Forum de FilmDeCulte

Reformulons: je ne sais pas exactement dans quel genre s'inscrit There Will Be Blood, ni même s'il s'inscrit dans un genre en particulier... mais quand je vois écrit "liste prestigieuse", avec dedans des tueries comme Heat, Casino et Children of Men et qu'à côté je vois Gladiator, que je ne trouve pas terrible, je me dis qu'il faudrait que le PTA soit sacrément foiré pour ne pas s'inscrire dans une liste où il se trouve.

ouais ben les listes, c'est subjectif hein - et perso j'y mettrais sûrement pas Gladiator - et ça veut pas dire grand chose; sinon pour moi il ne s'inscrit pas dans un genre précis...

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Janet

Il faut se mettre à notre place, de ce côté de l'Atlantique, l'attente devient intolérable. Donc on sonde, on jauge, on grapille. Moi j'attends vraiment ma claque, et si je ne l'ai pas je ne serai pas content Paul... Mais bon je te fais confiance, tu ne m'a jamais déçu.

Pour moi, c'est simple : Paul Thomas Anderson est le meilleur cinéaste américain de notre génération...

"Punch-Drunk Love" est vraiment un film sacré pour moi.

Ouais ok

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Et je peux le prouver, j'étais dans la salle le soir où il l'a vu la première fois, à cette avant-première des festins d'Aden, avec sa copine blonde un peu effacée de l'époque, totalement transi d'admiration.

Oui, et tu n'as même pas attendu que le générique de fin se termine avant de nous aborder. Tu m'as cassé mon karma.

Voilà depuis je te laisse tranquilement méditer dans les plus hautes sphères de la groupitude.
Ah comme j'aime me souvenir de ces petits moments sans intérêt où il ne s'est passé absolument rien.

Heureusement, tu n'étais pas là aux moments où il s'est passé n'importe quoi.

Non sur ce forum, je ne suis plus là pour personne de toute façon. Comme ça je vous garde à tous un vieux fond moisi de tendresse.

Ca me fait un peu l'effet de Boogie Nights (et me conforte dans l'idée que Magnolia était un accident, pas dans son cinéma mais dans le rapport que je peux entretenir avec - est-ce clair), à savoir que la somme des qualités du film (objectivement, énormes) n'aboutit pas à un moi totalement submergé.

Derrière la ruée vers l'or noir, quasi prétexte archétypal, c'est surtout le mausolée saccagé de la famille qui apparaît un peu partout, et qui fait, plus que le face à face au bowling, du face à face avec



le climax du film, un morceau soufflant de cruauté et de malaise, quelque chose qui sous-tend un peu tout le long métrage



Plus globalement la misanthropie d'ogre du personnage principal. C'est ce qui m'a intéressé dedans, cette autodestruction jusqu'à la décadence en années folles en décor lointain d'une descente aux enfers.

Et à ce titre, je trouve que les scènes entre Daniel Day Lewis (énormissime, hanté, unbeliebubble) et son gamin sont excellentes. J'aime beaucoup également tout le début muet, et l'utilisation de la musique.

Après je ne peux pas dire que je suis dedans tout le temps, pas toujours aussi dense sur la longueur, Dano me sort parfois un peu du film (ou du film qui m'intéresse) mais c'est à vieillir (comme Freak sur ce point).

4+/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

hahaha !!!

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