Forum de FilmDeCulte

Ah oui, pour les non-anglophones, c'est ce qu'il y a de mieux à faire!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Avant le film, bande-annonce de LITTLE FOCKERS................. Juste horrible. J'étais mal à l'aise, presque gêné d'être là tellement ça a l'air à chier. A. CHIER.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'ai lu un peu partout que c'était inventif ; en ce qui me concerne, j'ai surtout vu une démonstration de force de la part de graphistes qui avaient bien potassé "Le jeu vidéo pour les nuls" avant la post-prod ... Et même avant le tournage, finalement, car tout le film semble story-boardé de partout, sans âme. Je ne trouve pas le montage brillant dans le sens où il me parait plus être l'oeuvre de graphistes yes-men que d'Edgar Wright, contrairement à l'excellent "Speed Racer", film avec lequel la comparaison est inévitable, qui lui semblait contrôlé de A à Z par des frères Wachowski qui savaient où aller, et qui à l'arrivée faisait naître de ces images mortes générées par ordinateur et de ces pantins articulés des émotions et notamment une certaine euphorie.

Où est la spontanéité de "Shaun of the dead" et "Hot Fuzz" ? Chaque idée visuelle présente dans "Scott Pilgrim" est attendue et espérée, et Wright nous la donne telle qu'on la veut. Je n'ai quasiment jamais été surpris, et à chaque fois que je l'ai été, c'était pour ensuite me dire dans la seconde seconde que c'était tout de même bien prévisible, comme idée. Il en est de même pour les dialogues et pour toutes les situations.

Jamais touché non plus, tant les personnages ne sont que des modèles repris ailleurs (film indé, jeu vidéo, films "geeks", etc.) et sans la moindre substance. Ce manque d'attachement qu'on peut éprouver pour les personnages rend le film bien long et répétitif. Quel interêt ont les combats, puisqu'on sait à chaque fois que cela va bien se terminer pour le héros ? (et là je vous arrête tout de suite ; bien sûr que je sais que James Bond est à chaque fois sauvé dans chaque film, mais sur le moment je doute et je m'inquiète pour lui, ce qui n'est pas le cas ici - c'est un exemple parmi tant d'autres)
Quel interêt aussi de suivre les "7 travaux de Michael Cera" quand le personnage lui-même est insipide (alors il a une coupe de cheveux cool, il joue dans un groupe de rock et il a une voix fluette) et que la fille de ses rêves incarne le cliché de la fille rebelle-geek-indé (et moche en plus !) ? C'est donc ça le geek du XXIe siècle ? Un simple adolescent sensible dont la spécificité tient en sa coupe de cheveux ? Que suis-je alors en comparaison, moi qui m'estimait jusqu'ici assez geek ? Un intello élitiste qui considère que le cinéma va au-delà de "Star Wars", le jeu vidéo au-delà de "Guitar Hero", et la musique au-delà de la pop indé ?

"Scott Piligrim" est un film sincère qui part de bonnes intentions, et c'est pour cela qu'il reste sympathique. Il n'empêche qu'il se résume malheureusement à une collection de scènes à côté de la plaque, de fausses bonne idées et de portes enfoncées.
Raté.

2/6

Tu fais pitié là.

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Boum, première déception de la part de Wright, film étouffé par ses intentions graphiques, épuisant.

Globalement d'accord avec Marlo.

ps : déception relative, le comic, non content d'être hideux, me faisait déjà bien chier

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Et pour les vrais gens, ceux qui vont encore au cinéma... sachez qu'il passe cette semaine au Publicis à Paris dans la salle Prestige cette fois....... et qui est quand même vachement bien.

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Netflix les gars, Netflix.

Hey j'y vais hyper-souvent au ciné.

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Raison de plus d'y aller, tu pourras ainsi redécouvrir la magie de ce film qui mérite largement d'être vu et revu en salle sinon je te propose d'aller voir Bébé mode d'emploi "un film qui a du talc" ce dont tu manques cruellement...

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Bon je vais être seul mais tant pis. Enfin découvert aux Montparnos, j'ai été très déçu. Autant j'ai capté toutes les références geek et apprécié la réal survoltée avec certes tous ses plans inventifs, je ne suis jamais rentré dans l'univers de Wright que j'ai trouvé incroyablement creux et répétitif. On enchaîne entre les déboires sentimentaux de Cera et les combats avec ceux qui se dressent contre sa route. Mais bon à un moment donné après le 15e combat, je me demande bien si on ne cherche pas plutôt à combler les faiblesses du scénario. Sorry folks.
3/6

Lol

Dans ce cas TOUT VA BIEN