Forum de FilmDeCulte

The Fountain est un film qui m'a ébloui ému, dont la maitrise est si impressionnante qu'elle en est intimidante. De fait je n'arrive pas à me fixer sur ce film, à avoir un avis. J'ai la super haine de pas l'avoir revu durant le festival.

Bon, là c'est tout de même du 6/6 parce qu'émotionnellement ça a peu de concurrence...

Mais je sais pas, vu le film après 3 autres films sur les trentes...Le festival sur la fin m'a fait l'effet d'un roulaud compresseur, plus de fraicheur.

La grosse claque de Deauville !!!

Une maitrise visuelle et sonore étonnante pour un mec qui n'en est qu'à son 3ème film. La BO est au moins aussi forte et étonnante que celle de Requiem. Perso, j'y ai perçu plus des mondes parallèles que des époques diférentes qui se rejoignent effectivement dans un final apocalyptique. La mise en place du monde passé est peut-être un peu en deça du reste, mais le présent illustre la plus belle histoire d'amour qu'il m'ait été donné de voir, avec 2 acteurs absolument étonnants de justesse et de sincérité. Et que dire du "futur" ... de la poésie en image, un ravissement pour les yeux.

Vivement décembre que j'y retourne ... et vivement les prochains.
imdb annonce déjà 2 projets pour 2007 et 2008. Yessss, on aura pas besoin d'attendre 6 ans pour découvrir le nouvel OFNI de Aronofskovitch (private joke).

6/6

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"Put your arms around my soul. And take it dancing ..."

Je suis un peu rassuré par vos remarques. La bande annonce sent quand même un peu la flûte de pan...

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"Mort au comic relief"

Et ben voilà, j'ai encore pris ma claque...
Je me plaignais que y'avait pas eu grand chose au ciné cette année, mais ces deux derniers mois ont inversé la tendance...

Bon ben là tout est bien, la musique, la réa, le jeu d'acteur...
L'histoire est simple, mais tellement belle, tellement bien racontée, tellement bien jouée, que l'on arrive très simplement à se mettre à la place des différents personnages et à ... ressentir.

Je suis encore sous le choc.

C'est beau

5/6

Difficile d'en dire quoi que ce soit tellement c'est violent émotionnellement. Déroutant, inattendu, brillant (la musique, le montage, tout est parfait...)...Un film qui ne ressemble à aucun autre. Et même si jusqu'ici, je n'étais vraiment pas fan (surtout dernièrement), Hugh Jackman est immense.

6/6

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- I go from day to day - I know where the cupboards are- I know where the car is parked - I know he isn't you - Never you -

En soi, une flûte de pan ne pue pas, ça n'a pas d'odeur, mais si la tienne pue c'est juste que tu pues de la gueule !

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Delirium Tremens

J'ai eu beaucoup de mal avec Jackman, qui m'a paru transparent. Enfin, j'ai pu le percevoir ce qui n'est déjà pas si mal. Et puis fronçage de sourcil, serrage de machoire....
Une histoire belle et simple parasitée par un montage inutilement complexe, une lumière jaune chiasse... Toutes ces intentions new age.
Je passe sur la symbolique. Un peu comme si j'avais relu la cosmogonie des Rose-Croix aux toilettes.
Heureusement...Rachel.
0,5/6

A revoir.

Question à ceux qui l'ont vu :


Autrement, quelque part entre 4/6 et 6/6.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Etla rencontre Mogwai-Kronos Quartet-Clint Mansell, t'en as pensé quoi?

Moi c'est seconde plus belle BO de l'année (ouais bientôt le top chat nichon aussi, tant qu'on y est)

Lol.
Je comprends ce que tu veux dire en parlant de structure musicale, les termes techniques incompréhensibles derrière c'est pas la peine.

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C'est du post-rock... pas mal de clichés du genre (on sent Clint Mansell le fan de Mogwai et de GY!BE), un peu répétitive (aussi dans son utilisation dans le film), mais elle s'accorde très bien au ton du film et à la fin elle est parfaite, surtout pour le passage que j'ai cité (c'est rare les tempos rapides utilisés comme ca au cinéma en plus).
Par contre en dehors j'ai l'impression qu'on peut trouver mieux dans le genre.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Cool, je suis dans le même ordre d'idée. A mon avis, le coeur du film est bien plus passionnant que le charabia mystico-new age que certains veulent y voir.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

ben oui, c'est comme ça que je le vois. parce qu'il y a une autre façon de l'interpréter ?
Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris, le montage rendant l'histoire très compliquée (je rejoins l'avis de Vintage sur ce point).
1h36 pour un sujet d'une telle ampleur est une durée insuffisante.
Déçue je suis, j'en attendais beaucoup plus (trop peut-être ?), espérant finir l'année comme elle avait commencé (par le monumental "the new world).

PS : je profite de la correction du message (merci bliss) pour apporter un bémol à ce que j'ai écrit : je rejoins vintage uniquement sur son avis concernant le montage.
A propos des conneries "new age", je ne suis absolument pas d'accord avec lui. Je ne sais plus qui disait de laisser son cynisme au vestiaire.
C'est évidemment ce qu'il faut faire sinon on ne rentre pas dans le film, ça ne passera pas.
Tout ce qui concerne l'aspect mystico-spirituel du film, je ne suis pas surprise outre mesure, car cela rejoint en grande partie mes convictions.

Concernant le choc visuel et émotionnel dont parlent certains, je l'attendais et c'est pour ça que j'ai été déçue : visuellement c'est magnifique, mais néant côté émotion pour moi. (peut-être à cause du montage qui m'a monopolisé le cerveau pendant tout le film et m'a complètement déstabilisé, ne laissant plus de place pour l'émotion).

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« Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » (Kenneth E. Boulding)

Un hide c'est fait pour être caché même en citation *j'ai pas lu mais d'autres liront peut-être*

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est le film d'un homme qui cherche, en apprentissage. C'est la raison pour laquelle le film m'a paru bancal et léger. Le réalisateur expose trop frontalement et rien n'est vraiment vibrant. Il aurait peut être du le réaliser à 60 ans, avec l'expérience, du recul. Quand je suis retourné le voir, j'ai eu l'impression de voir un film de débutant.

Sur la forme, je continue à le trouver banal.

La partition de Clint Mansell est, quant à elle, bouleversante.