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MessagePosté: 11 Mai 2022, 09:46 
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Inscription: 30 Mar 2012, 13:20
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ok ce ne sont pas totalement des gens pris au hasard d'une pérégrination internet.


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MessagePosté: 11 Mai 2022, 09:46 
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Ben je vois pas le problème, c'est comme une revue de presse. C'est ce qu'on appelle le "Twitter Ciné", des avis divers et variés, des cinéphiles lambdas, des journalistes... Et il y a ceux qu'on aime détester. Bref finalement peu de différences avec un forum.

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MessagePosté: 11 Mai 2022, 09:48 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Mr Degryse a écrit:
ok ce ne sont pas totalement des gens pris au hasard d'une pérégrination internet.


T'es vraiment un boomer en fait :D

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 11 Mai 2022, 09:49 
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Ce n'est pas un problème. C'est juste que je ne sais même pas comment trouver des avis dans la masse d'info des tweets.

Citation:
T'es vraiment un boomer en fait :D


Tellement que je n'ai toujours pas compris ce que cela voulait dire. Comme woke d'ailleurs. :oops:


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MessagePosté: 11 Mai 2022, 10:16 
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Mais...tu sais comment ça marche Twitter ? Suivre quelqu'un, la timeline, etc.

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MessagePosté: 11 Mai 2022, 10:43 
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Inscription: 30 Mar 2012, 13:20
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euh, non.

Twitter je n'y suis que pour te suivre. Je vais sur ta page. parfois, je regarde le twitter d'un mec dont tu mets un tweet mais j'oublie aussitôt qui s'est donc je n'y retourne pas.

Je suis un vieux. Je n'utilise que facebook et c'est quasiment qu'avec un cercle proche car pour transmettre des photos persos pour des proches éloignés qui veulent avoir des nouvelles des gosses et les voir grandir. Avec aussi quelques critiques de disques, de livres ,de pièces ou concerts vus. Et quelques voyages.
Bref que du personnel.


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MessagePosté: 11 Mai 2022, 10:55 
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Mr Degryse a écrit:
Tellement que je n'ai toujours pas compris ce que cela voulait dire. Comme woke d'ailleurs.
D'ailleurs c'est pas pour dauber mais à l'oral, Billy Budd dit "voke". :lol:

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 11 Mai 2022, 11:06 
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MessagePosté: 14 Mai 2022, 00:08 
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Müller a écrit:
Citation:
il s'avère également plus conventionnel d'un point de vue narratif.


Cool.

Non. Histoire de vengeance basique qui manque terriblement d'enjeux. Je vais dans le sens d'Arnotte et Freak pour l'immersion qui est réussie et une mise en scène puissante par moments (pas trop adhéré aux visions sous LSD perso) et toute l'esthétique du film. Et puis le travail sur le son est impressionnant. Mais tout cela est coulé par un scénario pauvre en enjeux et surtout très con. Déçu par Kidman au rôle totalement inexpressif, hormis la scène très réussie du face à face avec son fils. Le final, expédié en 2 minutes, est sans intérêt. Même si c'est pas une mauvaise idée, l'insertion du fantastique n'est pas franchement bien digérée et confine à quelques scènes bien ridicules (le bateau avant le final). Après je vais mentir de dire que je me suis fait chier mais c'est ultra décevant par rapport au potentiel que montre Eggers au détour de quelques scènes.
Pour dire, niveau vikings, je préfère Le guerrier silencieux de Refn qui est pourtant très loin d'être une réussite. Là c'est une très belle coquille mais totalement creuse.

