Forum de FilmDeCulte

NOUS SOMMES LEGIONS.

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"En me lançant dans The Master, j'ai choisi de prendre le contrepied du film précédent. Freddie, le GI démobilisé, m'a été inspiré par un documentaire de John Huston tourné dans les hôpitaux psychiatriques au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Let there be light (1946)."
Pour ceux que ça intéresse, le documentaire en question est présenté sur l'édition BR qui sort le 15 mai.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

ça me soulait d'ouvrir un sujet mais j'ai revu Boogie Nights et putain que c'est bon !

Et quand Dirk revient supplier son mentor de l'aider, Walhberg a gagné ses galons d'acteurs. Boule à la gorge.

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J'ai revu tous les PTA plus ou moins à la hausse mais celui-ci, déjà peu apprécié la première fois, j'ai limite envie de le revoir à la baisse.


Redécouvert au sein de cette rétrospective intégrale, il m'apparaît plus clairement que le film ne s'intéresse évidemment pas à la Scientologie ni même au PTSD mais qu'il se sert simplement de ces contextes pour s'attaquer à son sujet central, déjà omniprésent dans les précédents films du cinéaste : la relation co-dépendante qui se noue entre un protagoniste paumé et une figure plus âgée qui le prend sous son aile quitte à l'exploiter potentiellement. Qu'elle soit paternelle ou homoérotique (ou tout simplement sentimentale, comme dans le futur Phantom Thread), elle traverse toute l'oeuvre d'Anderson qui s'y frotte ici frontalement, utilisant la notion de secte pour dresser un portrait plus large de l'humain comme être naturellement dans le besoin d'un guide.

Le souci, c'est que je trouve toujours ça aussi chiant.


Le premier tiers se tient encore, parce qu'on découvre ce personnage, son cheminement chaotique, sa rencontre avec ce "maître" intriguant...mais très vite, ça devient répétitif et jamais cela n'éveille une quelconque empathie chez moi. Une quelconque implication. Je pourrais tout aussi bien être un étudiant en psychiatrie face à un cas d'étude.


Je n'ai pas nécessairement eu cette impression cette fois-ci mais je persiste sur le double qualificatif "à la fois opaque et très démonstratif". A plusieurs reprises dans ce topic, il est fait mention d'un "pur film de cerveau/cérébral" et je trouve qu'il s'agit d'une manière bien charitable de qualifier un film qui peine à donner corps à ses problématique, demeurant dans l'illustration quelque peu superficielle.


La subjectivité de ce dernier était au moins plus communicative.


L'image 65mm est sublime.


Sounds about right.

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Replonger dans ce topic c'est revenir dans une époque que les moins de vingt ans ne connaissent pas où Deudtens pouvait aller voir THE MASTER en salles.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste