Forum de FilmDeCulte

C'est gentil, merci! Toujours pas lu le bouquin, que j'ai acheté tiens...

C'est devant ce genre de message que je me dis que la parodie de critique de Two Lovers par QGJ était spot on.

Bon sinon je n'avais plus aucun souvenir du film 17 ans après alors voyons voir mon avis d'époque :

Cette comparaison, je ne l'avais oublié par contre. Et j'en ris encore à moitié.


Je confirme, durant plus ou moins la première heure du film, je me suis surpris à trouver ça vraiment bien. Un audacieux mélange des genres, revisitant le film de super-héros (les pouvoirs, même leur nombre et variété se fait un peu poussif à la longue) dans une veine plus trouble (la double identité vécue comme une schizophrénie, plus proche de la caractérisation des méchants genre Green Goblin ou Gollum), ne se refusant pas une sous-intrigue d'espionnage pulp (les nazis le veulent! il couche avec une agent double! elle a la croix gammée dentelée sur un porte-jarretelle!), où le protagoniste n'exploite pas ses pouvoirs pour combattre le crime mais pour finir ses recherches de façon relativement égoïste.

Et c'est ce même égoïsme qui l'amènera à exploiter et perdre celle qu'il aime malgré des retrouvailles inespérées.

Le mouvement est beau et il est intéressant de voir qu'après Peggy Sue s'est mariée et Dracula, c'est la troisième fois que Coppola raconte l'histoire d'un personnage qui rajeunit pour donner une deuxième chance à l'amour de sa vie.

Le souci, c'est que le récit finit par se perdre à force de parler plutôt que d'incarner ses nombreuses idées (origines du langage, futur de l'espèce, vies antérieures et éternel retour, que faire du temps qu'on a?!) et le rythme est aussi lent que le déroulé de l'intrigue est précipité.


Je lis qu'il a tourné 162 heures, que le premier montage faisait 3h30, qu'il y en a eu plusieurs avant cette version finale de 2h05 et je suis étonné que ce film-ci ne soit pas l'un de ceux qu'il a remonté des années après.


La HD jure un peu avec ces chefs-d'oeuvre en pellicule mais la photo reste très belle et la mise en scène, dans ses afféteries, transmet bien la nature de récit potentiellement rêvé.


Un peu plus apprécié cette fois-ci mais, oui, c'est pas abouti.

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J'ai relu ma critique, et je ne l'ai au final jamais revu... Et il ne m'en reste rien.

J'avais acheté le bouquin en poche, il a traîné sur ma PAL pendant 12 ans, et je l'ai refourgué dans une vente locale sans même l'avoir ouvert...

Jamais vu et la rétro du Freak me fait prendre conscience de mes énormes lacunes en Coppola: Tucker, Cotton Club, Rumble Fish, ainsi que ses anciens méconnus, pas vus.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui y a la fois pas tant de films que ça comparé à ses contemporains et beaucoup de films négligés.

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