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aka Death Becomes Her



Depuis des années, Madeline, une actrice médiocre, vole les amants de son amie Helen, écrivain. Un soir, cette dernière se rend au spectacle de son amie, accompagnée de son fiancé Ernest, séduisant chirurgien esthétique. Une fois de plus, l'actrice joue de ses charmes et finit par épouser Ernest. Helen sombre dans la dépression et devient obèse, vouant une haine secrète envers son ancienne amie. Quatorze années plus tard, Madeline essaye désespérément de lutter contre l'inévitable vieillissement de son corps. Elle a totalement anéanti Ernest, devenu alcoolique et qui en est réduit à voir sa femme parader avec ses jeunes amants. C'est alors que Helen entre alors en scène, plus sublime que jamais et venue pour reprendre son dû.

Toujours eu beaucoup d'affection pour cette petite récréation de sale gosse où Zemeckis renoue plus ouvertement avec l'esprit satirique de ses premières œuvres. Le film n'en demeure pas moins une manière pour l'auteur d'explorer une nouvelle fois ses thématiques de prédilection, à commencer notamment par l'inéluctable passage du temps et, comme pour tous ses films fantastiques, les leçons apprises à vouloir s'y soustraire (avec déjà ce pacte faustien qui préfigure sa relecture de Beowulf).

Le cinéaste illustre cette réalité dans une mise en scène qui multiplie les oners longs et élégants, étirant la durée du plan comme pour figurer cette force inextricable avant de donner libre cours à son autre obsession, formelle celle-ci, le pouvoir absolu de la caméra laissant la place au pouvoir absolu des effets spéciaux, toujours aussi impeccables d'ailleurs, permettant de parachever l'entreprise de cartoon live invoquée par le script co-écrit par David Koepp.

Il est intéressant d'ailleurs de voir le scénariste qui allait se spécialiser dans le thriller vriller dès le début de sa carrière les codes - on est dans une intrigue classique de meurtre parfait commis par deux amants mais qui part en couille - avec ce postulat qui ne pouvait que plaire au réalisateur de Roger Rabbit, Retour vers le futur III et Forrest Gump qui proposent chacun une variation comique sur un genre.

A ce titre, les prestations à contre-emploi de Bruce Willis, loin de ses films d'action, et surtout Meryl Streep, à des kilomètres de ses drames, sont un véritable régal. Cette dernière compose avec Goldie Hawn un superbe duo d'antagonistes, chacune le double de l'autre (#Zemeckis) à se battre littéralement pour le regard d'un homme, s'inscrivant comme les autres films de l'auteur ayant une femme pour protagoniste dans un point de vue féministe.

Trente ans après, cette fable me fait toujours marrer.

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Vu pas au bon âge, j'avais trouvé ça malaisant, pas fun. A revoir adulte.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je l'ai découvert super tard lors d'une (rare) diffusion TV, beaucoup d'affection pour ce Zemeckis, j'aurais aimé le connaître gamine. Le casting est top, en particulier Goldie Hawn, géniale ici en beauté fatale !

Idem.
A revoir absolument.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est aussi un des premiers (le premier?) film pour lequel je le souviens avoir vu et été intéressé par une émission expliquant les VFX. Les débuts de ma découverte des coulisses du cinéma, et donc de mon envie d'en faire, suivis de près par Jurassic Park.

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Je peux entendre le générique d'ici...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je vais pleurer.

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Moi aussi j'ai dû voir ça au quand j'avais 11-12 ans et j'avais rien capté, c'était effectivement très malaisant.

Découvert au ciné à 9 ans et trouvé ça rigolo.

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J'ai toujours eu envie de le revoir...

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Netflix les gars, Netflix.

Vu au ciné à l'époque et déjà beaucoup aimé. Revu récemment et toujours autant apprécié.

Revu il y a quelques années, excellent, sommet de camp. Un film qui n'a pas le culte qu'il mérite.

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CroqAnimement votre

Gros culte dans la communauté queer effectivement. Et je découvre qu'une adaptation en comédie musicale a vu le jour cette année et débarque à Broadway ce mois-ci.

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Ca sent l'aller-retour sur un we

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Feud entre des reines middle-aged qui s'allient contre le zozo mâle, what's not to like ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste