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MessagePosté: 31 Mar 2025, 15:52 
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Je ne vais pas ouvrir de topic spécifique pour les 2ème et 3ème parties de ce qui ne fait qu'un grand tout, découpage qui aura permis au film d'être distribué en salle, et à Wang Bing de terminer son montage (qui n'était pas finalisé lors du passage de la première partie au festival de Cannes en 2023). 2600 heures de rush, répond à ça Albert (même si je pense que Wang ne se fade pas la totalité de ses rushs pour choisir quoi garder au montage).

Jeunesse (les tourments)

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La première partie se terminant au moment du nouvel an chinois et du retour des ouvriers dans leur région natale, je pensais que dans la seconde nous serions amené à passer beaucoup plus de temps loin de Zhili. Ça n'est pas le cas, finalement dans cette seconde partie Wang reprend exactement le même schéma que dans la première (la seconde se clôt pareillement lors du nouvel an chinois, dans la même maison cette fois habitée), mais sous un angle différent. La première se concentrait effectivement sur la majeure partie de la main d’œuvre manufacturière (de jeunes adultes, voir des adolescents) et les à côté de leur vie. La drague, les amours, le temps passé entre potes. Dans les tourments, sans se focaliser beaucoup plus sur le travail proprement dit (il est fort probable que Wang estime avoir fait le tour de la question avec 15 heures), on va cette fois-ci être confronté beaucoup plus frontalement aux rapports de subordinations entre les patrons de ces petits ateliers de confection familiaux et les quelques employés à leur service. La première séquence prêtera à sourire, un mec qui veut arrêter le travail avant son terme mais que le patron refuse de payer parce qu’il ne trouve plus le cahier où est consigné les quantités produites, bravache au début avec ses amis, tout penaud devant le patron, à deux doigts de rejouer les mésaventures d’Ahmad dans Où est la maison de mon ami ?, déambulations comprises. La suite est par contre beaucoup moins gaie, entre patron escroc qui disparaît du jour au lendemain et qui laisse les employés négocier la vente des machines pour récupérer une part infime de leur salaire, et négociation salariale interminable jusqu’au petit matin. Quelques jours après avoir vu Tardes de soledad, marrant de voir rejouer un même épuisement de la forme qui vient redoubler l’épuisement des ouvriers qui semblent être le principal levier sur lequel joue leur patron pour avoir l’ascendant dans les négociations (quand bien même je ne comprends toujours pas pourquoi les prix pour chaque pièce ne sont discutés qu’une fois le travail fini).

Jeunesse (retour au pays)

Image

Ce coup-ci c’est le bon et une bonne moitié de cette troisième partie (par ailleurs la plus courte) se passe lors des festivités du nouvel an, en famille. La première perdue au milieu des montagnes (j'ai un doute, il me semble que c'est dans le Hunan), atteinte au bout d'un périple interminable en train puis en mini-bus. L'impression de retourner dans l'atmosphère déshérité des 3 sœurs du Yunnan, tous les hommes partent 10 mois sur 12 pour gagner leur croûte, laissant femmes, nourrissons et grands parents y végéter jusqu'à leur prochain retour. Là prend tout le sens de ses heures passées sur des machines à coudre, la survie de plusieurs générations dépendant de ses ouvriers/ouvrières, dont l'insouciance s'évapore progressivement (ce qui fait toute la qualité d'un tournage étalé sur 5 ans). Mais ça ne sera pas le cas de toutes les familles que l'on va visiter, certaines demeures sont beaucoup plus cossues, à se demander pourquoi certains s'infligent ce travail payé des clopinettes à Zhili. Mais au-delà des retrouvailles en famille, ces festivités sont aussi l'occasion de sceller les rencontres faites sur le lieu de travail et créer la sienne propre. On participe alors à deux mariages, ailleurs on suit l'un des rares personnages récurrents des 3 parties (que j'aimerai pouvoir citer nominativement, Wang nous gratifie généreusement des noms de tous ses principaux protagonistes sauf que je suis dans l'incapacité d'en avoir retenu un seul...) qui retrouve sa femme après l'accouchement de leur deuxième enfant, d'autant plus saisissant qu'on les aura vu ensemble quelques heures plus tôt lors de leur rencontre initiale, lui 19 et elle 16 ans seulement. Et comme pour mieux clore ces presque 10 heures et rappeler cette aliénation à laquelle ils ne sauraient échapper, le film de se clore sur le retour des migrants lorsque les ateliers rouvrent, certains habitués retournant à leur poste attitré, d'autres à la recherche d'une première ou d'une meilleure place.


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MessagePosté: 11 Avr 2025, 09:27 
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Déçu par cett seconde partie qui a bien du mal à trouver sa justification après la première. Je pourrais ressortir le texte que j'avais écrit pour Printemps et il serait tout aussi pertinent pour Tourments. Ce sont quasiment deux films identiques, rejouant non seulement des scènes (discussions en atelier, discussions dans les dortoirs, négociations avec le patron etc...) mais également la construction puisque les deux films se terminent de la même façon (fin de la saison et retour dans le village). Alors ça reste un documentaire génial, je continue d'adorer Wang Bing et son approche brute du documentaire mais je ne sais pas quel était l'idée originale derrière cette découpe en trilogie mais je trouve qu'elle a vraiment du mal à se justifier.

Est-ce que ça veut dire que le film est inutile ? Evidemment non, ce sont d'autres personnages, d'autres vies, d'autres réflexions. Mais force est de constater que si une projection des trois films se fait à la suite, il y aurait indéniablement un gros sentiment de redondance entre ces deux premières parties. Je me demande si on ne pourrait pas en fait les monter ensemble et du coup au lieu d'avoir cette sensation de répétition au début du deuxième, une évolution plus organique (mais peut-être du coup trop confuse par le trop grand nombre de personnages).

Je ne me suis pas ennuyé, j'aime vraiment cette manière de filmer ce lieu qui semble déconnecté du monde, une espèce de prison à ciel ouvert où les personnages ne font qu'errer entre dortoirs dégueulasses et vétustes, ateliers étouffants et bureaux des chefs hostiles. Et autour des couloirs remplis de détritus, tout le monde se fout du lieu où ils habitent, personne n'a envie d'être là, tout n'est que temporaire mais pourtant pendant ce temps, la vie passe. Deux scènes fortes ressortent selon moi (peut-être par leur singularité par rapport au premier volet), celle où l'un des jeunes ouvriers a perdu son carnet et ne peut pas obtenir sa paye et toute la partie où le patron véreux s'enfuit et les ouvriers se retrouvent seuls à devoir vendre les machines.

Pour le reste je trouve que le film aurait gagné à être un chouïa plus court, les interminables scènes de négociation m'ont parues un peu longues cette fois. Surtout que tout paraît absurde on ne comprend pas pourquoi les choses ne sont pas discutées en amont. Vrai dialogue de sourd. Sinon on retrouve cette même tristesse lors du retour au village où l'on réalise la précarité de cette population. Le père qui fait pêter des pétards pour le retour du fils mais pas un mot, pas une embrassade, le fils qui ignore totalement les feux d'artifices. Tout suinte le malaise et une certaine misère assez poignantes. Bref j'adore le cinéma de Wang Bing et je ne regrette pas mes 4h le moins du monde mais je me questionne sur cet étrange deuxième volet, remake littéral du premier. Curieux de voir le troisième qui semble quand même plus différent.

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MessagePosté: 11 Avr 2025, 10:44 
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Mais du coup il peut faire office de début pour quelqu'un qui aurait raté le premier?


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MessagePosté: 11 Avr 2025, 10:52 
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Oui les deux premiers peuvent se voir dans l’ordre inverse (mais pas le dernier).


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MessagePosté: 14 Avr 2025, 15:57 
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Lohmann a écrit:
Mais ça ne sera pas le cas de toutes les familles que l'on va visiter, certaines demeures sont beaucoup plus cossues, à se demander pourquoi certains s'infligent ce travail payé des clopinettes à Zhili.


Dans le deuxième volet, il y a une séquence où un des protagonistes explique qu'il a besoin de travailler à Zhili pour rembourser une partie de l'énorme dette que ses parents ont contractée pour se construire une maison.

Sinon, pour répondre à un des thèmes de discussion des pages précédentes quant au fait qu'on ressentirait trip peu la dureté du travail dans ces ateliers, j'ai personnellement plus senti dans ce deuxième volet le poids du travail ainsi que la fatigue qu'engendrent les horaires de travail démentiels.
Il y a toute une séquence que j'ai trouvée vraiment marquante autour d'une jeune fille qui n'y arrive pas, qui est exténuée et ne tient pas la cadence, qui doit refaire des pièces qu'elle a loupées et qui veut tout arrêter et rentrer chez elle. Et puis elle rencontre son oncle et elle se fait rembarrer. Elle lui a acheté du lait et il la traite comme de la merde. On la voit ensuite retourner à son dortoir avec son pack de lait et là on sent vraiment la chape de plomb qui s'abat.


Dernière édition par King Ghidorah le 14 Avr 2025, 16:07, édité 1 fois.

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MessagePosté: 14 Avr 2025, 15:59 
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Très bon texte de feu Zad (Guillaume Massart) sur Facebook. En effet ce qui distingue ce deuxième volet du premier c'est vraiment la perte de l'innocence, il porte bien son titre.

Citation:
« Il est bientôt fini, votre film ? » C’est évidemment la meilleure blague de Jeunesse - Les Tourments, qui s’adresse aussi bien aux spectateurs, plongés dans une sorte de remake cauchemardesque du premier volet, qu’à Wang Bing et à ses opérateurs, perdus dans ce pandémonium cinq années durant. Et c’est bien l’étape franchie dans ce second épisode : il fallait d’abord engloutir le premier, accepter que l’enfer existe, pour pouvoir y habiter vraiment. Il fallait admettre que ce lieu existe, pour accepter d’y passer vraiment du temps. Il fallait également bien ça, pour trouver la disponibilité d’esprit de se demander qui en rend compte, de cet enfer, et pourquoi, et comment. Quelle folie habite ceux qui pensent qu’il faut y passer tant de temps, en éprouver les contours, bien réels, et se cogner contre ses murs lépreux ?

C’est pourquoi les adresses à la caméra se multiplient : ne filmez pas ça, vous devriez plutôt filmer ceci… Et puis il y a les adresses muettes, les regards caméras appuyés, la stupeur, parfois, sur les visages de celles et de ceux qui constatent que cet opérateur qui aurait dû fuir — toute personne sensée devrait sans doute fuir — est bien là, toujours là, à filmer la répétition de ces gestes et de ces situations, qui semblent varier si peu et qui pourtant ne cessent de prendre de l’épaisseur. Et il y a enfin, tout simplement, la présence concrète : les opérateurs courent sur les coursives (ce n’est pas nouveau chez Wang Bing : on court, on s’élance derrière ceux qu’on filme, on essaie de ne pas se faire distancier, de ne pas les lâcher, aux sens propre et figuré), recadrent à la volée, cherchent leur place dans les espaces restreints, sont bel et bien des corps (Dominique Auvray fait souvent le choix de ne pas découper les étapes d’une action, voyez par exemple ce plan-séquence où l’opérateur s’appuie de plusieurs manières sur la rambarde, afin de filmer en plongée les ouvriers qui chargent les machines qu’ils viennent d’acheter dans cet atelier en faillite, et que d’ordinaire on découperait en trois ou quatre plans)… D’ailleurs, la poussière de tissu et de coton que les ouvriers respirent, les opérateurs la respirent aussi — en témoigne qu’elle se colle également aux objectifs des opérateurs.

C’est-à-dire qu’il n’y a plus de doute : des poches d’enfer existent sur terre. Ces poches ont même des adresses distinctes, dans un quartier qui semble pourtant si indistinct. Des piles et des piles de détritus s’y agglomèrent. À mesure qu’on monte les étages, on dirait même qu’on en empile toujours davantage, rien ne semble pouvoir empêcher que des montagnes de détritus finissent un jour par s’élever ici. Pourtant, je suis par exemple toujours surpris de ne jamais y même apercevoir un rat ou un cafard.

Sans doute parce qu’ici, aucun battement vital ne devrait être possible. Il n’y a pas d’eau, pas de fenêtres, pas de lumière, quasi-nulle part de verdure. Il n’y a pas d’oiseaux dans le ciel, il n’y a pas de mauvaise herbe dans les terrains vagues. Il n’y a que du bitume, du ciment, de la poussière, des mégots et de la boue. Chaque fois que la vie surgit, c’est une anomalie.

C’est-à-dire que chaque fois qu’un être bouge, vit, respire, rit, tousse, dort, n’est pas mort, c’est autant un miracle qu’un scandale. Et lorsqu’un enfant ou un chien apparaissent, c’est encore pire : il devient évident que rien de tout ça n’a de sens, qu’il est un scandale absolu, écologique, social, économique, culturel, que la vie se risque à perdurer là. Je veux dire que la raison elle-même s’y refuse. Je veux dire que c’est à un crime qu’on assiste. Je veux dire qu’on a envie d’hurler.

Ce qui néanmoins différencie Bing de Serra — et c’est là qu’il accomplit à mon avis quelque chose de parfaitement inouï —, c’est que le film fait hurler mais pas souffrir. On fait, spectateurs, présence commune avec les opérateurs et les personnes filmées, dans la même galère, dans ce cauchemar collectif qu’on connaît hélas bien, depuis toujours, et l’empathie qui nous déchire n’a rien à voir avec le cynisme brutal et spectaculaire de Tardes de Soledad. On n’est pas au spectacle de la mort dans le monde d’apparats d’un metteur en scène démiurge, on est témoins du scandale de la persistance de la vie à bord d’une machine lancée à vive allure et dans laquelle un metteur en scène, forcément impuissant, tente de pourtant trouver l’infime, la seule place possible. Alors, bien sûr qu’on ne sait pas quand le film finira : on n’a même pas idée de quand il a commencé.

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MessagePosté: 14 Avr 2025, 16:44 
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Sauf sur ce qu’il dit de Tardes de Soledad (Begaudeau, dans ce qui sera donc le dernier épisode de la Gêne, relève qu’il y a bien une empathie qui se développe entre le spectateur et le matador).


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MessagePosté: 14 Avr 2025, 16:47 
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King Ghidorah a écrit:
Lohmann a écrit:
Mais ça ne sera pas le cas de toutes les familles que l'on va visiter, certaines demeures sont beaucoup plus cossues, à se demander pourquoi certains s'infligent ce travail payé des clopinettes à Zhili.


Dans le deuxième volet, il y a une séquence où un des protagonistes explique qu'il a besoin de travailler à Zhili pour rembourser une partie de l'énorme dette que ses parents ont contractée pour se construire une maison.

Sinon, pour répondre à un des thèmes de discussion des pages précédentes quant au fait qu'on ressentirait trip peu la dureté du travail dans ces ateliers, j'ai personnellement plus senti dans ce deuxième volet le poids du travail ainsi que la fatigue qu'engendrent les horaires de travail démentiels.
Il y a toute une séquence que j'ai trouvée vraiment marquante autour d'une jeune fille qui n'y arrive pas, qui est exténuée et ne tient pas la cadence, qui doit refaire des pièces qu'elle a loupées et qui veut tout arrêter et rentrer chez elle. Et puis elle rencontre son oncle et elle se fait rembarrer. Elle lui a acheté du lait et il la traite comme de la merde. On la voit ensuite retourner à son dortoir avec son pack de lait et là on sent vraiment la chape de plomb qui s'abat.

Josue Morel estime que l’oncle réagit de la sorte à cause de la présence de la caméra, j’avoue ne pas être 100% convaincu, si l’oncle était gêné je l’imagine plus interagir directement avec l’opérateur et lui dire d’arrêter de tourner, je trouve plutôt qu’il semble y avait un contentieux que l’on ne comprend pas entre eux.


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MessagePosté: 14 Avr 2025, 16:48 
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Lohmann a écrit:
Sauf sur ce qu’il dit de Tardes de Soledad (Begaudeau, dans ce qui sera donc le dernier épisode de la Gêne, relève qu’il y a bien une empathie qui se développe entre le spectateur et le matador).


Oui pas d'accord avec lui là dessus en effet.

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MessagePosté: 14 Avr 2025, 16:49 
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King Ghidorah a écrit:
Il y a toute une séquence que j'ai trouvée vraiment marquante autour d'une jeune fille qui n'y arrive pas, qui est exténuée et ne tient pas la cadence, qui doit refaire des pièces qu'elle a loupées et qui veut tout arrêter et rentrer chez elle. Et puis elle rencontre son oncle et elle se fait rembarrer. Elle lui a acheté du lait et il la traite comme de la merde. On la voit ensuite retourner à son dortoir avec son pack de lait et là on sent vraiment la chape de plomb qui s'abat.


Une des scènes fortes du film en effet.

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