3/6


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MessagePosté: 14 Mai 2022, 00:22 
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Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
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Arnotte a écrit:
En effet, à part la convention de la langue, l'immersion est forte. La reconstitution semble être très précise, documentée, proche de la réalité historique. La mise en scène ample et généreuse (ya des plans de ouf) nous immerge au plus près des éléments: on sent le froid, la neige, la boue, la chair, la pluie, le vent, le feu... Une physicalité incarnée également par le cast qui se donne à corps et à cris dans l'entreprise. Bref, s'il y a du CGI, c'est imperceptible et on est dans une matérialité qui m'a rappelé The Last Duel ou encore The Revenant. Les blessures font mal. Et le sang gicle pas mal. Superbe travail aussi de la photo avec des noirs bien noirs. Rien que pour ce spectacle, avec la BO de circonstance, faut le voir en salle.
Ce qui m'a un peu déconcerté c'est que dans cette fresque """réaliste""", Eggers y insère quelques éléments oniriques, et qu'il semble se retenir pour pousser le curseur du fantastique... J'ai eu l'impression que par moments, il ne savait plus trop sur quel pied danser. Entre physicalité totale et trip onirique, le film a un côté hybride, pas toujours assumé. J'ai du mal à exprimer mon sentiment, mais j'ai eu l'impression qu'il aurait pu aller plus loin, que ce soit dans l'un ou dans l'autre.
Il faut dire aussi que le scénar n'est pas franchement passionnant (Amleth > Hamlet), il y a bien quelques longueurs sur l'ensemble (surtout au milieu), mais on ne s'ennuie pas non plus grâce à la générosité esthétique et puis le jusqu'au-boutisme de Amleth, perdu corps et âme dans cette prison qu'est le désir de vengeance, est quand même accrocheur.
Certains seront sans doute fatigués par le sérieux un peu pompeux de l'entreprise, le premier degré criard, la surenchère dans la barbarie, mais j'ai vraiment apprécié le spectacle.
Bref, une chouette séance, mais pas non plus un film qui va me rester... Et pour la 3e fois consécutive avec Robert Eggers, je plafonne à un 4/6, séduit et respectueux, mais pas plus.
Je me retrouve à 100% dans ta critique. Après, on va dire que la différence c'est où on met le curseur. Franchement ce scénar trop balourd et ce premier degré trop marqué, je peux pas et ça gâche tout pour moi. C'est con car c'est une très belle carte de visite d'Eggers qui montre ce qu'il peut apporter de fort et original si on lui confie un blockbuster, mais ça aurait été sympa que ça débouche sur un bon film. Là The northman me séduit uniquement pour Eggers dont j'entrevois ce qu'il pourrait apporter d'original en termes de film à gros budget, le reste c'est poubelle. Ah si l'actrice walkyrie est bien.


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MessagePosté: 14 Mai 2022, 10:25 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
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Le premier plan m'a happé. Ce bourrinisme de la voix caverneuse qui renvoie direct à CONAN (et à DUNE): du caviar. Le programme de Eggers: faire un film de viking réalisé par un viking. Donc tout y sera martial, brut et charal.

A ce titre, je ne suis pas d'accord avec ceux qui disent que ça a l'air bien renseigné. C'est sans doute hyper documenté et donc parfois inattendu, mais dans l'ensemble on sent quand même une volonté de frankfrazzetaïfier le passé. Dans ce monde, tout n'est que violence. Lorsqu'ils les berserkers descendent la rivière, un mec s'amuse à assassiner un passant d'une flèche. Bon, pas sûr que c'était comme ça tous les jours non plus...

Ce point de vue monotone, à l'image du mantra "Avenge father...", est la force et la faiblesse du film. La force car comme dit Film Freak Eggers semble questionner ces récits de vengeance ô combien classiques, avec ce Skarsgård à qui une autre vie s'offre mais qui choisit de ne pas dévier de sa voie voulue par le destin/les impératifs commerciaux d'avoir un fight en climax.
Et la faiblesse car le projet semble parfois prisonnier de la fascination que Eggers a pour ces oracles (trop d'oracles dans ce film d'ailleurs) et tout ce fatum. On sent qu'il veut créer de l'ambigüité mais au fond il est à donf sur tout cet univers (cf. le dernier plan, assez génial). A ce titre, la gestion réalisme vs. magie n'est pas toujours bien dosée, on sent qu'Eggers hésite.

Après ça reste globalement "fun" dans sa sécheresse, mais j'ai pas accroché plus que ça à l'acteur principal, pas très attachant. Tout aussi mutique (voir davantage), Arnold était plus charismatique en Conan.

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MessagePosté: 14 Mai 2022, 13:52 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Mr Degryse a écrit:
Tellement que je n'ai toujours pas compris ce que cela voulait dire. Comme woke d'ailleurs.
D'ailleurs c'est pas pour dauber mais à l'oral, Billy Budd dit "voke". :lol:

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MessagePosté: 14 Mai 2022, 15:12 
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J'ai trouvé cela très bon. Cela m'a rappelé Conan mais aussi apocalypto par son coté absolutiste. J'ai eu peur au début avec la scène du rot et du pet puis je suis rentré dedans. Je ne vois pas ce qu'on aurait peu faire mieux pour adapter une légende nordique. Peut être un acteur principal plus charismatique ( le méchant a bien plus d'allure). Sinon je trouve la direction artistique assez folle. J 'étais resté au loin du phare de son précédent. Très beau mais d'un ennui incommensurable pour moi. J'ai adhéré et bien vibré à celui là. Je pense que le film deviendra un classique du genre avec le temps. Je le reverrai avec plaisir.


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MessagePosté: 14 Mai 2022, 22:24 
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Pas mal du tout.

Je suis le premier surpris, pas impressionné par le travail de Robert Eggers jusque là : ni par The Witch, élusif qui se croit allusif, ni par The Lighthouse et son exercice lourdingue de pastiche melvillien (bonnes performances cela dit).

Comme noté plus haut, ici tout est balisé à l'extrême par le poids de traditions narratives et thématiques qui n'ont rien perdu ni de leur force, ni de leur pertinence. Rien n'est étonnant, tout arrive à point nommé. Quelques parti pris de mise en scène, parfois répétitifs et un peu trop étirés, viennent rappeler la patte du réalisateur, mais sans que ça ne vienne distraire de l'essentiel, à savoir l'adaptation fidèle, maîtrisée et aboutie d'une nomenclature qui a infusé dans tous les coins de notre culture. Ma seule question tout du long était de voir comment ça allait être mis en forme. Et c'est vraiment pas mal.

Pourtant, dès le début j'ai triqué quand j'ai compris que les acteurs allaient tous s'exprimer avec des accents, comme dans Schindler's List, House of Gucci ou Jacques Villeret dans Papy fait de la résistance. Gimmick inutile et malvenu. Mais c'est passé. Le cresendo de la vengeance, tout juste cahotant par moments mais sans esbrouffe, coche toutes les cases. C'est en effet durant ce passage central qu'on peut penser au personnage de Conan, celui d'Howard et non Stone et Milius, héros violent, sauvage, intelligent et efficace, capable de brutalité extrême comme de discretion, adepte de la planification et du retournement des forces de l'ennemi contre lui, et quasiment invulnérable...
Ca ne pouvait pas durer, donc le revirement tragique, attendu lui aussi, fonctionne même s'il est abrupt.
Et les incursions du surnaturel ne m'ont pas plus choqué que dans la pièce de Shakespeare, leur présence m'a parue naturelle, nécessaire, même, et très bien dosée.

Abyssin a écrit:
Déçu par Kidman au rôle totalement inexpressif, hormis la scène très réussie du face à face avec son fils.


Personnage classique d'égoïste malveillante, vendue, manipulatrice et destructrice, je la trouve au contraire utilisée exactement comme il faut.


Film Freak a écrit:
pas si éloigné de l'expérience The Green Knight


Ah non, The Green Knight prend le parti de l'inversion totale d'un texte et de conventions assez similaires à ce qui sert de base à The Northman pour en faire quelque chose de très dans l'air du temps, vidé du sens originel, qui suit un personnage qui a tout d'un millenial caricatural : immature, dépassé, sans honneur ni talent, accidenté d'une péripétie à une autre qui le laisse chaque fois médusé, rongé par des préoccupations très modernes, voire post-modernes (càd "vaguement anxio-dépressif"). La source est prétexte à une déviation majeure (qu'on l'apprécie ou non). Ici, Amleth est Amleth.

The Northman est un bel exercice d'humilité de la part d'un cinéaste jusque là trop occupé à vouloir faire le malin, pour des résultats pas très heureux, et qui se plie avec grâce et rigueur aux exigences de conventions qui le dépassent. Première réussite en ce qui me concerne. Au vu de la partie centrale, je cracherai pas sur une adaptation de Robert E. Howard. Le talent est là. Enfin.

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MessagePosté: 14 Mai 2022, 22:39 
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Messages: 14539
Müller a écrit:

Abyssin a écrit:
Déçu par Kidman au rôle totalement inexpressif, hormis la scène très réussie du face à face avec son fils.


Personnage classique d'égoïste malveillante, vendue, manipulatrice et destructrice, je la trouve au contraire utilisée exactement comme il faut.
Elle tire la gueule quasi tout le long avec une mâchoire qu'elle a du mal à décrocher. Après je jette pas la pierre à Kidman, il me semble que ce soit plus des indications de jeu qu'autre chose. Ce qui me déçoit car quand elle lâche les chevaux dans la scène nommée, elle est excellente.


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