Forum de FilmDeCulte

Ouais c'est particulier, perso j'ai lâché l'affaire et j'ai accepté que je perdais mes cheveux, c'est plus simple comme ça plutôt que que de s'infliger des traitements et autres implants chelou

1/6, ceci ne vous honore pas monsieur Jerónimo.

_________________
You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Moi, j'aime bien.

_________________

Dfaçon j'irai en enfer

Ah bon ? Qu'est-ce qui l'indique ?



Oui, elle cède à la promesse de plaisirs et délices, ça s'appelle la tentation. Et elle rejoint un groupe de femmes infanticides.

Je pense que cette histoire d'émancipation, de libération ou que sais-je, c'est surtout de la projection féministe, aucun élément concret d'écriture ou de mise en scène ne permet d'argumenter en ce sens. Sinon au bout de 7 pages on aurait au moins un exemple plutôt que des impressions.

_________________
Looks like meat's back on the menu, boys!

Contrairement au fils (ou aux parents), elle ne recrache pas des bondieuseries et a un comportement plutôt mature et indépendant. Elle pointe avec justesse l'hypocrisie des autres et l'injustice des accusations contre elle. C'est d'ailleurs à elle que l'on s'identifie le plus, avec notre œil contemporain, et pas seulement parce que c'est le perso principal.



Mais c'est justement.. la dernière à céder au diable (si ce n'est le père qui est une grosse merde hypocrite dénuée d'empathie pour ses enfants). Les jumeaux parlent au bouc, le frère croque le fruit défendu, la mère cède au diable pour revoir ses enfants disparus. Alors que Thomasin a parfaitement compris de quoi il est question depuis le début (elle a vécu la disparition du nouveau né), mais est la dernière à céder, malgré l'acharnement des ses proches à l'accuser d'être la source de tous les maux. Elle finit par céder car tous ses proches ont disparu. Quitte à tout perdre, autant s'inscrire dans la prophétie qu'on lui martèle depuis le début.



Libération ou émancipation, je ne crois pas que le film tranche aussi nettement, la dimension proprement horrifique étant assez claire comme tu l'as dit.
Par contre, à l'opposé du Mal, le film ne montre pas le Bien, le cadre de vie de Thomasin est clairement oppressif, elle a beau s'échiner à bien faire, ses proches se liguent contre elle pour l'accabler... Donc finalement, on peut aussi se dire: pour résister aux sirènes et stratagèmes du Mal, il faut peut-être proposer une alternative un peu plus funky cool (ce que le rigorisme calviniste ne fait pas). C'est en ça que je trouve le film plus subtil que tu ne sembles l'énoncer.

Voilà. Et ça cadre avec Nosferatu qui raconte peu ou prou la même chose.

_________________