Forum de FilmDeCulte

N'importe quoi.
Déjà, Besançon et Dijon n'ont quasiment rien en commun. Et Lyon, c'est complètement un autre style que les cités comtoises et bourguignonnes. A la limite, tu parlerais de Genève, je dis pas, mais bon...

@Abyssin : Belfort et Besançon, ça n'a rien à voir non plus, puisque Belfort est bien plus proche de l'Alsace (architecture, ambiance) que des autres cités comtoises.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Oui tu ressens les architectures de ville du sud à Lyon. C'est même italianisant.

C'est l'impression que j'ai eue, oui. Surtout dans le vieux Lyon.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

L'acte de Dédalus est totalement apolitique, enfin comme il est vécu par lui. Je veux dire que Dédalus fait cet acte plus par soif d'action et d'esprit rebelle qu'un quelconque engagement politique et que si il n'en a plus rien à foutre 30 ans plus tard c'est qu'il le considère comme une bêtise d'enfance et est totalement détaché du protagoniste qui a son identité.



Ne te dévalorise pas, ton texte est plus argumenté et on peut au moins débattre par rapport aux conneries du malhonnête Baldounet chéri que j'embrasse.

Discussion à la con chez nos amis d'Enculmachintruc http://enculture.free.fr/viewtopic.php?t=1443
Pour Castorp, Jerzy qui de manière involontaire décrit la teneur de ses écrits

Pour une fois qu'il est lucide...

Mais c'est justement cela au contraire, le couple qui loge Dedalus est pile dans ce que tu décris....

Font chier sur Enculture a avoir rendu leur shout privée, je peux même plus lire Jerzy.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

On est d'accord. Petit loupé du père Desplechin sur le coup.


@ Jerzy : Je suis sur Liège ce week-end, on se boit un peket?

Il ya Baldounet pour compenser mais il est moins comique et plus malhonnête.

Il n'a aucun sens de l'humour et il fait un caprice dès qu'on le contredit.
C'est une piètre contrefaçon.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Si jamais tu le vois, tu peux lui mettre la tête à l'envers de ma part?

Je veux bien mais il faudrait me donner son adresse.
Je sais où est son université mais ça m'étonnerait qu'il y soit le samedi matin. Pour votre culture générale, la spécialité de la ville est le boulet. C'est une boule de viande qu'on a appelé comme ça pour rendre hommage à Jerzy son père spirituel.

Jerzy, elle est où la deuxième partie du lien que tu as honteusement effacé ?
Je veux savoir qui t'a tellement cassé la gueule pour que tu te retrouves à sortir avec une colmarienne, moi !

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Il y a une très belle scène dans le film: celle du balcon, où elle charrie la mère du cousin. L'aspect conventionnel et automatique du dialogue permet de padoxalement révéler les singularités des personnages, et de les incarner. Du fait de la situation, la fille apparaît forcément un peu plus aggessive et provocante que ne veulent l'être ses propos, et du coup elle se défend elle-même plutôt qu'elle n'aide le cousin et le sait. Ce cousin se venge sans doute ensuite en couchant plus tard avec elle (c'est à partir de ce moment que la relation se délite et que Dedalus s'isole). Mais c'est dilué dans le film, cela apparaît comme une coquetterie, une parenthèse naturaliste dans un film qui ne l'est absolument pas. On a l'impression que Desplechin montre que, s'il le veut, il est capable de faire un remake de 5 minutes, bref mais complètement achevé, des 400 Coups ou de n'importe quel Pialat, ou même d'un film de Fuller (avec la scène de Minsk). Mais pour le reste le film est chiant: le personange met 1H30 (7 ans dans la durée romanesque) pour s'avouer qu'il trouvait banales les lettres de sa maîtresse, qu'il lui demandait pourtant d'écrire, et qu'il avait justement peur de pouvoir la combler sexuellement car la vie avec elle ne l'intéressait pas. Cela pourrait être intéressant avec du talent, mais comme les personnages sont sur-écrits et sur-signifiés, cela ne l'est pas: il manque le vrai sens du décalage (comme dans l'Idiot de Dostoïevski, le personnage central est une métaphore christique, mais le monde où il vit est décrit de manière naturaliste, hyper psychologisante), qui pourrait révéler le milieu dans lequel vit Dedalius, mais ce milieu sociologique ne l'intéresse pas: il le filme comme une fantasmagorie, résumée dans le nom des personnage (par exemple Francis Belkacem, comme pour dire que le prénom annule forcément le nom, ce qui prouve sans doute à ces yeux la puissance de la fiction qui peut construire puis abandonner un personnage, d'ailleurs la fiction refuse le tragique grandiloquent de l'arme à feu mais assume quand-même la peur de Dedalus, et cette contradiction figure dans le nom du dealer), il ne peut pas percevoir que les tensions et différences qu'il présente sont réelles, que l'absence des personnages ne les détruirait pas, que la fiction ne dénoue ou n'achève rien, mais ne fait que choisir et isoler.

J'en ris encore !

Sur ce, le nain, je te laisse me courir après...

Là par contre c'est gratuit et un peu bêta.

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