Forum de FilmDeCulte

Et ouais !!! Je l'ai en travers ton 5/6 à Redacted !!!

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Avec ton avis j'ai peur de le voir le Palma. Peur de pas être autant enthousiaste que toi.

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Why there is so much trouble in this world?

C'est pas grave, je m'y suis fait maintenant. Il y a les voyants et les non voyants. Je sais pas dans quel camp tu seras.

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Je relisais ça, et je trouve cette idée extrèmement juste, surtout quand on considère le penchant socialiste tranché d'Upton Sinclair.

Plainview, en ce sens, me fait penser à Gordon Gecko, dans cette vision incarné du capitalisme outrancier, dans cette manipulation et ce mépris de l'être humain. Plainview n'est pas humain il est encore autre chose, comme Gecko en son temps, véritable machine, aussi inhumain que le terminator, aussi figé, aussi froid.

J'y pensais là tout à l'heure, à cette comparaison, et je me disais que la fascination malsaine qui s'exerce autour de ces personnages avait quelque chose de terrifiant et donc de passionnant.

Déception cosmique.

Est ce la projection qui a commencée dans des conditions chaotiques (projo qui déconne, projectionniste à la rue...)? La fatigue relative?

Je sais po. Mais j'ai trouvé ça d'une certaine... lourdeur. Que ce soit la multiplication des moments de bravoure à tous les niveaux: acteur (les gueulantes face caméra), réal (des plans séquences somptueux j'en conviens, mais mais mais... trop!), musique (Greenwood, je l'aime mais les petites cuillères qu'on frappe l'une sur l'autre pendant 10 minutes... stp par le 9 juin) mais surtout scénaristiquement parlant. C'est quand même buriné dans la tête le fond du film à ce niveau là. Que ce soit la famille ou la variation sur le capitalisme, y'a une multiplication à outrance des éléments (les frères, le fils, le faux frère, la mort du père d'un coté, la noirceur absolue et inéluctable de Day Lewis de l'autre côté).

Je reconnais sincèrement la beauté du geste et le résultat à l'image, souvent saisissant. Et je reconnais tout à fait volontiers que le film est une variation intelligente autour de problématique complexes, mais le second acte est plutôt pénible au niveau rythmique (cf. Bliss ou Freak) et je trouve la scène finale à la limite du risible dans le cabotinage de Lewis(salle du mk2 souvent pliée en deux d'ailleurs sur le dernier tiers... ).

Wouah ça fait pas du bien.

Noony nooooooon.... Mon pote votes les plus proches! Mon pote affinités!

Comme quoi ça se commande pas hein..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ouais... Je sais man.

Entre ça et les quiz qui partent en sucette, je vais partir d'ici. M'isoler.

C'est clair.

Absolument d'accord, c'est l'aspect qui m'a le plus séduit dans le film. Ce personnage figé, froid, cette machine dont on apprendra pas l'origine de la création finalement. Pourquoi est il comme ça ?
Là on retrouve Kubrick et ses personnages symptôme. Pareil pour le grotesque génial de la fin, le film change complètement d'univers mais le personnage reste le même. Son côté machine est juste plus visible. Un beau film cerveau.
Ce personnage est grandiose.

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Et le manque d'émotion, c'est justement là, parce que Anderson se fout de nous émouvoir, ce qu'il veut c'est nous montrer toute l'hypocrisie d'un système qui méprise Plainview mais finit par devenir comme lui (le fils, Eli), irrévocablement. Comme un système irrévocablement voué à l'autodestruction parce que seul capable d'y trouver une fin. Et la phrase finale est en cela un point extraordinaire.

Je suis absolument d'accord. Il y a du Verhoeven quelque part aussi.Je crois qu'on a vu le même film. Mais quand je disais qu'il m'avait manqué un peu d'émotion c'est faux, c'est juste un peu d'intensité. En fait malgré tout l'intérêt que j'avais pour le personnage, il y a certains moments où j'étais pas trop dedans. Mais c'est bénin, je sens que ce film va bien vieillir et qu'il va y repasser.

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En même temps je penses et sans trop me tromper (j'espere) que c'est tout à fait voulu et bien géré ce côté absurde du dernier dialogue Eli/Daniel... Donc effectivement drôle oui.


Moi c'est pratiquement ce que je preferes du film, cette fin magnifique. Et je peux comprendre que l'on ressente du surjeux de Daniel sur la fin, mais ca ne m'a pas emmerdé une seul seconde.

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Why there is so much trouble in this world?

Manque d'émotion ou d'intensité? Pas chez moi!

m'a noué la gorge grave, si pas les glandes lacrymales.

Et tout le film est d'un intensité folle... J'étais tendu de partout. Tout le temps. Je sais pas, je suis peut-être trop sensible?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Non surement une question de perception. Mais je le trouve intense le film, mais il y a certains passages ou j'ai un peu décroché. Rien de bien méchant je l'ai déjà dit.
On dirait que je casse le film à te lire.

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