Forum de FilmDeCulte

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Quatrième fois. Je m'en lasse pas.

Revu Batman Begins hier aussi.
Je l'avais vu 3 fois en salles et j'ai dû le voir près d'une dizaine de fois en DVD. Je le connais par coeur.
Avec 4 visions en un mois, The Dark Knight aussi, je le connais par coeur.

Aujourd'hui, je pense pouvoir plus ou moins répondre à la question "lequel tu préfères?".

Après la première vision, j'avais une légère préférence pour Batman Begins.
Non seulement c'était la surprise, le renouveau d'une franchise, une vraie réussite, mais surtout, c'était l'inventivité de la première heure, l'originalité du point de vue, la justice rendue à bien des personnages de la bande-dessinée, sous-exploités dans les précédents films (à commencer par Batman himself), etc.

Bien heureusement, The Dark Knight est assez différent pour ne rien perdre en fraîcheur.
Ce n'est plus une origin-story, ce n'est plus le premier film, avec la surprise des débuts et tout ça, mais bien qu'il ne fasse pas preuve de cette "singularité" dans sa manière de raconter l'histoire, la structure du film n'en demeure pas moins audacieuse, ne répondant aux plus conformes des conventions, s'octroyant le droit de s'étaler sur 2h30, sur toute une ville, une véritable galerie de personnages, une pléthore de thèmes, etc.

Si je les jugeais cliniquement, froidement (parce qu'il est assez dur de comparer, la tête dans le guidon, un film "tout nouveau, tout beau" avec un autre que l'on prend pour "acquis"), je dirais que la première heure de Batman Begins reste ce qu'il y a de mieux dans cette nouvelle saga par Nolan, dans ses deux épisodes. Mais la deuxième heure du film, non moins réussie, retombe déjà plus dans un certain classicisme "oblige" pour ce genre de blockbuster mainstream.

Tandis que The Dark Knight, outre le fait qu'il partage nombre des qualité du précédent (notamment dans l'exploitation du matériau de base, son univers, ses personnages, offrant ainsi un spectacle relativement inédit à ce niveau précis), apparaît comme mieux équilibré.
Batman Begins, c'est presque deux films : il faut raconter la genèse du héros mais également une intrigue "imposée" par le genre, avec un méchant et un plan, etc.
The Dark Knight est probablement plus "homogène".

Cependant, je les vois vraiment comme une seule et même histoire.
Je cherche pas là à me défiler mais, à l'instar d'X-Men et d'X-Men 2 de Bryan Singer, les films ne se répètent pas. Jamais. Ils se suivent et se complètent. Là où bien d'autres suites ne viennent que répéter (en bien ou en mal) le schéma de leur prédecesseur (je parle pas des Die Hard ou de franchises de ce genre, mais bien de sagas, de trilogies).
Par exemple, Spider-Man 2, infiniment meilleur que Spider-Man, reprend grosso modo la même structure narrative, le même chemin. Il revisite même délibérément certains moments-clé du premier film. Ce n'est pas une première pour Raimi, qui a l'habitude des "suites-remakes" (cf. Evil Dead & Evil Dead II). Spider-Man 2 développe évidemment des choses établies dans le premier film mais pourrait presque être vu sans que l'on connaisse le premier. D'ailleurs, même esthétiquement, les deux films sont moins cohérents (Raimi change de chef op, passe du 1.85 au 2.35, abandonne les effets de style de série B, etc.).

Enfin bref, je digresse.

Disons que j'ai du mal à les départager mais si je devais choisir aujourdh'ui, je choisirai The Dark Knight, plus riche dans son univers, plus pertinent dans son propos, plus épique dans son traitement (à la revoyure, Batman Begins fait figure de film" intime" à côté...ce qui n'est pas plus mal en ce qui concerne un premier film traitant ENFIN réellement le personnage).
Tout cela serait évidemment impossible sans l'existence d'un premier chapitre comme base et c'est justement pourquoi la suite peut se permettre un Bruce Wayne/Batman qui laisse l'impression d'être plus en retrait mais qui, contrairement aux Batman de Burton/Schumacher, ne souffre pas de son "absence" à l'écran, parce qu'ici, même quand on s'attarde sur le Joker ou sur Harvey Dent, ce n'est que pour mieux parler de Batman, mieux traiter le sujet.

Le premier film nous présentait le protagoniste, mieux que jamais, en bonne et due forme.
Le second commence vraiment à parler du protagoniste, ce qu'il représente, et surtout à questionner, ce qu'il représente.
C'est probablement en ça qu'aujourd'hui, je le trouve supérieur au premier.

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PUTAIN faut que je le revoie... J'espère arriver à la même conclusion (ouais parce qu'après m'être refait le premier genre 3 FOIS CET ETE, je continue à le préférer au 2...)

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Netflix les gars, Netflix.

Moi aussi je vais me le refaire (c'est presque obligé avec un film pareil). Sans doute à la fin du mois.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'y vais au mieux ce we ....

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

truc marrant : tetsuo avant la séance : "de toutes façons je suis un vendu, je suis sûr d'aimer"
après la séance : "tout ce que tu dis c'est pas faux, mais je suis un vendu quand même, j'adore le film et j'ai hâte d'y retourner" (il convenait notamment de ce que Nolan était un bien piètre metteur en scène sur ce film)

donc : tetsuo n'est pas un menteur, que ça se sache!

Pour le reste, je ne pige ABSOLUMENT pas la folie autour du film, qui est à mes yeux un sacré ratage. (ajouter "selon moi" devant tout ce que je vais écrire, pas taper) Loooong à crever, aucune tension, aucun suspens, tellement mal écrit (l'espèce de dissertation sur le mal, bon dieu que c'est lourd!), bavard, compliqué pour rien (c'est tout simplement le bordel), pas clair... Et d'autant moins clair que la mise en scène est une catastrophe ambulante : les choix de cadre sont incompréhensibles, illisibles , les mouvements de caméra font office de cache-misère (overdose absolue de travellings circulaires gratuits), la photo est anonyme et ne rend pas du tout service au costume (le bat est souvent ridicule, voilà)...

et ceci sans parler des scènes d'action incompréhensibles, shaky-cam et gros plans dans le noir en veux-tu en voilà...

voilou, sur la durée, ça en devient même risible, je trouve, d'autant que les acteurs en font tous des brouettes...

why so serious?

putain que la question est bonne...

(ah oui, pour compléter l'anecdote du début, Tetsuo m'a aussi dit que si je comprenais pas tout, c'est parce que j'avais pas lu une des BD, dont la trame est ici reprise... moi je veux bien, mais alors si le film n'est pas clair tout seul, c'est un peu gênant, non?)

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Zad fidèle à lui-même...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

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Je sais pourquoi je kiffe ce forum.

sinon j'ajoute la tartine de clichés, de trucs ultra-prévisibles malgré le bordel du script, etc.

et je m'arrête là, c'est pas ma guerre.

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N'importe quoi..... Arrête-toi là, oui.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Parfois, Zad dit des choses très sensées. Parfois, il revêtit sa panoplie de Contraire-Man, l'homme qui pense le contraire. Où est le vrai Zad ? Royal Seqchoual pourrait-il nous le dire ?

Lui pouvait, mais il est...mort.

Film Freak 1 - Zad 0

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LOL, pas faux.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"