à commencer par « L'Homme qui n'a pas de prénom » donc), l'emploi récurrent du terme "glose" ou "gloser" (et effectivement ça glose) etc... Malgré tout ça a le mérite d'être un podcast intellectuel sur le cinéma, et j'ai écouté la première demi-heure de celui-ci, c'est intéressant sur ce qui constitue un récit ou non, le fait de raconter une histoire ou pas, et comment. Curieux d'entendre Lalanne sur le film aussi du coup, vu qu'il l'a apparemment détesté.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 18 Fév 2022, 09:31 
Hors ligne
Expert

Inscription: 30 Sep 2016, 19:39
Messages: 5311
Vu en 35mm - par hasard - au Grand Action hier, mon avis rejoint celui de Gontrand (sauf pour l'antisémitisme - complimenter quelqu'un sur son nez juif à l'époque où Barbara Streisand est l'une des grandes stars de l'époque n'est pas véritablement une marque d'anti-isme ; du racisme larvé et ordinaire à la limite, dans ce contexte et un pays qui ne jure que par le succès - comme quand on dit que les sportifs argentins ont de la grinta en fait).
2h15, c'est bien trop long et il aurait fallu réduire le film d'au moins une demi-heure. La longueur finit par neutraliser ce qui a pu marcher, le zigzag d'anecdotes pas désagréable finit par traîner en longueur et l'on en vient à guetter la conclusion, qui viendra plus ou moins artificiellement ou naturellement emballer tout ça. Donc finalement elle paraît très calculée et conventionnelle. Le motif de la course dont se sert PTA a quelque chose de naïf et de facile qu'il sape par une légère ironie, en crachant un peu dans la soupe - la réunion finit par une collision sur laquelle il ne s'appesantit pas trop, tout comme le baiser. Une fin en forme de pléonasme.
Je suis un peu surpris de ceux qui parlent d'une histoire d'amour - il s'agit avant tout d'une sorte d'amitié, de confiance qui s'établit progressivement comme le dit Armond White, où la différence d'âge fait assez vite office de frein entre les deux. Pas un seul instant par exemple, si on prend l’angle romantico-sexuel conventionnel, on peut croire que quelque chose pourra durer entre eux, d'autant qu'on ne fait pas de mystère de leurs tendances volages - qui pourraient il est vrai déboucher sur un couple de swingers californiens typique. Et justement, le propos est sans doute d’y voir une amitié à laquelle se mêle un soupçon de romantisme au fond plus profonde, plus pragmatique que le simple tourbillon du premier amour. D’ailleurs si PTA procède par inversion, comme pour dévier un peu programmatiquement de la norme, en inversant un rapport d’âge mais en conservant la dimension pygmalionesque, toujours ambiguë quoi qu’il en soit dans ce genre de situation, il le fait toujours avec une certaine tiédeur dont on peut se demander, légitimement, si ce n’est pas sa principale qualité. Mais on reste là au niveau des idées, ou même pas, de la recette, à laquelle un bon talent de copiste ne parvient pas à donner suffisamment de spontanéité ou de surprise. On note l’attrait pour les bleus de la DA et une silhouette mince qui revêt bien ses vêtements courts, colorés, fleuris ou simplement vintage. La patine seventies est sympa, PTA met directement une pièce dans le juke-box qui déverse dans un flots quasi-ininterrompus ses chansons d'époques analogiques et participe à cette facilité de l'ensemble. Agréable mais sans plus, ambitieux mais sans génie, calculé dans son semblant de liberté narrative, peut-être son meilleur film, mais ça reste mitigé.


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 108 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 4, 5, 6, 7, 8

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. There Will Be Blood (Paul Thomas Anderson, 2007)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 27, 28, 29 ]

Pandor

434

35282

13 Mar 2015, 19:47

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Master (Paul Thomas Anderson - 2012)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 5, 6, 7 ]

DPSR

92

10637

23 Déc 2013, 09:13

F-des-Bois Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Magnolia (Paul Thomas Anderson, 1999)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

deudtens

17

3059

01 Juil 2009, 17:55

deudtens Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Inherent Vice (Paul Thomas Anderson, 2014)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Art Core

41

5585

11 Sep 2016, 12:53

Gontrand Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Phantom Thread (Paul Thomas Anderson, 2017)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3, 4 ]

Gontrand

59

7040

14 Mai 2018, 17:50

bmntmp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Boogie Nights (Paul Thomas Anderson - 1997)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

F-des-Bois

18

2703

29 Juin 2010, 08:55

Marlo Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Punch-Drunk Love (Paul Thomas Anderson - 2002)

Castorp

0

1518

10 Avr 2016, 19:32

Castorp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Pompeii (Paul W.S. Anderson, 2014)

Film Freak

5

1619

18 Juin 2014, 12:44

Fire walk with me Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Death Race (Paul W.S. Anderson, 2008)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Film Freak

30

4236

15 Déc 2008, 21:34

Mufti Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Event Horizon (Paul Anderson - 1998)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Blissfully

18

2268

10 Fév 2023, 18:35

Art Core Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 28 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web