Forum de FilmDeCulte

Non, je crois pas en avoir entendu parler. Naïvement, je pensais que tout le monde voyait les films, histoire de, mais en fait pas du tout. Plein de journaux ne se sont jamais pointés...

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I think we're gonna need a helmet.

Je ne me rendais pas compte de ce phénomène mais une attachée de presse m'a fait le même retour. De moins en moins de critiques voient les films, tout simplement.

Les Cahiers n'ont jamais manifesté leur envie de voir le film, par exemple. Ni n'ont daigné répondre aux sollicitations de l'attaché de presse. Du coup j'ai demandé s'ils le verraient plus tard, une fois en salle. Même pas, semble-t-il. Le film n'existe tout simplement pas aux yeux des Cahiers. Je suis d'autant plus surpris que pour Vaurien, même si c'était Covid, le film avait eu l'éclairage du label Cannes, et donc tous ces gens l'avaient vu par curiosité polie.

Mais bon, globalement, tous ceux dont j'espérais qu'ils voient et aiment le film pour différentes raisons (toi, Détective, mais aussi Télérama ou Le Figaro, Bégaudeau, Capture Mag, Intercut ou Réalisé sans trucage l'ont apprécié, alors je suis refait !). De même qu'ici plaire à Zad comme à Film Freak ou le Cow-boy n'est pas si fastoche, et c'était un vrai pari pour moi, parce que c'est pas tout à fait le même ADN que Vaurien. C'est moins fauché, moins radical et théorique, plus divertissant et grand public. Le dernier avis qui m'intéresse beaucoup désormais, c'est Pierret ! Et puis les gars du forum qui ne l'ont pas encore vu, bien sûr.

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I think we're gonna need a helmet.

Il est sorti en plein dans un déplacement pro d'un mois, j'ai donc pas pu encore le voir, j'espère le faire bientôt, tu penses qu'il va rester à l'affiche mercredi prochain à Paris?

Oui, on va rester à l'affiche jusqu'à mi-août je pense.

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I think we're gonna need a helmet.

Begaudeau a parlé du film ? Où ça ?

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CroqAnimement votre

Ils ont arrêté le podcast, mais je sais que l'homme qui n'a pas de prénom a adoré le film, et Bégaudeau m'a fait un retour en privé ; il a bien aimé avec pas mal de réserves. En gros, il aime la crapulerie des journalistes et regrette que ça s'arrête trop vite, et qu'un deuxième film prenne le pas sur le premier, plus divertissant - il aime la scène du Napoléon - mais surtout moins radical que Vaurien. Il attend mieux de ma part. Et n'adhère pas à la relation père / fille qu'il trouve gadget, ou au fait que Bouajila s'investisse dans l'affaire comme pour relever son code moral. Il a l'impression que j'ai été trop contraint par la production au point d'accoucher d'une œuvre impersonnelle.

Si vraiment j'avais pu faire le film sans aucune concession, alors le film ferait 6 à 7 minutes de plus grand max, et aborderait plus frontalement le fait divers comme un thème central, et la relation père / fille serait plus conflictuelle d'entrée de jeu. Le début aurait été plus simple d'accès, plus lisible. Mais c'est principalement dû au fait que les deux ou trois séquences qui manquent (ou qui sont partiellement dans le film) étaient soit mal dirigées (mal jouées) soit mal mises en scène, voire les deux. C'est simple, je me suis relâché trois ou quatre fois en 33 jours, par fatigue, lassitude ou exaspération devant un truc qui ne marchait pas, et le résultat c'est que ces trois ou quatre moments sont foirés, et impossibles à sauver en montage. Comme quoi, ne jamais se relâcher, putain !

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I think we're gonna need a helmet.

C'est un peu cliché. Bon le terme "cliché" est un peu fort, mais autant j'aime les 2 acteurs, autant la description de la relation père/fille est trop classique. Ca fait bizarre, car à coté tu décris la rédaction de Detective et c'est original, et d'un autre la relation père/fille est 10 fois moins riche et déjà-vu. Attention, ça ne m'a pas sorti du film, mais c'est clairement pas le point fort. Et paradoxalement, je trouve les relations entre les journalistes, style entre Bouajila et Donzelli, plus intéressantes.

C’est chouette de sa part.

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CroqAnimement votre

Classique, je sais pas.
Pour moi, elle est surtout elliptique, en pointillés.

Elle n'est développée que lorsqu'il y a lieu de le faire (une question directe de Darroussin à Mallory, une autre de Mallory à son père au Napoléon). Je n'ai pas besoin de plus pour que ce soit un thème central du film. Je lis beaucoup ici et là que c'est traité de façon superficielle... Moi je trouve ça léger, en creux, si bien qu'on est libre d'y être sensible ou non, ça ne s'impose pas au spectateur. Et je trouve ça très cool.



La relation père/fille, c'est sûrement du déjà vu, mais son traitement, j'en suis moins sûr. On peut me reprocher le traitement, mais il a au moins le mérite d'être singulier.

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